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Session de formation internationale à Alger
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 07 - 2019

Le Centre régional à Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique de catégorie 2 (Crespiaf) a organisé, hier à Alger, une session de formation internationale à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au profit du réseau des experts-facilitateurs africains de l'Unesco en Afrique, a annoncé lundi à Alger le directeur du Centre, Slimane Hachi.
Organisée en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), cette session de formation verra la participation de près de 40 experts africains originaires de 22 pays, dont des praticiens locaux spécialistes du patrimoine culturel immatériel, des membres actifs d'associations culturelles et patrimoniales et des cadres des ministères de la Culture et ce dans le cadre de l'application de la convention internationale de l'Unesco, signée en 2003, relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. S'étalant jusqu'au 13 juillet, cette session sera marquée également par la présence de quatre experts de l'Unesco et six autres des bureaux régionaux de cette organisation onusienne, a indiqué M. Hachi lors d'une conférence de presse, animée en compagnie de la cheffe de l'unité pour le renforcement des capacités et les politiques du patrimoine à l'Unesco, Susanne Schnuttgenn.
Elle vise à créer «un réseau d'experts spécialistes de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, répartis sur tout le continent africain». Cette formation devra «être élargie à l'avenir», eu égard à «la richesse et la diversité» du patrimoine culturel immatériel en Afrique, d'une part et au «nombre réduit d'experts-facilitateurs africains», d'autre part. Mme Susanne Schnuttgenn a, pour sa part, mis l'accent sur «l'importance de la coopération» entre l'Unesco et les pays signataires de la convention de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel notamment en ce qui a trait au «rôle et à l'action» des centres de sauvegarde du patrimoine culturel de catégorie 2 activant dans le cadre de l'Unesco.
En 2011, l'Unesco avait organisé deux sessions de formation au profit d'un premier groupe d''experts africains à Libreville (Gabon) et à Harare (Zimbabwe), outre une conférence d'évaluation de ce programme de formation, organisée en 2015 à Constantine (Algérie). L'Algérie, premier pays signataire, a participé depuis 2002 à la préparation et à l'établissement de la convention internationale relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée par l'Unesco en octobre 2003.
En 2011, l'Algérie a demandé à l'Unesco de placer, sous son égide, un Centre international de catégorie 2 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique, chargé de mettre en œuvre cette convention au profit du continent africain, et ce avant le lancement de ses activités en 2015, après la signature de l'accord de sa création. Le Centre d'Alger est le 7ème du genre à l'échelle mondiale, après ceux de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de l'Iran, du Pérou et de la Bulgarie.
Le Crespiaf, premier du genre en Afrique
Le Centre régional à Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique de catégorie II (Crespiaf), placé sous l'égide de l'Unesco, vise à réaliser les objectifs stratégiques de cette organisation onusienne au profit de l'Afrique et ce, dans le cadre, notamment, de la mise en œuvre de la convention de l'Unesco relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, signée en 2003. Sis à la Villa Abd El Tif, aux hauteurs d'Alger, ce centre dont l'accord de création avait été signé en 2014, entre l'Unesco et l'Algérie, est le 7e du genre à l'échelle mondiale après ceux de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de l'Iran, du Pérou et de la Bulgarie.
Actif depuis 2015, le Crespiaf qui se réunit une fois par an, est constitué d'experts et de représentants d'instances spécialisées. Ce Centre est géré, administrativement, par l'Algérie qui lui assure un budget. Il est classé par l'Unesco en 2ème catégorie, car dépendant à la fois de cette organisation et de l'Algérie, tandis que les centres de première catégorie ne sont gérés que par l'Unesco. Par ailleurs, l'Unesco a donné son approbation pour l'ouverture du centre d'Alger, vu le rôle pionnier de l'Algérie depuis 2002 dans la préparation et l'établissement de la convention internationale relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée par l'Unesco en 2003, sachant que l'Algérie a été le premier pays signataire de ce document.
Aussi, le centre vise à réaliser les objectifs stratégiques de l'Unesco au profit de l'Afrique, à travers la consolidation des compétences africaines en matière d'inventaire, de recherche scientifique, de documentation et de sauvegarde du patrimoine immatériel. Premier du genre sur le plan africain, ce centre a pour objectif la redynamisation de la coopération et l'échange d'expériences entre les musées et les centres d'archives en Afrique, outre la création d'une base de données et la promotion du patrimoine immatériel africain.


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