L'obstacle majeur devant la relance du secteur de l'exportation, hors hydrocarbures, réside dans «l'égoïsme économique de certains cercles qui veulent, coûte que coûte, dissuader les opérateurs économiques nationaux à investir ce créneau», a estimé, lundi à Médéa, Mostefa Kamel Rahmani, professeur en marketing management et conseillers à l'export. «Il existe en Algérie un potentiel économique formidable en mesure de contribuer à réduire notre dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière, mais ceux qui disposent de ce potentiel se heurtent constamment à des obstacles, de tous ordre, pour les empêcher d'immerger», a déclaré cet expert à l'APS, en marge d'un cycle de formation sur les métiers de l'export, organisé par la Chambre de commerce et d'industrie du Titteri.