L'état de environnemental à Sidi Khettab n'est pas reluisant. Cette situation, qui ne date pas d'aujourd'hui, se fait dramatique de jour en jour. Les travaux qui restent à poursuivre sont très nombreux. A commencer par l'état lamentable des routes dont la dégradation atteint l'axe central du chef-lieu de commune. Le centre-ville et les alentours sont à prendre en charge. Les carrefours de la cité nouvelle (au 1er arrêt), au niveau de la cité Khouaouna des innombrables nids-de-poule s'élargissent et se prolongent sur plusieurs dizaines de mètres, de tous les côtés de la cité dont les travaux d'aménagement sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, bien avant la dernière campagne électorale. Les fuites d'eau, même signalées, ne sont pas encore réparées. C'est le cas, par exemple, de celle de l'impasse de l'école Romane. Le marché couvert de la place 8 Mai 1945 est dans un état déplorable. Il donne l'aspect d'un gruyère piqué de tous les côtés visiblement pour des passages secrets nocturnes à des fins qu'il n'est pas difficile d'imaginer. L'intérieur n'est pas du tout à voir. Quel sera son sort avec l'exécutif actuel qui pour le moment temporise ou reporte la poursuite des démolitions des constructions illicites alors que les citoyens attendent la concrétisation des promesses de la campagne électorale. Les travaux d'aménagement de la place 8 Mai 45 ne sont pas relancés et les lieux connaissent une dégradation qui pourrait toucher toute la longueur du projet. Le boulevard Mohamed- Khemisti attend depuis des années l'aménagement de deuxième trottoir qui tarde à venir, alors que l'autre trottoir, supposé fait, a connu des travaux truffés de malfaçons. Le stationnement et le commerce informel pose un autre problème apportant sa «contribution» à cette anarchie.