Outre la mission qu'ils ont la charge d'entreprendre durant la saison estivale, les services de contrôle au ministère du commerce participent aux travaux de la commission nationale pluridisciplinaire. Celle-ci est chargée de la préparation de ladite saison placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Composée de représentants des secteurs du tourisme, de la santé, de l'environnement, des ressources en eau et de l'énergie, cette commission complète, à travers des commissions de wilayas, celle du ministère du Commerce au niveau local. L'objectif est de couvrir le plus grand nombre d'espaces commerciaux et de régions, a-t-il ajouté. Sur sa lancée, l'inspecteur général a révélé l'enregistrement de plus de 1.700 infractions commerciales durant le seul mois de juillet à Alger. Comme il a indiqué qu'à travers ses services extérieurs, le secteur contribue aux travaux des commissions communales chargées de la protection de la santé. Les éléments de celle-ci sont répartis à travers les wilayas côtières confrontées à une forte affluence des estivants chaque année. C'est, donc, un véritable branle-bas de combat auquel s'est adonnée l'inspection générale. Et comment en serait-il autrement quand on sait qu'elle a procédé au déploiement de quelques 6.800 agents au niveau national et 25 laboratoires spécialisés dans le contrôle de la qualité et la lutte contre la fraude. Il y a aussi la lutte contre la corruption et l'impunité indispensable dans la marche vers le développement sous entendant la maîtrise du contrôle de toutes les places commerciales. Ce qui impose la contribution de la société civile. Sa participation aurait permis de prêter main-forte à toute initiative visant à assainir la gestion de ce secteur. A ces moyens humains et matériels s'ajoutent ceux des services de police et de la Gendarmerie nationale. L'objectif assigné aux uns et aux autres est d'effectuer le contrôle technique des marchandises et produits commercialisés. Cette démarche importante a été précédée par celle du ministère du Commerce. Ce dernier a entamé l'examen du dossier des agents de contrôle conformément à l'engagement qu'il avait pris. Ce dernier consiste en la prise en charge des revendications portant sur la révision du statut, l'élargissement du Fonds de revenus complémentaire (FRC), le régime indemnitaire au profit des agents ainsi que celui indemnitaire au profit des corps techniques chargés du contrôle et des dossiers de la formation et des promotions. Rappelons que durant les 9 premiers mois de l'année écoulée, plus de 170.000 infractions avaient été relevées dans le cadre des 1.391.629 interventions effectuées. Celles-ci ont permis l'établissement de 161.539 procès-verbaux de poursuites judiciaires ainsi que la proposition de fermeture de 12.497 locaux commerciaux. Ces statistiques ne précisent pas si, quelque part, en collaboration avec les acteurs des services décentralisés et des autorités locales, des dispositions ont été prises pour remédier à ce fléau que représente le marché parallèle avec tout ce qu'il véhicule comme maladie. C'est le cas des effets vestimentaires mis sur le marché parallèle. A base de textile plastique, ils représentent un danger potentiel pour la santé publique. Ce sont également ces lunettes, ces jus et ces limonades, produits laitiers et bien d'autres dont les producteurs ne disposent pas de siège social ou même de numéro fiscal attestant de leur existence morale.