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Gel de la production : une option désormais possible
L'Arabie saoudite et la Russie signent un accord pour stabiliser le marché pétrolier
Publié dans Liberté le 06 - 09 - 2016

Selon Abdelmadjid Attar, vice-président de l'Association algérienne de l'industrie du gaz et ancien P-DG de Sonatrach, ce n'est pas seulement le niveau de l'Opep ou non-Opep qui décide des prix.
L'Arabie saoudite et la Russie ont conclu, hier, un accord de coopération en vue de stabiliser le marché pétrolier, qui pourrait passer par un gel des niveaux de production, sans toutefois envisager de mesures
concrètes dans l'immédiat. Le marché a fortement réagi à l'information. Le cours du Brent de la mer du Nord a bondi de près de 5% jusqu'à 49,40 dollars le baril avant d'effacer une grande partie de ses gains rapporte l'agence Reuters. Le prix est retombé par manque de mesures concrètes.
Il s'échangeait à 47,39 dollars à 12h19 GMT, en hausse de 1,2% sur la journée. Intervenant hier sur les ondes de la radio Chaîne III de la Radio nationale, Abdelmadjid Attar, vice-président de l'Association algérienne de l'industrie du gaz et ancien P-DG de Sonatrach, estime qu'un éventuel accord sur le gel de la production de pétrole, lors de la réunion informelle de l'Opep, prévue fin septembre à Alger en marge du 15e Forum de l'énergie, ferait augmenter les prix du baril à 60 dollars à partir de 2017. "Tous les signaux sont positifs pour le moment", a-t-il constaté, précisant qu'il "faut attendre", les membres de l'Opep, même s'ils ont annoncé leur participation à la réunion d'Alger, n'ont pas défini leur position, citant l'exemple de l'Iran.
Pour autant, Abdelmadjid Attar affirme que ce n'est pas seulement le niveau de l'Opep ou non-Opep qui décide des prix. "Il y a d'autres paramètres", soutient M. Attar. "Nous sommes en train d'entrer dans une nouvelle ère où la consommation énergétique dans le monde va complètement changer", a-t-il ajouté. Autrefois, a-t-il indiqué, une simple grève au Nigeria entraînait une augmentation de 2 à 3 dollars du baril du pétrole.
Un début de conflit au Moyen-Orient, et c'était la crise. Aujourd'hui, ces événements n'impactent pas les cours du pétrole. M. Attar évoque au moins sept paramètres fondamentaux qui influent sur le prix du pétrole. Il y a d'abord l'offre et la demande.
L'offre est aujourd'hui supérieure de pratiquement 2 millions barils jour à la demande. Le deuxième paramètre est la production des Etats-Unis d'Amérique qui a augmenté grâce aux hydrocarbures non conventionnels. Les Etats-Unis sont devenus 3e producteur après la Russie et l'Arabie saoudite. M. Attar cite aussi la récession économique mondiale, la baisse de la consommation mondiale en énergie et le renchérissement du dollar.
L'expert estime que les pays de l'Opep ont intérêt à geler leur production actuelle et il faudrait que tout le monde respecte ce gel sur le terrain. "Il faut même réduire la production, car ce qu'on perdra en quantité, on le gagnera en prix", a-t-il suggéré, estimant que la réunion d'Alger est la dernière chance pour stabiliser les prix. Pour M. Attar, le prix ne dépassera pas 50 dollars le baril en moyenne. Mais en 2017, "si on fait le minimum", les prix pourraient atteindre 60 dollars. Mais si les producteurs ne parviennent pas à un tel accord, les prix "ne vont pas dépasser 45 dollars le baril en moyenne".
L'expert soutient qu'il faut mettre le paquet sur le gaz, relevant la position importante de l'Algérie en Méditerranée. L'Algérie a des réserves (22 000 milliards de mètres cubes) et un potentiel en gaz plus important qu'en pétrole, affirme M. Attar, relevant le recul de l'importance du pétrole dans le panier énergétique par rapport au gaz naturel et même au charbon.
L'expert note que notre pays produit 83 milliards de m3 de gaz/an et en consomme 40 milliards de m3, un niveau de consommation qui a augmenté de 300% par rapport à l'an 2000 et avec une production de l'électricité tirée toujours à 99% du gaz naturel, ce qui représente un gros problème. "Si l'on continuait à ce rythme de consommation et si on ne développait pas les énergies renouvelables, l'Algérie pourrait cesser d'exporter du gaz en 2030", avertit M. Attar, suggérant une augmentation graduelle des prix de l'énergie pour baisser la consommation.
M. R.


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