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Absence d'une politique de santé
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 06 - 2017

Ne dit-on pas chez nous l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Malheureusement dans le secteur de la santé, personne n'est à sa place et les infirmiers, les aides-soignants, les agents de sécurité, et même parfois les mécdecins ne respectent nullement le serment d'Hyppocrate.
Ainsi donc les infirmiers, les aides-soignants, les mécdecins et tout homme de blouse blanche devraient créer dès l'accueil du malade, les conditions de l'apaisement de son mental afin que démarre toute la complexicité de la trajectoire de la guérison qui va de l'accueil à l'administation du médicament approprié en passant, bien sûr, par des séries d'étapes du diagnostic du mal ou des maux dont il souffrait. Le mauvais accueil est un comportement inapproprié du personnel médical, c'est le mal des hopitaux, des scènes désagréables et des comportements inadmissibles, l'hopital est un lieu d'apaisement pour les malades et le médecin. C'est vrai qu'il y a de très bons mécdecins qui donnent la joie de vivre aux malades et qui apaisent leurs douleurs avec seulement un accueil qui démontre le sens élevé de leur professionnalisme, ce qui n'est pas le cas pour tout le monde car ils existent d'autres qui aggravent la douleur du patient par un mépris ou un manque de respect à sa personne. Les patients ont besoin d'être calmes, consolés, malheureusement nous assistons à des comportements désobligeants qui ternisent ce noble métier et dire que l'accueil dans un secteur sanitaire s'avère le premier traitement. Il s'agit ici de la façon dont certaines structures hospitalières accueillent les malades, sans langue de bois aucune, dénonçons cette pratique car certains hôpitaux et centres de soins intégrés sont en train de devenir de très mauvais exemples et cette manière de faire peut aggraver la souffrance d'un patient. Les Algériens sont désemparés, ils ont peur de tomber malades, ou d'avoir un membre de la famille dans la même condition : la raison est que ces derniers font un diagnostic négatif du système national de la santé, de la formation médicale. Les médecins ne font pas preuve d'une conduite exemplaire et d'une rigueur morale à la mesure de la noblesse de la profession médicale. Nous savons tous que se rendre aux urgences d'un hôpital est souvent un réflexe spontané en cas de chute, d'accident ou encore de problème de santé devant être traités sans attendre, malheureusement une fois sur les lieux, les accompagnateurs et le patient s'impatientent à cause de la mauvaise prise en charge, par l'accueil glacial du personnel médical. Les malades sont dans le désarroi et la raison qui les pousse à préférer se rendre dans un secteur sanitaire étatique (EPH, polyclinique, EPSP et autres) est le fait des augmentations des differentes prestations médicales chez les mécdecins géneralistes, les spécialistes et les laboratoires d'analyses médicales sans oublier les médecins radiologues. «Il est quasiment impossible de se faire soigner dans notre propre pays car maintenant avec l'augmentation des tarifs de soins médicaux, nous avons vraiment ressenti ce qu'est la crise. Avant nous ne faisions pas grand cas de l'augmentation des carburants, tabac, denrées alimentaires, mais maintenant que notre santé en est touchée, on est dans l'angoisse, car elle n'a bien evidemment pas de prix», affirme un malade tout en ajoutant : «Je me suis rendu à maintes reprises chez un medecin spécialisé à cause de ma prostate, il m'avait demandé par deux fois de faire des analyses, il m'a mis sous traitement avec la pose d'une pochette à uriner. Cependant pour l'opération chirurgicale, il m'avait savoir qu'il allait me prendre en charge dans une clinique privée et à quel prix. Certes, la santé n'a pas de prix mais que voulez- vous je ne dispose pas de la somme demandée, alors je me suis tournée vers le secteur étatique et jusqu'à présent je n'ai pas pu obtenir un rendez-vous ! L'interlocuteur, retraité avec une maigre pension et souffrant d'une hypertrophie de la prostate, sans compter les nombreuses douleurs liées à une arthrose, son etonnement fut grand lorsqu'il se présenta dernièrement), il faut mettre fin à cette pratique qui dérange à la fois les malades. Faut-il avoir de la maârifa pour pouvoir se soigner. Nos concitoyens ne savent plus à quel saint se vouer. Comment expliquer qu'une femme enceinte qui se fait examiner chez des gynécologues dans le privé et qui deboursse de l'argent se voit abandonnée à la dernière minute pour pouvoir accoucher. La patiente est trimbalée d'un hôpital à un autre afin de trouver une oreille attentive pour être prise en charge. Là aussi, on applique le régionalisme : «Vous auriez dû vous rendre à l' hopital de Bordj-Ménaiel ou celui le plus proche de votre wilaya». Cessons cette mentalité rétrograde surtout si le malde se trouve dans un état critique et certains propos malveillants des agents de la santé à l'endroit du malade.

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