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Les producteurs de volaille veulent plus
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 09 - 2018

La chute du coût du poulet de chair, qui malheureusement n'est pas aussi respectée qu'on le spécule, et ce, à travers des conférences et autres agrégations festives dans la wilaya de Mascara, reste à vérifier. Pratiquement les prix demeurent inaltérables c'est-à-dire peu ou prou respectés par la plupart des bouchers et autres revendeurs patentés au bras long connus sur la place publique. Les prix au niveau des revendeurs au détail oscillent entre 380 et 400 DA le kilo, et ce, en faisant fondre le déjà maigre pouvoir d'achat de la population du deuxième village de la société algérienne, fait en sorte que les contrôleurs et autres inspecteurs de la direction de la concurrence et des prix se figent.
Il faut croire que l'envie prêtée aux petits aviculteurs à l'exemple des jeunes quémandeurs de projets de la cnac-Mascara dans la filière avicole où les autorités puisant dans des fausses statistiques disaient attendre un flot de demandes, n'avait rien de massifs, encore moins d'explosifs. Les initiateurs de ce projet au niveau central en voulant faire établir ces jeunes à leur compte, espéraient en retour l'appui du monde rural dans ces diverses tentatives à la recherche d'une introuvable paix sociale par tous les moyens. Deux années durant, des dossiers qui se déhanchent entre la Cnac-Banque-Chambre de l'agriculture et vice-versa se sont volatilisés dans la lutte se déroulant dans les labyrinthes des dysfonctionnements concernés par le soutien aux jeunes sans-emploi.
La CNAC et autres subterfuges de l'emploi des jeunes demeures minées par des dossiers explosifs où la corruption a fait son chemin de prospection. Face à ce qui s'annonçait comme un échec, les responsables de la direction général au niveau d'Alger, qui ont vu des petits aviculteurs de la wilaya de Mascara, contester les inégalités dans le traitement des dossiers au niveau du triangle des Bermudes Cnac-Banque-Chambre de l'agriculture, décida une nouvelle parade précisant les nouvelles modalités en faveur de ces petits aviculteurs, et dont le matériel a été bloqué depuis plus d'une année pour des histoires débiles franchement bureaucratique. Dans la mesure de ce système hydrique accroissaient les revenus de certains zélés déliquescences dans les administrations pour des questions de pourcentage avec ces malheureux ruraux, l'agriculture algérienne sous le règne de la bureaucratie n'a pas progressé au même rythme que l'industrie.
Les rendements sont restés médiocres, héritage du passé, ce tableau a de quoi surprendre ceux qui auraient pris pour l'argent comptant les déclarations et autres faux statistiques quant à la bonne santé de l'agriculture algérienne. Ces changements de façon plus frappante dans le reste de cette tarte nationale de l'Etat providence ou beaucoup reste à parfaire, le secteur avicole, à l'exemple des autres secteurs agricoles, sont limités, voire cosmétiques, c'est-à-dire destinés à farder la réalité du terrain.
Dans ce contexte, digne du théâtre à la Vaudeville, la Chambre de l'agriculture de la wilaya de Mascara, qui doit lancer des rencontres sur ce sujet qui perdure, concernant les prix et autres problèmes des petits aviculteurs de la wilaya, n'a pas eu vent d'échos. Pour souvenance il y a de cela deux années, la wilaya de Mascara a abrité une rencontre entre le Groupement avicole de l'ouest (GAO) et les aviculteurs a vu un responsable de l'ex-Oravio, expliqué les évaluations motivantes par les garants de l'Etat, qui ont pu introduire des dispositifs moyennant de faire glisser le prix clairement exagérés de la viande blanche, qui a oscillé dans la wilaya de Mascara, entre 400 à 450 dinars le kilogramme. Ainsi, jamais de mémoire de ménagères, les prix de la viande blanche n'ont atteint de tels seuils.
Les responsables de plusieurs directoires de l'EPE-GAO, ex-Oravio, qui a certifié que le prix de la viande blanche à Sidi-Bel-Abbès et affalé au seuil de moins de 200 DA, a stupéfait les consommateurs dans cette région profonde de notre pays où le prix pratiqué par la plupart des marchands dépasse les 380 à 400 dinars par endroit. Le poulet vidé et viscéré atteint 380 DA et non pas comme certifié dans le couvert imaginaire de 200 DA le kilogramme.
