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La France butte sur le refus israélien de l'internationalisation du conflit
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 01 - 2017

La France, qui organise dimanche une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien, semble butter sur le refus israélien de l'internationalisation du conflit craignant que cela puisse inspirer l'ONU pour une nouvelle résolution.
Les autorités françaises ont multiplié des gestes, qui sont restés vains, pour amener Israël à participer à cette conférence à laquelle on annonce la présence de 70 représentants de pays et d'organisations, dont le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Jeudi, le président français François Hollande est revenu sur l'objectif de cette rencontre internationale pour «réaffirmer le soutien de la communauté internationale à la solution des deux Etats et faire que cette solution demeure la référence» de la solution du conflit israélo-palestinien, vieux de presque 70 ans, dont les négociations sont gelées depuis 2014. Voulant rassurer la partie israélienne, le président français a souligné, devant les diplomates français dans une réunion qu'il tient chaque début d'année, que la paix «sera faite par les Israéliens et les Palestiniens, et personne d'autre», ajoutant que seules des négociations bilatérales «peuvent aboutir». On a même évoqué la proposition d'une réunion bilatérale israélo-palestinienne en marge de la conférence, refusée par la partie israélienne. L'organisation de cette conférence, qui fait suite à celle tenue à Paris le 3 juin dernier et ne sera pas ouverte à la presse, a suscité le mécontentement de l'occupant israélien qui s'est violemment opposé à cette approche multilatérale qualifiée d'«imposture». Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, a estimé jeudi que cette rencontre «est une imposture palestinienne sous les auspices de la France et destinée à prendre encore plus de positions anti-israéliennes». Les Etats-Unis, alliés inconditionnels d'Israël Cependant, le rôle déterminant dans ce conflit est toujours joué par les Etats-Unis, alliés inconditionnels à l'Etat hébreu qui a occupé les territoires palestiniens malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. En décembre dernier, le même conseil a adopté à la quasi-unanimité, une résolution contre la colonisation des territoires palestiniens, exigeant l' «arrêt immédiat et complet des activités israéliennes de colonisation dans les territoires palestiniens occupés», y compris al-Qods-Est. Cette résolution a été perçue comme un camouflet pour Israël qui s'est vu condamné par la communauté internationale. Le président américain Barack Obama a estimé mardi, à quelques jours de l'arrivée de son successeur Donald Trump aux commandes du pays qui a promis de transférer l'ambassade US à al-Qods occupée, que la construction d'habitations israéliennes dans les territoires occupés «est devenue de plus en plus un obstacle à la possibilité d'une solution à deux Etats». La solution à deux Etats est, rappelle-t-on, la référence de la majorité de la communauté internationale et la conférence de Paris doit réaffirmer son attachement à cette solution. La présence de Kerry à la conférence de Paris va-t-elle changer quelque chose ? Beaucoup d'observateurs à Paris restent sceptiques d'autant, soutiennent-ils qu'il fait partie de «l'Administration partante» qui quittera ses fonctions cinq jours après la conférence. Ces mêmes observateurs rappellent que le secrétaire d'Etat américain s'est montré hostile à une rencontre multilatérale pour la recherche d'une solution à deux Etats. En France, la droite va dans le même sens en affirmant qu'il n'y avait «absolument rien à attendre» de cette conférence. «Elle est organisée parce que le gouvernement cherche de l'affichage» et «parce que l'Administration américaine sortante a besoin de laisser une forme de testament sur cette question du Proche-Orient qu'elle était incapable de résoudre», a expliqué jeudi sur FranceInfo, Bruno Le Maire (Les Républicains), le chargé des affaires européennes et internationales dans l'équipe de campagne du candidat à la présidentielle François Fillon. Un draft qui pose comme références les frontières du 4 juin 1967 Dans les coulisses de cette conférence internationale, on parle d'une première ébauche du communiqué commun qui devra être validé par le sommet qui "condamne la politique de colonisation et d'expansion en Cisjordanie et à (al-Qods), la désignation des terres à l'usage exclusif des Israéliens et les blocages du développement palestinien [à] qui érodent la viabilité des deux Etats». Des sources médiatiques évoquent également une autre version qui pose comme référence les frontières du 4 juin 1967. Les participants à la conférence, selon le brouillon, assurent ne reconnaître «aucune autre modification que celle qui naîtrait d'un accord entre les deux parties sur la base d'un échange de territoires». A titre de rappel, en juillet dernier, un rapport du Quartette pour le Proche-Orient avait souligné l'impact destructeur de la colonisation et de la violence qui menacent la solution des deux Etats, considérée par la communauté internationale, «la seule possible». Les rédacteurs de ce rapport ont estimé qu' «il est encore plus indispensable de rappeler ces fondamentaux et le consensus très large dont ils font l'objet dans la communauté internationale», une position soutenue également par les animateurs de la diplomatie française qui recommandent carrément à la France de reconnaître l'Etat palestinien.

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