Un supporter algérien risque de payer cher pour avoir brandi une pancarte portant un slogan lié à la politique intérieure algérienne sur les gradins du stade au Caire (Egypte), où se déroulait le match Algérie-Kenya pour la Coupe d'Afrique des Nation. Les autorités égyptiennes l'ont arrêté puis libéré sur intervention, dit-on, de l'ambassadeur d'Algérie en Egypte, et expulsé vers l'Algérie. Il a été interpellé à son arrivée en Algérie. La justice algérienne l'a placé en détention provisoire à la prison d'El Harrach. Hier, le procureur de la République près tribunal de Dar El Beida a requis une peine de deux ans de prison et une amende de 30 000 DA à son encontre. On sait que le règlement de la FIFA interdit tous les messages politiques lors du déroulement des compétitions internationales. Le verdict sera prononcé le 9 juillet prochain. Deux autres supporters ont été également expulsés d'Egypte pour avoir allumé des fumigènes à la même occasion. Ils ont été arrêtés au Caire. Comme pour l'autre supporter, l'intervention de l'ambassade d'Algérie en Egypte leur a évité des poursuites judiciaires et ils ont été expulsés. Ils ont été, eux aussi, interpellés à leur descente d'avion et placés en détention provisoire à la prison d'El Harrach. Ils risquent pour leur part une peine 6 mois de prison et 30 000 DA d'amende. La Confédération africaine de football (CAF) aurait infligé une amende financière et un avertissement à la Fédération algérienne de football (FAF).