Les abats, quant à eux, sont rétrocédés à 700 DA le kilogramme, unique au monde ou en Ethiopie ces abats sont gracieusement livrés aux chats et aux chiens. Selon plusieurs observateurs avertis rencontrés, qui d'ailleurs, se sont étonnés par ces déclarations éphémères diront en ces termes : «Du n'importe quoi pourvu que samousse !» L'abaissement des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA) sur les intrants rejoignant dans la production de l'alimentation avicole à l'exemple du maïs qui a vu une croissance disproportionnée de 50% et le soja de 30% étalée sur le portefeuille international, ont été les extrémités pour les décideurs de modérer les prix de ce produit à large consommation destiné à la troisième couche de la population algérienne. Si les exonérations ont permis à certains producteurs connus sur la place publique de s'enrichir à outrance, l'ensemble des éleveurs dans la wilaya de Mascara, qui sont au nombre, paraît-il, e plus 1 600 petits intermittents producteurs de volaille disséminées sur le territoire de la wilaya de Mascara, se sont ruinés à exaction.
Ce qui n'a pas produit par voie de conséquence une baisse du prix d'achat du poulet de consommation, vu le manque de transparence, ce qui a vu par contre une baisse élancé, et ce, uniquement dans la wilaya de Saïda, où le prix de poulet de chair balance entre 215 et 220 dinars le kilogramme au niveau du marché hebdomadaire, communément appelée La Gare.
Le Système de régulation des produits de large consommation, par abréviation SYRPALAC, en inventant des définitions pour partir d'une vision idéalisée via des tempérances prises par les responsables au niveau central, particulièrement dans l'exonération des droits de douane et de TVA sur les intrants rentrant dans la production de l'alimentation avicole, a fait en sorte que des spéculateurs attitrés se sont enrichis de plus en plus de cette aubaine de l'Etat providence. Des camions entiers franchissent le territoire chérifien pour épandre des quantités énormes de mais et soja via des trabendistes, ceux qui se sont enrichis grâce aux subventions, véritable système de restitutions en termes macro-économiques. Selon des indiscrétions, le récent agencement mis en place par les pouvoirs publics a permis à l'ensemble des éleveurs à renouer leurs activités premières après les avoir délaissées, et ce, vu les tarifs douaniers ardents et la cherté des produits d'élevage pour la plupart importés en devises fortes.
Dans un autre contexte, on nous fera savoir qu'un imposant nombre conséquent 'éleveuses parmi les reproducteurs du poulet de chair qui sont dans la fourchette de 1,5 million sur la plan national et dont les éléments dominants sont les producteurs de poussins de chair évalués à 6 millions et d'environ 4,5 millions produits de l'importation. Le reliquat de la production nationale se situe à Tlemcen et Aïn Oussara où une production de l'ordre de 550 millions de poulets de chair, équivalentes à 700.000 tonnes de viandes blanches, qui paraît-il, selon le le président du directoire de l'EPE-GAO ex-Oravio, représentant un seuil de 20 kg et par habitant( ?!).
Pour les abattoirs privés qui ont foncièrement plus de monopoles dans la wilaya de Mascara ou le public demeure le parent pauvre de cette aviculture de survie a vu l'outil dans le domaine de formation, de vulgarisation afin de développer de nouvelles techniques de productions au point mort, et ce, les déclarations des uns et des autres. Les restaurants et autres gargotiers qui affichent le prix de 800 à 700 dinars le poulet rôti donne à réfléchir sur les déclarations de Boukhalfa Laala, président du directoire de l'EPE-GAO ex-Oravio. Pour la plaquette d'œufs frais du jour d'un calibre douteux, se monnaye à la criée à 260 dinars sur la place publique. Sur le papier des discours politico-politiciens, le fléchissement des prix à la grande euphorie des consommateurs, restaurants et autres apprentis pâtissiers étaient largement acquis, sinon total.
Des dérives sont constatées dans l'abattage clandestin des poulets de chair qui se pratiquent au vu et au su des responsables concernés par ce grave problème de salubrité publique, où la corruption est plus importante les règle les plus élémentaires de l'hygiène sont impossibles à respecter, tant à cause du niveau culturel que du manque de moyens techniques. La protection de la majorité des consommateurs en Algérie n'ont pas accès à cet hypothétique bouclier perdu dans la plupart des discours de ce qui sont censés de protéger les consommateurs ou des inquiétudes liées à un certain nombre de problèmes qui ont défrayé la chronique et des craintes plus ou moins fondés.
Dans les faits, elle se heurte à nombre d'obstacles matériels, sociaux et politiques. N'est-il pas vrai, quand les bourgeois sont en chemise, le peuple est tout nu ! Où est la direction du contrôle et des prix, qui pourtant, sont chichement couronnés à chaque fin du mois ?


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