Cette année les opérations d'abattage seront effectuées au niveau des abattoirs d'Hussein Dey (Ruisseau), des Eucalyptus (frères Bouteraa), d'El Harrach et de Zeralda, qui sont dotés de tous les moyens nécessaires. En effet, l'établissement public de l'organisation des abattoirs a consacré toutes les moyennes nécessaires pour le bon déroulement de la fête de l'aid el adha prévu les 21 et 22 août. Le directeur de cette institution a souligné que l'abattoir du Ruisseau réceptionne le premier jour de l'Aid plus de 850 moutons, et environ 200 têtes de vaches. Concernant l'aspect sécuritaire, les services de wilaya ont consacré 10 agents de sécurité au niveau de cet abattoir. Ainsi plus de 150 vétérinaires veilleront au contrôle des opérations d'abattage au niveau des abattoirs d`Alger, notamment au respect des conditions d`hygiène. Pas moins de 143 vétérinaires seront mobilisés au niveau des communes, 15 au niveau des abattoirs, 4 vétérinaires affectés à la brigade mobile et un vétérinaire pour assurer la permanence au siège de la direction de l'agriculture. Des permanences seront également assurées par les services vétérinaires de wilaya au niveau des APC et des sites d'abattage, tandis que des brigades mobiles, composées de vétérinaires et de techniciens, effectueront des tournées dans les différents lieux susceptibles d'abriter des opérations d'abattage. Entre autre, les citoyens doivent savoir que des vétérinaires sillonnent les différents quartiers de leurs communes et qu'en cas de doute concernant la bête de sacrifice, une permanence est notamment assurée au siège de la commune. Il a enfin rappelé que les moutons destinés à la vente et qui proviennent notamment de Djelfa, Msila, Laghouat, Médéa, et de Tiaret sont sains et ne sont porteurs d'aucun signe de maladie contagieuse. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a mis en garde, la semaine écoulée, contre les risques de contamination par le kyste hydatique lors du sacrifice du mouton. Le sous-directeur de la prévention au ministère de la Santé, Youcef Tarfani, a mis l'accent sur l'importance d'examiner avec précaution le mouton sacrifié, afin d'éviter une éventuelle contamination par le kyste hydatique, notamment pour les familles qui procèdent au rituel du sacrifice, en dehors des abattoirs communaux et sans consulter un médecin vétérinaire. Le kyste hydatique est une dangereuse maladie parasitaire, transmissible par les animaux, tout comme la Leishmaniose, la brucellose et la rage, et caractérisée par le développement chez l'homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d'un ver appelé Taenia ou Echinococcus granulosus.