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«Quelle politique de l'emploi pour l'Algérie, face à la 4ème révolution technologique mondiale 2017/2020/2030 ?»
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 12 - 2017

Cette présente contribution dont une longue analyse sur ce sujet paraîtra dans le quotidien américain American Herald Tribune et le site européen Mena/Forum en anglais, à l'invitation de la Confédération générale des entreprises algériennes, de la Confédération Fondation Jobs For Africa, pour la mise en œuvre du livre blanc pour l'emploi en Afrique et de la réunion préalable du sommet pour l'emploi et les compétences de la Commission du travail et des affaires sociales de l'Union africaine, qui a pour objet d'analyser la nouvelle politique de l'emploi de l'Algérie face à la quatrième révolution économique mondiale (1)
Le rapport préliminaire du Fonds monétaire international (FMI) du 19 avril 2017 sur les perspectives économiques mondiales est négatif pour l'Algérie, comme conséquence directe du ralentissement économique, en 2016, la croissance du PIB réel a été très solide, à 4,2%, mais la situation devrait fortement se dégrader. Selon les mêmes projections, le taux de croissance du Pib réel devrait atteindre, en moyenne, 1,2% durant la période 2017-2019. Pour 2017, la BM anticipe une croissance de 1,5% qui va se réduire à 0,6% en 2018 avant de remonter à 1,5% en 2019 en 2017 et atteindre seulement 1,4% du PIB en 2018. L'évolution de la balance commerciale suit également l'évolution du cours des hydrocarbures où nous avons assisté à une relative baisse des importations ont évolué ainsi en dollars US courant selon les statistiques douanières algériennes en milliards de dollars en 2010 à40,47 milliards de dollars, 47,27 pour 2011, 50,37 en 2012, 55,02 en 2013, 50,58 en 2014, 51,50 en 2015 et 46,72 milliards de dollars avec un total importation de biens non compris les services entre 2000/2016 de 498,12 milliards de dollars US. L'ensemble des données précédentes tenir tenant compte de l'importation des biens, mais également des importations de services et des transferts légaux de capitaux, le document de référence étant la balance des paiements. La différence entre les recettes et les importations de biens nous donne 300,24 milliards de dollars US. A ce montant il faudrait soustraire les 122 milliards de dollars de réserves de change au 31/12/2016 restant 188 milliards de dollars. Si nous prenons en moyenne que le montant annuel de sorties de capitaux légaux est de 3,5 milliards de dollars an pour 16 ans, nous aurons 56 milliards soit une sortie de devises pour les services d'environ 244 milliards de dollars entre 2000/2016 soit une moyenne annuelle de 8,11 milliards de dollars. Aussi le total de sortes de devises entre 2000/2016 a été de 742 milliards de dollars pour les importations de biens(498) et services(244) et environ 800 milliards de dollars incluant les transferts légaux de capitaux. Le rapport préliminaire du Fonds monétaire international (FMI) du 19 avril 2017, le solde extérieur courant de l'Algérie devrait sensiblement se réduire en 2017 et 2018. Déficitaire à hauteur de 16,4% du PIB en 2016, ce solde extérieur devrait se réduire à 12,3% cette année. En 2018, le déficit devrait encore se résorber à 10,2%,, mais resterait néanmoins équivalent à un peu plus de 15 milliards de dollars, avec deux hypothèses, de la réduction du déficit extérieur, une réduction drastique des importations et une légère remontée relative des cours des hydrocarbures. Cela est nettement perceptible avec la baisse des réserves de change et la cotation du dinar,bien que le niveau d'endettement extérieur reste historiquement faible, à avec 2,45% du PIB, soit 3,85 milliards de dollars, selon les données de la banque d'Algérie en date du 12 avril 2017. Les réserves ont évolué ainsi : 162,2 milliards de dollars en 2010, 182 en 2011, 190 en 2012, 194 en 2013, 180 en 2014, 144 en 2015 et 114 en 2016 et environ 109 milliards de dollars février 2017. Quant à la cotation du dinar, corrélée fortement aux réserves de change via les rentrées de Sonatrach, elle a été de 74,39 dinar s un dollar en 2010, 72,85 en 2011, 77,55 en 2012, 79,38 en 2013, 80,52 en 2014, 100,46 en 2015 et 109,47 en 2016 et le 24 avril 2017 à 109,87 dinar s un dollar et 117,99 un euro contre 1985/190 dinars un euro pour le marché parallèle. Enfin quel impact sur le niveau de l'inflation ? L'inflation selon les données officielles a évolué ainsi : 2% en 2010, 1,9% en 2015, 5,0% en 2010, 4,5% en 2011, 8,9% en 2012, 33,3% en 2013, 2,9% en 2014, 4,8% en 2015 et fin décembre 2016 à 6,4%. L'inflation accélère la concentration excessive du revenu national au profit d'une minorité rentière au détriment des profits productifs et des revenus fixes avec la détérioration du pouvoir d'achat de la majorité. Pour se prémunir contre cette dépréciation qui engendre inéluctablement l'inflation, et donc la détérioration du dinar algérien, l'Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l'immobilier ou l'or, mais une partie de l'épargne est placée dans les devises. C'est un choix de sécurité dans un pays où l'évolution des prix pétroliers est décisive. Sans les subventions, mal ciblées et mal gérées, le plus pauvre bénéficiant autant que le riche, et facilitant le trafic aux frontières, l'Algérie étant un des plus gros importateurs au monde de céréales, grâce aux hydrocarbures, le taux d'inflation serait beaucoup plus élevé que le taux officiel. La perception de l'inflation est différente d'un ménage qui perçoit le SNMG environ 200 euros consacrant plus de 70% de son revenu aux produits de première nécessité que celui qui perçoit 10 000 euros ou plus net par mois. A suivre

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