La bibliothèque principale de lecture publique Malek-Bennabi d'Aïn Témouchent a abrité, jeudi dernier, les premiers ateliers nationaux de formation à la gestion qualitative des bibliothèques publiques. Cette manifestation parrainée par le ministère de la culture à laquelle ont participé 42 directeurs de bibliothèques publiques du territoire national. Selon Mendjour Hacène, sous-directeur au ministère et président de cette journée de formation, «le ministère de la Culture organise périodiquement des rencontres nationales dans les régions du pays dans le cadre de la promotion de la lecture et suivi des travaux des services au sein des bibliothèques. Et aussi pour l'amélioration de la prestation fournie aux clients. Nous avons au menu des ateliers dans plusieurs domaines englobant la gestion administrative et financière de la bibliothèque, l'amélioration de la fonction des agents de la bibliothèque, l'amélioration de la qualité de service public. Au total, 2 millions de lecteurs sont adhérents dans ces bibliothèques. » Plusieurs interventions ont été animées par des spécialistes en la matière. Durant le débat, les intervenants ont soulevé le manque de travailleurs professionnels à partir de l'accueil du client jusqu'au bibliothécaire. Un client de la bibliothèque publique a proposé aux gestionnaires des bibliothèques de réunir toutes les commodités du confort afin que le lecteur se mette à l'aise dans sa lecture ou sa recherche. Il a souhaité qu'il y ait une cafétéria pour prendre un café ou une boisson gazeuse, des photocopieurs, etc. Selon les interventions, seules les bibliothèques publiques principales sont gérées par un statut. Il existe 14 espaces de lecture publiques en Algérie : bibliothèque, zaouia, communale, rurale, communale, etc. soit au total 1 552 bibliothèques. Malheureusement, la lecture publique en elle même pose une problématique. La majorité des Algériens ne s'intéressent pas à la lecture et encore plus ils préfèrent la lecture électronique au lieu de se déplacer aux bibliothèques publiques. En d'autres termes, les responsables des bibliothèques devront militer pour attirer le maximum de lecteurs algériens dans ces lieux publiques puis on en parle de la qualité de prestation. Parmi les avis des directeurs des bibliothèques enregistrés citons : Gana El Khemissi, directeur à Mila. «C'est une bonne initiative pour la continuité et l'échange des expériences entre les directeurs et les spécialistes pour arriver à mieux gérer afin de satisfaire le citoyen. Malheureusement, les bibliothèques communales dans la wilaya de Mila sont inexistantes.» Daou Ali Mebarek,directeur à Ghardaïa : «Aujourdhui, l a bibliothèque a un rôle dans le développement social. Il existe 13 bibliothèques communales qui n'ont pas de statut.»