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Festival d'Annaba du film méditerranéen
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 03 - 2018

Le réalisateur tunisien Ridha Behi, invité d'honneur de la 3e édition du Festival d'Annaba du film méditerranéen (FAFM) a présenté jeudi soir son film «Zahrat Haleb» (La fleur d'Alep) parmi les quatre films cinématographiques qu'il a proposé lors de ce rendez-vous.
«Zahrat Haleb», le dernier film de Ridha Behi et dont le rôle principal a été confié à la star tunisienne, Hind Sabri a traité du phénomène de «l'extrémisme religieux et la problématique du djihad dans groupes armés en Syrie». Très attendu par le public, et qualifié par un cinéphile de film "courageux", Zahrat Haleb, d'une durée de 96 minutes zoome sur une mère (Hind Sabri) fière de son fils unique, passionné par l'art et la musique mais le comportement du jeune change radicalement et bascule dans l'extrémisme et rejoint les groupes armés en Syrie.
Décidée à récupérer son fils, coûte que coûte, la maman affolée part à la recherche de son fils, en intégrant les rangs d'un groupe armé comme infirmière. Zahrat Haleb est un «long cri assourdissant des mamans dont les enfants meurent dans une guerre obscure», a indiqué le réalisateur Ridha Behi lors du débat organisé à l'issue de la présentation du film, précisant que le choix du titre «Zahrat Haleb» reflète la tragédie des jeunes qui meurent à la fleur d'âge dans la guerre. L'invité d'honneur de la 3ème édition du Festival d'Annaba du film méditerranéen présentera également ses trois films «Chams Ediyaâ» (Soleil des hyènes), «Al Sounounouwat la tamout fil Qods» (Les hirondelles ne meurent pas El Qods) et «El Olba sihriya» (La boite magique).
Un film sur l'histoire de la Cinémathèque d'Alger
Le film «Mon histoire n'est pas encore écrite», de la réalisatrice française Jacqueline Gozland, projeté jeudi en avant-première dans le cadre de la compétition officielle du film documentaire du festival méditerranéen d'Annaba (FAFM) a fait renaître dans la mémoire des cinéphiles l'histoire et la dimension de la «Cinémathèque d'Alger», reflétant le cheminement de cette source de rayonnement auprès des artisans du 7ème art. Projeté à la cinémathèque d'Annaba, ce film documentaire retrace l'histoire de la cinémathèque d'Alger qui a vu le jour pour incarner une source de rayonnement culturel et artistique et devenir un espace d'accueil et de découverte du cinéma international, a affirmé Jacqueline Gozland, dans une déclaration à l'APS.
Ce film, une production franco-algérienne datant de 2017, d'une durée d'une heure et seize minutes, a nécessité le recours aux archives et à des témoignages vivants de cinéastes et de critiques, tels que Ahmed Bejaoui, Lyes Meziani, Farouk Beloufa, Sid Ahmed Agoumi et Jean Douchet, concernant les étapes historiques qui ont insufflé la dynamique de la cinémathèque d'Alger, tout en soulignant la relation forte et particulière qui a uni cet établissement au public. Dans le cadre du programme du premier jour de la compétition de la nouvelle édition du festival, consacré au film documentaire, la cinémathèque d'Annaba a abrité la projection du film «Goût de ciment», du réalisateur syrien Ziad Kalthoum.
Production libano-syrienne de l'année 2017, ce film documentaire raconte le quotidien d'un groupe de réfugiés syriens qui travaillent dans un chantier de construction et vivent dans une situation difficile imposée par les affres de la guerre, et dont le cœur frémis au rythme des bombes qui détruisent leurs terres. Durant 85 minutes, ce film met l'accent sur les conditions de ces réfugiés, sur leur lieu de travail et leur attachement au rêve d'un possible retour à la vie et de l'espoir sur leur terre. S'agissant de la catégorie des longs métrages, inclus dans la sélection officielle pour le prix du «Anab d'or», le théâtre régional Azzedine Medjoubi a accueilli la projection du film «Sheikh Jackson» du réalisateur égyptien Amr Salama, où durant 90 minutes, le public annabi et les cinéphiles ont eu droit à un psychodrame traitant de la question de l'extrémisme religieux.
Session de formation au profit de 30 amateurs
En marge des projections, une session de formation dans les techniques cinématographiques a été organisée au profit de 30 amateurs du 7ème art à la maison de la culture Mohamed Boudiaf d'Annaba. Cet atelier, ouvert jeudi, s'inscrit dans le cadre du programme du festival d'Annaba du film méditerranéen (FAFM) portant «accompagnement et formation des amateurs du 7ème art», a déclaré à l'APS l'encadreur de ce stage, Ahmed Hamel. Il a également précisé que les participants à cette session formeront trois groupes regroupant chacun 10 jeunes et ils seront formés dans les spécialités du son, du tournage et du montage audio-visuel.
Devant se poursuivre jusqu'au lundi prochain, cet atelier de formation a pour but de «former les jeunes amateurs dans les techniques cinématographiques nécessaires à la production des courts métrages et ce en vue de leur permettre de concrétiser leurs projets dans le domaine du cinéma», a fait savoir M. Hamel. Ce stage permettra également d'ancrer une culture de formation devant accompagner cette manifestation culturelle a estimé de son côté, l'acteur, Hassan Kechach, au cours de sa visite à cet atelier, avant d'insister sur l'importance de la formation des jeunes talents pour relancer les métiers du cinéma.
La 3ème édition du festival d'Annaba du film méditerranéen englobe dans son volet formation une session destinée aux professionnels dans la production du film documentaire, la réalisation et le tournage, a-t-on noté, précisant que cet atelier sera encadré par des réalisateurs et des cinéastes belges.
Il est à signaler que le programme de formation du FAFM dans sa 2ème édition a permis de former, d'encadrer et d'accompagner un groupe de jeunes amateurs d'Annaba dans la production de six (6) courts métrage projetés, au cours de l'édition de l'année 2018 dans la catégorie «Annaba cinéma».


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