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L'Algérie face à l'impasse politique, impossibilité de tenir l'élection présidentielle le 04 juillet 2019
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 05 - 2019

Avec tout le respect que je dois à toutes les institutions de l'Etat, dont les personnes qui y exercent sont majoritairement honnêtes, personne n'ayant le monopole du patriotisme à ne pas confondre avec le nationalisme chauviniste source d'intolérance, ceux qui préconisent l'élection présidentielle le 4 juillet 2019 veulent consciemment ou inconsciemment un affrontement direct entre la volonté populaire, et le commandement de l'ANP qui a affirmé accompagner les principales revendications d'Al Hirak et que toutes les propositions positives sont sur la table.
Comme le souhaite le commandement de l'ANP, il y a urgence de trouver des solutions pour éviter la déflagration sociale et économique et que l'élection se tiennent rapidement, étant souhaitable et impérative avant la fin de l'année, le 04 juillet 2019 étant une impossibilité politique et technique avec les mêmes institutions du passé qui ont favorisé la fraude massive, qu'elle se tienne le 04 juillet quitte à accroitre encore plus les tensions avec un taux d'abstention record et isoler l'Algérie de l'arène internationale. Des responsables de partis et des personnes dont certaines justiciables, omis et discrédités par la population, actuellement par leurs déclarations contribuent à aiguiser les tensions, étant souhaitable qu'elles se taisent. Par ailleurs demander à plus de 20 millions d'Algériens des représentants traversés par des courants idéologiques contradictoires ( ultra gauchistes, ultra droitistes, islamistes, laïques, libéraux, sociaux démocrates etc.) est une utopie, devant satisfaire uniquement les socles communs minimums, dont les personnalités rejetés et reconnus immorales appartenant à une justice indépendante de reconnaitre ou pas leur culpabilité et à la société de s'organiser en fonction d'affinités politiques et économiques. Dans ce cadre j'émets le constat et les propositions suivantes au nombre de huit. A. Une transition inachevée de 1963/2019 : constats 1.-Vieillissement des élites politiques issues de la guerre de libération nationale, gestion volontariste, obsolescence du système politique et enjeux de pouvoir internes, crise économique, sociale et culturelle et contraintes externes de plus en plus pesantes ont révélé une réalité bien amère : l'absence dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation tant aux mutations internes qu'externes le tout aboutissant à des incohérences au manque de visibilité dans la démarche. De 1963 à 2019, l'essence du système repose toujours sur les liens dialectiques entre rente, monopole et logique rentière. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l'intervention massive– parfois directe et par moment insidieuse – d'acteurs internes et externes a abouti finalement à une crise systémique d'une ampleur inattendue et à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies et pas seulement de la période actuelle( voir www.google notre contribution, logique de pouvoir 1963/2012 , rente et monopole « 2.-Malgré tous les discours depuis l'indépendance politique, entre 1963 et mai 2019 la nature du pouvoir n'a pas changé de fond mais seulement de formes dominé par les liens dialectiques, rente, monopole et logique rentière : pour preuve directement et indirectement 98% des recettes en devises provenant de Sonatach, qui est l'Algérie et l'Algérie c'est Sonatrach. 3.-La sentence des manifestations du 22 février au 03 mai 2019 la population est sans équivoque :l'immense majorité de la population a rejeté l'actuel chef d'Etat, l'actuel premier ministre et le gouvernement où des ministres ont été hués lors de récents déplacements, montrant la confiance brisée avec les actuelles institutions. Or sans confiance Etat-citoyens, point de bonne gouvernance/développement et pas de sortie de crise . 4.- Dans ce cas, il est illusoire voire utopique de prévoir l'élection présidentielle pour le 04 juillet 2019 où on assiste déjà à une désobéissance civile tant des présidents d'APC que des magistrats dans bon nombre de wilayas, avec le risque d' un boycott massif ne résolvant en aucune manière la crise qui est avant tout politique, au contraire avec le risque de l'amplifier. 5.- Evitons le juridisme, aucune Constitution depuis l'indépendance politique à ce jour n'a été réellement appliquée, ne devant pas confondre volonté politique de changement avec le cadre juridique, l'Algérie ayant promulguée certaines lois les plus belles du monde mais rarement appliquées.. Pendant les suspensions temporaires de certaines constitutions, 1965, les années 1990, les régimes ont continué à promulguer des lois qui ont engagé tant le fonctionnement interne de la société que les accords internationaux. 