À l'occasion de la célébration de la fête religieuse de l'Aïd el-Adha 1440h/2019, la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Aïn Témouchent a annoncé l'ouverture de 26 points de vente à travers le territoire de la wilaya. Ainsi, les services de l'inspection vétérinaire dépendant de la DSA ont arrêté un programme de contrôle des points réservés à la vente de moutons en plus des deux marchés à bestiaux de Aïn Témouchent et de Aïn El-Arba. À cette fin , deux brigades mobiles ont été mises sur pied et seront chargées du suivi et du contrôle des moutons du sacrifice, qui viennent apporter leur appoint à la commission mixte composée de 57 vétérinaires(37 relevant du secteur public et 20 vétérinaires relevant du secteur privé). Cette commission a pour mission le contrôle, particulièrement les abats, afin d'éviter toute apparition de kyste hydatique. Selon un inspecteur vétérinaire principal, a indiqué que conformément à l'arrêté de wilaya qui définit les points de vente, ceux-ci seront encadrés par les services communaux sur tout ce qui touche à l'hygiène, alors que l'encadrement sanitaire est du ressort des vétérinaires pour le contrôle des moutons du sacrifice qui seront examinés avant, pendant et après la fête de l'Aïd el-Adha à travers les 26 points de vente et les deux marchés à bestiaux de Aïn Témouchent et de Aïn El-Arba. Toutes les communes seront encadrées par les vétérinaires qui assureront la permanence le jour de l'Aïd pour rassurer les citoyens sur l'état de santé de leurs moutons de sacrifice. Bien sûr que le contrôle sera intensifié le jour de l'Aïd pour éviter toute apparition de kystes hydatiques, où à défaut, prendre les mesures appropriées. Ceci étant dit, la plupart des fêtards préfèrent acheter les moutons du sacrifice auprès des éleveurs dans les fermes, clients traditionnels, qui en général échappent aux contrôles des inspecteurs vétérinaires. Revenant à la mercuriale, les citoyens au revenu mensuel très limité disent que le prix du simple agneau dépasse les 30 000 DA, ce qui est considéré comme très cher. Plusieurs chefs de famille sont retournés les mains vides à l'issue de leur descente au souk hebdomadaire. L'unique solution est d'acheter ce mouton par facilité. Les «pauvres» retraités souhaitent que la caisse nationale de retraite leur débite la pension dans les plus brefs délais. Les familles démunies courent derrière les imams pour qu'ils les inscrivent dans le cadre de la bienfaisance. De leur côté, les associations ont annoncé qu'elles n'ont pas été subventionnées par les pouvoirs publics, et par conséquent, leurs caisses sont vides. Elles sont contraintes de «mendier» auprès des personnes physiques bienfaitrices. Il y a lieu de signaler que l'ONG, Kafil Yatim, réfléchitcomment satisfaire les familles orphelines. Son bureau au niveau de Aïn Témouchent est quotidiennement sollicité par des femmes venant de tous les coins de la wilaya. Concernant le volet de la santé animale, tous les vétérinaires et les éleveurs interrogés ont déclaré à l'unanimité que le mouton se porte bien et aucune menace de maladie n'est envisageable.
