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Les chambres froides font des ravages
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 03 - 2017

Depuis l'application des nouvelles dispositions relatives à la révolution agraire et qui ont débouché sur le démembrement des domaines autogérés, force est de constater que le gaspillage des produits agricoles est presque éradiqué. Car les nouveaux attributaires des exploitations agricoles collectives (EAC), ou exploitations agricoles individuelles (EAI) ont quasiment tourné le dos a l'ancien système en optant pour une nouvelle mentalité dans la gestion de leurs biens.
En effet, l'ère des offrandes, de l'anarchie, de l'absentéisme, de la course aux postes de président, délégués et du laisser-aller, a disparu au profit d'une attitude plus rigoureuse s'agissant de gérer les récoltes. Et une concurrence loyale qui est exercée par les nouveaux propriétaires des biens des ex-domaines convertis. Les mêmes pratiques sont opérées chez les attributaires, qu'ils soient en «collectif» ou en «individuel»; car bien souvent, dans de pareilles circonstances, les membres d'une même famille sont regroupés au sein des exploitations collectives et associés dans ce contexte. En épousant une telle culture, les nouveaux barons de l'agriculture ont renforcé les alternatives pour le développement du secteur. Une vocation de la wilaya de Mascara qui dispose de plus de 175 chambres froides disséminées a travers son territoire et qui font des heureux. Ce qui qui leur ont permis d'améliorer considérablement leur situation sociale. Opérant ainsi le grand bond, de la situation d'ouvriers agricoles à celle de propriétaires terriens, ils font aujourd'hui la pluie et le beau temps. Ainsi la zone industrielle, sise sur la route de Tizi (Mascara), des pseudos-industriels se sont convertis en agriculteurs et bailleurs de patates via le soutien de l'état providence. Ils sont devenus des intouchables, et même protégés par les hauts responsables. Ces barons ont des appuis partout où ils se présentent, et cela au vu et au su de tout le monde. Grâce à la valorisation de leurs biens, ils se sont permis de pénétrer un nouveau monde. Celui de l'opulence caractérisé par les signes extérieurs de richesse ostentatoire, possédant des demeures cossues, des châteaux et des véhicules haut de gamme. Signe de leur métamorphose, les nouveaux nantis se rendent à leurs exploitations au volant des 4x4 qu'ils font stationner à l'ombre des arbres. Et dans ce tableau, ils sont imbattables car exerçant dans la concurrence déloyale. Cette nouvelle caste de «patatiers» n'ont jamais envisagé à développer la filière, en se lançant par exemple dans la transormation industrielle. Dans les produits surgelés. Le seul objectif, c'est la richesse rapide, quitte à affamer leurs propres concitoyens. «Leur comportement, leur vision, leur mode de gestion et leur réflexion sont identiques a celles des anciens colons», relève un ancien agriculteur qui dit être «chassé» de force par ces nouveaux barons. Et d'ajouter : «Ils effectuent des transactions aux cours desquelles ils manipulent des sommes d'argent considérables. Certes, ce renversement de situation a eu pour effet la diversification des récoltes agricoles et l'exploitation effrénéé des parcelles de terres cultivables, mais, a contrario, elle a débouché sur la libération des prix des produits qui ont enregistré une hausse vertigineuse». Cela étant dit, la pomme de terre reste un légume national, et est de moins en moins consommépar les Algériens, et ce, depuis au moins quatre années. A Mascara, la patate a fait son chemin devant le silence complice des garants de l'Etat providence. La loi face à ce phénomène persistant de spéculation est claire, ce qui donne droit aux responsables concernés a intervenir, lorsqu'il est constaté des hausses injustifiées. Malheureusement les pouvoirs publics sont absents face à une situation qui perdure. Notamment au sein des marchés des fruits et légumes où le contrôle est quasiment inexistant. Depuis un certain temps, le citoyen n'a plus droit à la patate, tant le prix de ce légume a connu une hausse exponentielle. La wilaya de Mascara est pourtant le «grenier» national de la patate....

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