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L'OPEP, dos au mur, doit trouver un accord pour la réduction de la production
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 11 - 2016

Selon Abdelmadjid Attar, ancien ministre et ancien PDG de Sonatrach, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne dont il était l'invité de la rédaction, la réunion des ministres des pays membres de l'OPEP, mercredi 30 novembre à Vienne, va aboutir à un accord quel qu'il soit.
Il estime qu'ils ne peuvent pas revenir après ce qu'ils ont conclu à Alger. Il rappelle que sur le marché, il y a trop de pétrole, un surplus d'offres par rapport à la demande qui tourne autour de 1,5 million de barils. Les stocks, ajoute-t-il, sont au maximum. Enfin, dit-il, autre paramètre extrêmement important qui a amené le prix du baril de pétrole à baisser, c'est la récession économique, la baisse de consommation dans tous les gros pays consommateurs. A Vienne, la réunion va déboucher sur une réduction de la production de brut pour en redresser les cours, en droite ligne de l'accord d'Alger. Il estime qu'une réduction de la production est inéluctable, parce qu'explique-t-il, les pays producteurs se trouvent «dos au mur», et n'ont pas intérêt à produire plus. Abdelmadjid Attar cite les pays concernés comme l'Arabie saoudite qui a atteint son maximum de production à 11 millions de barils par jour (MBJ) et qui comme les autres pays du Golfe, responsables de la surproduction, sont touchés par la crise. Il pense que le prix du brut pourrait remonter jusqu'à 50 à 60 dollars le baril, à 500 000 BJ de réduction, mais dans le cas contraire, ajoute-t-il, ils sont susceptibles, à nouveau, de chuter au dessous de la barre des 40 dollars. «Avec une baisse entre 700 000 BJ et 1 million de BJ, le prix pourrait aller jusqu'à 55 dollars, fait-il observer». Le redressement des cours, souligne M. Attar, ne pourrait se réaliser que si, par ailleurs, d'autres gros producteurs, à l'exemple de la Russie, du Mexique, l'Angola ou du Kazakhstan (qui vient d'arriver avec un gisement géant de 150 000 BJ) adhèrent, eux aussi, au principe d'une réduction de leur production. Si la Russie participe à l'effort, ce serait extraordinaire, estime-t-il. A propos de la situation créée en Algérie par la chute des cours, il affirme que la solution est dans la diversification des ressources énergétiques, dans l'économie d'énergie, dans l'introduction des énergies renouvelables ; elle n'est pas dans la production ou la surproduction. Concernant la création d'une industrie du renouvelable, M. Attar n'est pas favorable à l'implication de Sonatrach qui doit, estime-t-il, rester dans les hydrocarbures. Il plaide pour la création d'une Sonelgaz bis pour les énergies renouvelables. Il encourage l'implication du secteur privé même s'il estime que celui-ci n'a pas encore les capacités de s'y engager, il faut l'assister, l'accompagner, dit-il, tout en le contrôlant pour éviter qu'il fasse n'importe quoi. Par ailleurs, Abdelmadjid Attar confirme que l'Algérie dispose d'une quantité de 22 000 milliards de mètres cube de gaz de schiste, mais leur exploitabilité n'est pas prouvée, au plan financier et sans toucher à l'environnement et aux ressources en eau. Il rappelle également qu'il y a encore en Algérie 3 500 milliards de mètres cube de gaz naturel et 1, 7 milliards de tonnes équivalent-pétrole liquide, et s'ils sont destinés, ajoute-t-il, à satisfaire les exportations pour pourvoir aux importations et à satisfaire la consommation interne, l'extinction se fera avant 30 ans, mais si l'économie devient indépendante de la recette pétrolière, on en aura jusqu'à 2050 ou 2060 ans encore. Pour lui, le malheur n'est pas le pétrole mais c'est la gouvernance, au contraire le pétrole a permis de tenir.

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