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Contribution des industries manufacturières à la valeur ajoutée : Le recul en Algérie est considérable
Publié dans Le Financier le 23 - 02 - 2010

Malgré des dépenses d'investissements importantes, note pays est passé, ces dernières années, à la dernière place des trois pays maghrébin en matière de produit industriel par tête
Les économistes admettent que, dans le cas de notre pays, une dynamique économique réelle et durable ne peut être enclenchée et ne peut entraîner des effets cumulatifs, positifs et substantiels, qu'avec une croissance annuelle de 7 à 8%. Or, la croissance actuelle paraît bien insuffisante. L'économie reste tirée quasi-exclusivement par les hydrocarbures et l'équipement public. Elle affiche un investissement global encore faible. La structure du produit intérieur brut (PIB) montre que le secteur industriel proprement dit, c'est-à-dire le secteur manufacturier hors-hydrocarbure, se situe à moins de 5%. L'Algérie conserve encore les traits d'une économie sous-industrialisée et sous- développée.
Le corolaire de cette situation est le chômage endémique très élevé, notamment chez les jeunes. Un autre corolaire est la forte dépendance de l'économie vis-à-vis de l'extérieur : dépendance des recettes tirées de la vente des hydrocarbures, dépendance des importations coûteuses de divers produits de consommation et la production et dépendance technologique. En fait, tous les facteurs qui commandent le fonctionnement du modèle de développement mono-exportateur sont des facteurs exogènes sur lesquels les acteurs économiques algériens, pouvoirs publics y compris, ont peu de prise. Il s'agit du prix de pétrole, des cours des devises, des prix de céréales et des matières premières agricoles et industrielles sur le marché mondiaux des biens et services.L'autre handicap structurel objet de la réforme, est le poids excessif du secteur informel dont la maîtrise échappe, par définition aux pouvoirs publics, et qui pour certains représente 30% du produit intérieur brut.
Il engloberait aussi bien les activités «au noir» proprement dites (contrebandes, petits commerces, emplois non-déclarés...), qu'une partie importante du «travail au clair», lié aux pratiques frauduleuses difficilement quantifiables. Il est évident que ce phénomène, par ses pratiques de fraude et d'évasion fiscale, par sa violation de la législation du travail, par la concurrence déloyale qu'il exerce sur les activités légales, constitue un obstacle à l'instauration d'une économie de marché transparente et productive.
Ces multiples handicaps, qui constituent autant de défis à la modernisation projetée par les réformes, traduisent une fragilité économique structurelle qui ne peut que perdurer en l'absence d'une relance effective. A son tour, celle-ci est tributaire de l'achèvement du processus d'émancipation formelle de la sphère de production vis-à-vis du pouvoir politique, seul capable de permettre de construire des avantages concurrentiels nouveaux, facteurs d'intégration à l'économie mondiale. Malgré leur croissance rapide et soutenue en termes de créations nouvelles, les PME privées algériennes se heurtent, dans leur très grande majorité, à des difficultés de survie dues à diverses raisons endogènes et exogènes. Elles présentent une caractéristique sociologique tenace et largement répandue, celle d'être des entreprises familiales dotées de statuts juridiques privilégiant très largement l'Entreprise personne physique, la SARL, et dans une moindre mesure, l'EURL.
Quant à la SPA, elle demeure très peu répandue, quoique l'on note depuis quelques années une progression de ce statut juridique. Leur gestion reste soumise à un modèle familial : le propriétaire unique ou principal, entouré de personnels recrutés dans le giron familial, assure lui-même la gestion et concentre entre ses mains la quasi-totalité du pouvoir décisionnel, des responsabilités et des prérogatives. La maîtrise des méthodes modernes de management y demeure insuffisante et le recours au conseil et à l'expertise extérieurs ne s'effectue que très exceptionnellement. «Si la croissance est faible et la productivité en décroissance, c'est aussi en raison de la stagnation des investissements hors-hydrocarbures en longue période, notamment dans l'industrie manufacturière dont la valeur ajoutée croît faiblement et tire la croissance globale vers le bas», a relevé l'ancien ministre des Finances, Abdellatif Benachenhou, dans son livre : «pour une meilleure croissance». M. Benachenhou a indiqué que depuis plus de vingt ans, l'investissement productif a été faible dans l'économie, faute de moyen d'abord, de politique ensuite.
Aujourd'hui, force et de constater que quelques entreprises publiques soutiennent la compétition, mais la plupart sont depuis longtemps en déshérence. Beaucoup de ces dernières consomment de la richesse au lieu d'en produire. Portant, les différentes opérations d'assainissement ont coûté au Trésor public plus de 35 milliards de dollars, sans compter les mesures avenir. Un véritable gouffre financier.


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