L'Université Saâd-Dahleb de Blida et le CRAAG, de concert avec les universités de Pavia (Italie) et de Porto (Portugal), mènent conjointement un projet sur l'utilisation des technologies de l'information par la réduction du risque sismique au niveau de la wilaya de Blida. Ce projet financé par l'Union européenne (ITERATE) regroupe des chercheurs de différents pays impliqués, de même que de nombreux étudiants en doctorat et master grâce à l'utilisation des outils modernes de la communication (application smartphone). Il permettra d'intégrer l'ensemble des informations nécessaires à la connaissance du risque sismique au niveau de la wilaya de Blida et aussi de la restituer sous forme de système d'information géographique nécessaire à la gestion du risque. Cette restitution des données du risque sismique est largement utilisée aujourd'hui dans plusieurs métropoles à travers le monde exposées au risque sismique. Le projet d'utilité servira aussi les institutions universitaires engagées dans la formation et la recherche mais doit aussi servir comme outil d'aide à la prise de décision lors des plans Orsec et pour la formation du grand public. A cet effet, un atelier de présentation et des changes a été organisé lundi à l'Université Saâd-Dahleb, ce qui a suscité un intérêt particulier de la part de nombreux étudiants présents. Selon, le recteur de l'Université Mohamed Tahar Abadlia, ce projet ITERATE est un projet de recherches se base sur l'expertise nationale du CRAAG avec l'implication des chercheurs de l'Université de Blida 1 et celles des deux établissements européens. Un débat enrichissant a animé cet atelier démontrant ainsi l'intérêt que les trois pays partagent beaucoup de choses en surface tels que la mer méditerranée, le climat, l'histoire et la culture. L'orateur souligna également que ces trois pays se partagent aussi dans les couches profonds de la lithosphère. Cette faille entre la plaque tectonique africaine et celle eurasiatique ainsi que les séismes provoqués par le mouvement perpétuel des deux plaques. Au cours de ces travaux, on a appris que la terre ne cesse de trembler et d'ailleurs le CRAAG et tous les centres et observatoires à travers le monde enregistrent chaque jour des centaines de mouvement à des magnitudes diverses.