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Mascara : l'arrachage de la vigne de cuve complètement parachevé
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 03 - 2017

La viticulture, aussi loin que l'on remonte dans l'histoire on constate que pour l'intermédiaire des migrations humaines, la vigne était l'une des cultures les plus riches de l'humanité et également le symbole du paysage et de la civilisation méditerranéenne.
La vigne en Algérie a toujours mis en valeur les lienset les courants migratoires avec l'évolution et l'enrichissement de l'encépagement. En 1838, le vignoble algérien, a atteint son apogée de 400 000 hectares pour une production d'environ de 2 750 000 tonnes de raisin frais soit un rendement moyen de 69 qx/ha. Depuis trois décennies, le secteur viticole a connu des bouleversements profonds qui se sont manifestés par une importante régression de surfaces et de rendements. Cette spéculation a toujours été la première vocation de la wilaya dont les superficies étaient de l'ordre de 19 300 hectares en 1975 réparties par cépages comme suite : Vigne de cuve 13 100 ha soit 68%, vigne de table 4 600 ha soit 24%, et la vigne à raisin sec 1 600 ha soit 8%, sont passées à 6 928 ha en 1977 avec une surface en rapport de 5 343 ha. Cette diminution a été la résultante de différentes contraintes d'ordre structurel, conjoncturel voir même politique : vieillissement du vignoble qui s'est répercuté par un faible rendement, la reconversion du vignoble de cuve en raisin de table durant les années 1982 à 1988, principalement au niveau du secteur privé. L'installation de la période de la sécheresse et l'important arrachage illicite du vignoble dans la région, ainsi que le faible taux de reconstitution, des facteurs qui ont engendré de «graves conséquences sur le plan socio-économique» dans cette région de l'Algérie profonde. Réduction des exportations des produits vitivinicoles, perte d'emploi, dégradations des sols par l'érosion provoquant l'envasement des barrages, que connaît d'ailleurs, la wilaya de Mascara, l'occupation illégale des terres agricoles par l'urbanisation anarchique. Ce qui a contraint les divers viticulteurs de la région a basculé vers la mise en place des cultures de substitution peu adaptées a la spécificité du terrain, ce qui entraînera de grandes disparités dans la collecte selon les régions touchées par le basculement dans le vide via une décision politique infantile. La crise de la filière vini-viticole, qui va en s'aggravant, semble avoir atteint un point de non retour, et ce, malgré des décisions politique érigées en catimini pour l'évolution des surfaces et des productions viticoles dans les régions ciblées par les arrachages, ou parait-il, une opération qui permettra de promouvoir le développement de certaines zones rurales, a l'exemple du fameux projet « agropole », ainsi que d'autres, tombés à l'eau, pour ne dire «fictives », qui consiste à améliorer les conditions de vie des autochtones. Pour l'instant on a du mal à y voir clair dans la filière, quand on sait que les conditions à freiner le mouvement des populations rurales qui migrent a la recherche de l'emploi sont de plus en plus élevées vu que les plans d'action initiés par la tutelle n'ont pas été maîtrisé par les pouvoirs publics au niveau local. En effet, la rentabilisation des infrastructures existantes non utilisées par la réalisation d'un programme ou plutôt d'un «mégaprojet» qui se déroulera sur une période de six (06) ans et a débuté durant la fin de l'exercice de 1996, portera sur un volume de 6 000 hectares reparties comme suit : raisin de table 2 500 ha, raisin sec 1 000 ha, et le raisin à cuve 2 500 ha. L'achèvement de ce «mégaprojet», qui était prévu à la fin de l'année 2002, conformément à un plan d'action, connaît à l'heure actuelle des retards dus aux manques surtout de professionnalisme, mais aussi à beaucoup de ratages dans la consolidation du programme en question. Pour les observateurs, la consolidation d'un tel programme exige la mobilisation des moyens de réalisation conséquents notamment : les plants, les chaînes de défoncement et surtout l'étude du sol qui malheureusement n'a pas été pris en considération dès le début du coup d'envoi du projet. Des centaines d'hectares de parcelles qui ont été exploités en céréalicultures ont été transformés indéniablement en viticulture, notamment dans la région de Ghriss, Oued -Taria et Ain-Fekan, où le taux de réussite a connu des défaillances notoires. Concernant la production de plants racinés au niveau de la wilaya de Mascara par la ferme pilote était de 1 347 000 plants en 1992, est passée à 251 000 plants en 1997. La cause principale est la disparition des champs de pieds de mère (CPM) détenus par les (ex-DAS), et abandonnés après