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L'anarchie s'empare de la ville de Bordj-Ménaiel !
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 08 - 2018

Tout le monde est responsable de cette situation, les autorités locales, les habitants de la commune, l'absence de l'Etat et quand on dit Etat c'est les services de sécurités, les services de la gendarmerie, les responsables des secteurs étatiques et tout ce qui s'en suit : Rien n'est à sa place, l'hôtel des Finances (qui a été incendié) se trouve au milieu du centre culturel. Le service des impôts, quant à lui, se trouve à la cité Bousbaa et travaille dans des conditions des plus lamentables (des odeurs nauséabondes et des égouts à ciel ouvert sont les premiers à vous accueillir), la Conservation foncière occupe des bureaux au niveau de la Daïra, tandis que les Domaines sont installés à proximité de la kasma des Moudjahidine.
L'état environnemental à Bordj-Ménaiel n'est pas du tout reluisant. Cette situation qui ne date pas d'aujourd'hui, se fait dramatique de jour en jour. Les travaux qui restent à poursuivre sont très nombreux. A commencer par l'état lamentable des routes dont la dégradation atteint l'axe central du chef-lieu de la commune, le centre-ville et les alentours sont à prendre en charge : Bordj- Ménaiel est devenu un véritable «carnaval fi dechra», c'est une ville qu'on a toujours qualifié de ville coquette, voit son cadre de vie se dégrader progressivement ces dernières années, il s'agit là d'un problème sérieux qui mérite plus de considération, non seulement par les habitants, mais aussi par les autorités locales en particulier, celles de l'api de la ville des coquelicots.
Les carrefours de l'avenue principale qui commence des bâtiments Abersi pour aller jusqu'à la cité Bousbaa en passant par l'avenue colonel Amirouche ou des innombrables nids de poules s'élargissent et se prolongent sur plusieurs dizaines de mètres, de tous les cotés dont les travaux d'aménagement du tissu urbain sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, bien avant la dernière campagne électorale- les fuites d'eaux meme signalées ne sont pas encore réparées, c'est le cas par exemple des nouvelles conduites à travers les quartiers qui ne sont pas encore branchés. Dans ce grand centre urbain, la population est désormais désemparée, vu le manque d'hygiène qui risque de dégénérer de graves problèmes de santé publique.
Pour se rendre compte de l'acuité de la question, il suffit de faire une grande balade aux environs du centre ville, par exemple à l'avenue colonel Amirouche ou à travers les artères principales de la ville des coquelicots pour constater de visu que la ville du fort bleuté ne mérite pas son nom de Coquelicots à cause des multitudes de punaises d'eau de couleur verdâtre, surtout au niveau des commerces- la situation ne fait qu'empirer car certaines rues sont devenues infréquentables en raison de l'odeur et insupportable qui se dégage dans l'atmosphère. Rien n'est à sa place, le marché du vendredi (Souk el djemâa) est en lui-même une véritable anarchie et se trouve dans un état déplorable, il donne l'aspect d'une gruyère piqué de tous les cotés visiblement pour des passages nocturnes à des passages secrètes nocturnes à des fins qu'il n'est pas sorcier d'imaginer, c'est un véritable labyrinthe avec une entrée et sortie identique et du pousse toi afin que je passe : l'intérieur du Souk el djemâa n'est pas du tout reluisant à voir.
Quel sera son sort avec l'exécutif actuel qui pour le moment temporise ou reporte la circulaire des démolitions illicites alors que les citoyens attendent avec impatience les promesses de la campagne électorale. Les travaux d'aménagement ne sont pas prêt d'être relancés et les lieux connaissent une dégradation qui pourrait toucher toute la longueur, le boulevard colonel Amirouche attend depuis des années son aménagement- le stationnement et le commerce informel pose un autre problème et apporte sa contribution à cette anarchie. Aussi il y a lieu de signaler le phénomène de l'occupation anarchique des trottoirs par des alignements discontinus des deux cotés, de toutes sortes de commerces.
Bordj-Ménaiel, ville historique, offre une mauvaise image de son passé, de son présent et de son avenir, une image contrastée davantage par des couvercles de caniveaux dégradés et de grilles d'avaloirs endommagées, quand elles ne sont pas carrément absentes ou volées par les conducteurs de véhicules «harbines» qui ne laissent rien derrière eux, plastiques, aluminium, acier nous faisant rappeler le vieux diction qui dit «Là ou attila passe l'herbe ne repousse plus». Bordj-Ménaiel a besoin d'être pris en charge par un nouvel embellissement du Boulevard central et des ruelles importantes ou l'on constate encore plusieurs manques. Bordj-Ménaiel est une ville commerçante mais qui se mue de plus en plus en un véritable mouroir urbain pour ses habitants, c'est en quelque sorte une ville à l'arrêt ! et dire que géographiquement et stratégiquement cette agglomération est bien située, distante d'à peu prés une soixantaine de kilomètres de la capitale Alger, dix sept kilomètres de la wilaya de Boumerdès, une trentaine de km de Tizi-Ouzou sans oublier les quatre- vingt kilomètres de Bouira et malgré cela cette ville peine à retrouver ses repères et cherche un second souffle. Ce qui est incompréhensible c'est le fait que dés dix huit heures, les magasins baissent le rideau et les rues commencent à se vider-
Dès le coucher du soleil, Bordj-Ménaiel ressemble à une ville fantôme, une réalité qui remet bien en cause le nom de cette charmante et coquette ville des coquelicots - la situation socio-économique y est très mauvaise, touchant de plein fouet cette ville historique du fort bleuté qui peine à suivre le rythme de la marche imposée par la société et ses aspirations de croissance -. Comment suivre la cadence dans cette daïra réputée être une ville commerçante, hormis quelques projets à l'exemple de la bibliothèque communale, le centre culturel qui sert de Recette des contributions diverses, aucun autre projet de grande envergure n'est inscrit au profit de cette commune, de plus de 120.000 âmes, pour la faire sortir de sa léthargie.
Concernant l'hygiène du milieu, il suffit d'une petite virée dans les rues et ruelles de la ville pour s'apercevoir que Bordj-Ménaiel tend à devenir un grand dépotoir- les causes sont connues, la gestion catastrophique, le manque croissant de moyens humains et matériels des services municipaux et l'incivisme des citoyens : l'ex-Assemblée Communale a massacré le matériel roulant, tous les tracteurs et les camions sont en pannes. Des ordures s'entassent dans les coins et recoins de la ville, aucun espace n'échappe à l'insalubrité qui gagne du terrain chaque jouir- Il est à signaler que la flore de l'environnement immédiat de l'Oued Ménaiel est gravement affectée-
Les habitants de la ville de Bordj-Ménaiel attendent beaucoup des nouveaux élus locaux qui héritent d'une situation peu enviable.


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