6.-Actuellement nous avons quatre forces en présence deux réformistes et deux conservatrices. Les deus forces réformistes ayant tenu compte de la période tragique des années 1990/1999 où c'est la population et l'ANP ( ce n'est pas une armée classique mais pour l'instant, une armée populaire) et les forces de sécurité qui ont payé le lourd tribu expliquant cette symbiose ANP/Al Hirak, avec l'appui de forces externes acquis aux réformes dans la mesure où toute déstabilisation de l'Algérie se répercuterait sur la région méditerranéenne et africaine . Nous avons deux forces conservatrices très puissantes qui feront tout pour faire avorter les réformes avec des alliances externes de pays qui ne veulent pas que la démocratie véritable et une économie de marché concurrentielle à finalité sociale s'instaurent en Algérie, ce qui aurait des incidences négatives sur certains pouvoirs et sur certains intérêts occultes. Ces forces sont la bureaucratie centrale et locale rentière présente dans tous les appareils de l'Etat et l'oligarchie financière rentière non pas les véritables entrepreneurs créateur de richesses, tissant des liens étroits. De ces rapports de force dépendra la future trajectoire. 7.-Tous les Partis du pouvoir et même de l'opposition avec leurs satellites dites société civile ont été hors circuit durant ces évènements, l'immense majorité de la population ne leur faisant pas confiance. Au vu d'élections administrées (fraude) depuis l‘indépendance politique, aucun parti en ce mois d'avril 2019 ne connait exactement sa représentativité réelle, ne pouvant donc pas dresser la réelle cartographie électorale. D'ailleurs nous assistons à un paradoxe, unique dans le monde, des alliances contre nature des partis de l'opposition, avec des programmes différents qui dans la vie courante ont un impact sur la structuration sociale et politique. Or à l'avenir l'Economique sera déterminant où les alliances doivent avoir un socle commun : vision socialisante du passé, vision libérale ou vision socio-démocrate. 8.-Enfin attention à ces slogans des courants extrémistes, qui risquent de conduire Al HJirak dans l'impasse totale : « dégagez tous ». S'il faille lutter contre la corruption, supposant une moralité sans faille de ceux qui auront à diriger la Cité, devant avant tout reposer sur un Etat de Droit et une justice réellement indépendante, la majorité des fonctionnaires, des cadres tant au niveau de la société civile que de l'ANP/forces de sécurité sont honnêtes, devant à tour prix éviter le vide des institutions ce qui conduirait à l'anarchie profitable aux conservateurs. J''émets dans ce cadre sept propositions, les constitutionnalistes pouvant trouver des solutions adéquates conciliant le respect de la constitution et la solution politique, B-Pour une sortie rapide de la crise politique en Algérie : huit propositions 1.- Devant la gravité de la situation, le vice ministre de la défense nationale Chef d'état major de l'ANP ayant affirmé récemment que toutes les solutions sont ouvertes pour trouver rapidement une issue à la crise, le Haut conseil de sécurité devrait être réactivité afin de désigner une personne au maximum à cinq personnes, étant souhaitable trois ( le chiffre doit être impair donnant deux voix au président) qui auront l'autorité de chef d'Etat, devant faire l'objet d'un minimum de consensus et surtout avoir une haute prohibité morale ne devant pas se présente à la future élection présidentielle. Une autre solution, dans le cadre de la constitution pourrait être après démission de l'actuel président du conseil constitutionnel et de la désignation d'une personnalité consensuelle qui ferait fonction de chef d'Etat pour une période ne passant pas la fin de l'année. 2.-L'actuel gouvernement rejeté par la majorité de la population, devant démissionner, la nouvelle présidence transitoire, désignera un gouvernement de compétences nationales non partisans, des personnes morales chargés de gérer les affaires courantes jusqu'à la fin de l'année 2019. Deux ministères doivent retenir l'attention : celui de la Justice et celui de l'Intérieur, tout en soulignant l'importance de la nomination rapide du gouverneur de la Banque d'Algérie, indépendante de l'exécutif selon la Loi, afin de crédibiliser nos relations financières internationales, n'appartenant pas au ministère des Finances ou à des organes bureaucratiques le contrôle des changes. 