l'organisation des terres du domaine national. Ces champs pieds de mère ont constitué entre 1992 à 1997 une semence d'approvisionnement en boutures de la ferme pilote, d'une superficie de 60,27 hectares et fautes de ressources hydriques, notamment, par une fin de non-recevoir des autorités pour la réalisation d'un forage à débit satisfaisant, par qui est conditionné la réussite de la production de plants racinés, a obligé les responsables de la ferme pilote à procéder à l'arrêt systématique de la production. Dans un autre contexte, il y a lieu de souligner qu'en matière de diversification des différents cépages, les services techniques se proposent de vulgariser de nouveaux cépages introduits par la station «Itaf» de la daïra de Tighennif, un institut au débouché traditionnel des plants de vignes et autres plants fruitiers sert principalement l'agriculture local et extra local, vu le sérieux dans la recherche mais également attentifs au maintien des protections, notamment en ce qui concerne les plants racinés. Pour le projet viticole initié par l'Office national de commercialisation des vins «ONCV» qui vise une superficie de 2 5O3, 89 hectares, dont environ 1 389, 92 ha en propriété a été réalisé entre la période 1997/2004, et qui a coûté la bagatelle somme de 712 397 012,28 DA, vise essentiellement la quantité et la qualité des produits potentiellement exportable. Quatre opérations importantes ont été entreprises dans la mise en œuvre du mégaprojet, ou le défoncement sur une superficie de 1 036 ha, l'épandage d'engrais sur la superficie traité, l'épierrage et la mise en place de clôture aux fins de protection des terres cibles par le projet de réhabilitation. Concernant la mobilisation des ressources hydriques, le projet viticole «ONCV-MASCARA», vu les faibles précipitations pluviométrie, s'est matérialisé par la réalisation de deux (O2) forages d'une capacité de 12L /S, fonçage de deux puits, plus onze (11) bassins d'accumulations d'une capacité totale de 2 670 m3 et cinquante huit hectares (58) hectares en équipements réseau d'irrigation en goutte à goutte en plus de plusieurs autres matériels hydro agricoles. Le montant alloué à ces opérations par qui est conditionnée la réussite du projet s'est élevé à 26 762 284,55 DA. L'opération de l'achat de plants et de leur mise en place sous terre par des actions de consolidation et d'homogénéisation, tels que : le remplacement des plants manquants et le greffage des plants racinés demeure énormément élevé. Des spécialistes estiment que l'achat des plants représente prés de 40% des dépenses globales du projet. Le coût global de l'opération a été estimé dans la fourchette de 266 886 969,24 DA. Toujours dans le sujet des plantations, des défaillances ont été relevées sur le plan des réalisations dans le chapitre du respect du cahier des charges entre l'Office national de commercialisation des vins et les entreprises de prestations, où il a été stipulé ou plutôt exigé un seuil de réussite de «85%». On parle dans certains endroit d'un taux de non-réussite qui avoisine les 70%.....ce qui implique que les prestations qui ont été pris dans les tenailles de l'échec seront purement et simplement remplacer par d'autres plants. Les entreprises en question, se sont rétractées en rompant le contrat pour diverses raisons dont le cahier des charges ne fait nullement mention. Des actions en justice ont été entamés vu que plus de quatre vingt(80)hectares sont toujours en attente de travaux de remplacement et de greffage. L'Office national de commercialisation des vins qui dispose de plus de 1 200 hectares appartenant a des privés en convention avec l'Oncv produisant une récolte d'environ 16 000 qx de raisin de cuve. Au niveau de la cave Selatna, la vinification par macération carbonique des vendanges a été introduite pour un vin de qualité. Les responsables de l'ONCV, et ce, depuis 2002, ont opéré un changement radical de procédé en améliorant la question de la vinification 'classique, c'est-à-dire le foulage de la vendange et fermentation microbienne. Dans ce contexte, un bureau étranger «Viti-Conseil» de Bordeaux, a été retenue comme étant un partenaire pour le suivi, études et les analyses. L'agriculture biologique qui touche environ 170 hectares menée en culture viticole biologique communément appelée «Vin Bio», très prisé dans le modèle de consommation du monde occidentale et notamment issus des pays de la Communauté économique européenne (CEE). Cette nouvelle technique qui sera adopté pour l'ensemble du projet vu que les relations de coopération sont établies avec l'organisme de certification des produits agricoles «Bio-Ecocert-UE», appuyées par des visites d'inspection et de recommandations techniques. (A suivre)

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