3. -La nouvelle présidence transitoire, installera et c'est l'aspect le plus important, une commission indépendante de supervision des élections composée de représentants de la société civile dans sa diversité, les représentants d' El Hirak, les représentants des partis politiques, et des personnalités candidats à l'élection présidentielle, avec des réseaux au niveau des wilayas et communes. 4.-Le ministère de l'intérieur, les walis (assurant seulement la logistique) et les actuels APC à dominance FLN/RND ne seront pas concernés par cette supervision, la centralisation des résultats se faisant au niveau de la commission nationale et ce afin d'éviter la fraude. 5.-La date de l'élection présidentielle devra avoir lieu le dernier trimestre 2019, avec une date précise car le temps joue contre la stabilité et le développement de l'Algérie. Le véritable pouvoir économique mondial et l'influence diplomatique reposent sur une économie forte, où les deux pivots du développement du XXIème siècle sont la bonne gouvernance et la maitrise du savoir étant l''aube de la quatrième révolution économique mondiale 2020/2030. La crise politique en Algérie, conditionnant sa sécurité, doit être révolue impérativement avant la fin de l'année 2019, sinon il y a risque d'une récession économique et sociale, allant droit à la cessation de paiement et donc un retour au FMI horizon 2021/2022. Dans ce cas, il serait illusoire de parler d'indépendance politique et économique,
sans compter du fait des tensions au niveau de la région, des impacts. 6.-Le dialogue productif est la seule alternative notamment avec la seule institution et force organisée et qui a le sentiment de la population est l'ANP dont la cohésion sans faille conditionne la sécurité de l'Algérie. L'ANP, en symbiose avec le mouvement populaire, (la sécurité permanente du pays devant impliquer la société), comme cela a été souligné par le haut commandement de l'ANP, veillera à des élections « transparentes » accompagnera cette transition démocratique, pour revenir à ses missions constitutionnelles après l'élection présidentielle. 7.-Concernant la corruption, dont il convient d'analyser l'essence à savoir le fonctionnement de la société, les liens dialectiques entre rente, monopole et logique rentière , qui reconnaissons le s'est socialisée, touchant la majorité des pans de la société devant éviter des règlements de comptes ponctuels, qui menace la sécurité nationale, la lutte réelle et durable dans le temps implique une nouvelle régulation globale reposant sur des instituions crédibles, passant par une réelle démocratisation et un Etat de Droit, dont l'indépendance de la justice , un nouveau rôle du parlement, réhabiliter les institutions de contrôle dont la Cour des comtes évitant la création de es nombreux organismes qui se télescopent, l'efficacité réelle passant par l'implication de la société. 8.- Seul un Président légitime, élu sur un programme précis qui devra s'engager à un équilibre du pouvoir entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire, évitant cette concentration du pouvoir du passé, qui a conduit le pays à l'impasse, pourra réviser la constitution dissoudre l'APN et le Sénat et tracer les profondes réformes politiques, sociales et économiques qui doivent être contenues dans son programme. Espérons plus de décentralisation afin de rapprocher l'Etat du citoyen, évitant cette centralisation politique monarchique et une concurrence loyale entre les différents candidats lors de la prochaine élection présidentielle se fondant sur des idées innovantes opérationnelles. En résumé, en ces moments de grands bouleversements géostratégiques, où toute Nation qui n'avance pas recule forcément, espérons que la raison l'emportera sur les passions, devant être réaliste et privilégier uniquement les intérêts supérieurs du pays, et espérons la solution à la crise politique avant la fin de l'année 2019, souhaitée par l'immense majorité de la population, mais qui ne se fera pas par une baguette magique, demandant du temps et surtout une nette volonté politique. Le dialogue est l‘outil par excellence de la bonne gouvernance afin de réaliser les transformations politiques et économiques afin de faire de l'Algérie un pays émergent au sein de la région méditerranéenne et africaine ; elle en a les potentialités. Le défit du futur de l'Algérie peut se résumer ainsi : soit une véritable stratégie d'adaptation à ce monde turbulent et instable, de profondes réformes afin de favoriser le développement durable ou une régression de l'Algérie tant dans le domaine économique, social, politique et militaire.


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