Le club phare de Sidi Khaled chavire comme un bateau fou. Tout le monde rêve que le commandant de bord, «l'indésirable» secrétaire général puisse mener le navire à bon port, mais en vain, ce n'est qu'un matelot engagé dans les rangs des grands. Des centaines de fans et amoureux du club phare de Sidi Khaled interpellent le wali. L'unique message adressé est celui de mettre fin au naufrage annoncé et programmé par certains ennemis du club, afin de sauver ce qui reste à sauver. Toutes les combines sont bonnes et chacun trouve son compte, à l'image de son SG qui avance au rythme d'une tortue pour esquiver et feinter ne laissant aucune chance aux honnêtes gens du terroir venir en aide au club. Un retard bien calculé pour enterrer le maillot bleu sué par Maidi, Benferhat, Japon, Zaoui, Rabet, Krimo, Kadi, Zine, les Kada, les Skander, Benyamina, Khellil, Barmati, les Banus et autres figures du Sersou. Aujourd'hui, à l'heure ou le groupe de la division se prepare pour la première journée, Ez zerga quitte le monde footballistique. Le premier responsable en charge du secretariat reporte à chaque fois l'assemblée générale élective bafouant toutes les lois et gérant le club à sa manière. Justement, en évoquant le volet juridique, pourquoi ne pas avoir préparé l'assemblée le jour même où Feghouli avait claqué la porte, en installant une commission pour ficeler les dossiers de candidatures des futurs boss ? Le plus grave, est ce directeur de la jeunesse et des sports qui perd les pédales et un maire à la croisée des chemins. Aujourd'hui, l'équipe de la JSM Tiaret est au bord de la crise sur le lit d'une division loin de son statut, à la recherche d'une prise en charge et d'une thérapie de choc. Aucune désignation, aucun recrutement, les enfants du terroir remerciés, les figures de proues marginalisées, une bâtisse sinistrée, désertée par les dirigeants qui ont conduit les Bleus au fond du gouffre. Il y a eu une annonce salutaire avec l'arrivée de jeunes talents conduits par des coachs inconnus scindés en trois groupes, mais en vain. L'armada a préféré plié ses bagages et quitter Tiaret vers d'autres cieux, le SG refuse de tenir la rencontre. Ce dernier est l'unique rescapé de la composante sortant qui a raté l'accession d'un cheveau devant l'OMA, loin des bruits de notre fief connu par ses coups bas et ses complots car chez nous, tout se transforme et tout se règle par la suite. Tout le monde se souvient dans les moments difficiles, on s'était proposé de passer une petite annonce du genre : cède orphelin, plutôt Ez Zerga en bon état. En vain. Les saisons se suivent et se ressemblent. Et pour revenir aux ex-présidents qui ont rendu «les sales tabliers» verbalement lors des assemblées houleuses tenues sans la présence des membres avec seules quelques figures venues de l'autre coin pour lever la main. Pour connaître les origines du mal qui ronge la JSMT, nul besoin de chercher ou de se renseigner longtemps. Le bloc a disparu avec Papa Jean et autres talentueux qui ont quitté ce bas monde en silence. Aujourd'hui tout le monde s'interroge et attend l'aval de notre «Oumda» qui bavarde beaucoup et revient sur ses décisions. Qu'attend-on nous pour lever le petit doigt pour mettre fin à cette mascarade qui inquiète les observateurs de la balle ronde du Sersou avec la venue d'une armada de pseudos dirigeants connus et une pyramide d'inconnus ? Les uns sont responsables du blocage du compte bancaire, et les autres ont bien négocié dans le passé. Cette poignée, auteur de la chute libre du club, sans carte de visite et sans expérience, ont mené la lionne au fond du gouffre. Aujourd'hui tout le monde s'interroge : qui a le courage et la possibilité de remettre sur rails, la JSMT afin de préparer la prochaine saison, elle qui risque des sanctions lourdes de la Fédération ? La JSM Tiaret ne mérite pas sa place au milieu d'un groupe déplumés déjà lors de son engagement. Il y a une année déjà, tout le monde revait du palier supérieur mais il y a eu un coup de ( cou.....teau ) dans le dos… A quelques jours du jour «J», rien n'est fait malgré les sommes colossales injectées dans les caisses. Les joueurs ont préféré rejoindre d'autres cieux loin de la marginalisation, loin des coups bas...Les pénalités de retard pleuvent. Les sanctions en série, l'arnaque bat son plein pour enterrer la JSM Tiaret par cette main malhonnête qui réalise avec ses propres doigts le naufrage. Plus grave encore, à un pas de la nouvelle saison qui pointe son nez, rien n'est encore fait, laissant ce club des beaux jours devant les coriaces Gamouh, Krokro, Fendi, Lalmas Séridi, les frères Salhi, Mellakhssou, Abrouk, Kalem, Boukanoun, Dali, Djenit, Fréha, Hadefi et la liste est longue... Ezzerga chavire comme un bateau fou, un navire sans commandant de bord, seule une poignée de matelots qui l'a menée au fond du gouffre. Le club est actuellement dans une situation critique, il faut reconnaître que les piliers de la bâtisse semblent désarmés, faute de véritable stratégie de sauvetage pour assister à une autre noyade. A Tiaret, on construit des dalles avec trois pilliers. Les saisons se suivent et se ressemblent, le club de la JSM Tiaret commence à perdre ses couleurs suite aux défaillances, les comptes bloqués, les arrêts de saisie dont chacun trouve son compte pour s'enrichir sur le dos du maillot bleu. Quant au maire Bouteldja Aek, il a préféré tenir une rencontre avec les ex-présidents pour trouver une solution, mais en vain, un refus pour lever les mains. «Aujourd'hui, il y a des réunions en cascade, depuis cette débâcle, mais qui n'ont abouti à rien. On compte quatre hommes fort connus dans le monde footballistique avec des poches vides qui se bousculent devant le fauteuil vide, «tbezniss» oblige. «L'équipe risque de disparaître de la scène footballistique et sera menée au palier inférieur avec les occupants du tableau de nos communes voisines et le pronostic est déjà connu «le forfait». D'ailleurs les supporters, à leur tête le comité, se sont rendus au cercle sportif pour rencontrer les dirigeants, mais ils sont retournés bredouilles, même les organismes concernés sont en congé et les sièges cadenassés et les représentants de la DJS n'ont pas donné signe depuis le rêve perdu suite aux obstacles de certains, la JSM Tiaret risque de laisser les plumes et consommer une saison blanche. La balle est donc dans le camp des autorités locales, à leur tête le nouveau wali Bentouati Abd Salem. A une seconde du coup du sifflet, ce nouveau cercle, directoire désigné, réussira-t-il à effectuer une bonne préparation et travailler pour les mêmes objectifs et rendre au «Chabiba» son nom d'antan ? Ce qui laisse supposer que la mission est difficile dans les prochains jours pour réussir à redonner un nouveau coup de starter à la JSMT. Beaucoup de bruits, rien de concret, les supporters des Bleus n'ont pas manqué de pointer du doigt sur la qualité des drivers qui ont mené le club-phare de Sidi Khaled à la dérive. La famille sportive tiarétie est mécontente du bilan enregistré durant le précédent championnat, avec aussi l'histoire «encaisser une somme colossale sans objectif». Qu'attendent les responsables pour provoquer une réunion d'urgence avec la poignée de candidats à la présidence ? On s'interroge. Où va la JSM Tiaret avec «une tête clouée au sol et une dalle avec trois piliers» ? Aujourd'hui, tous les regards sont braqués sur le fanion bleu où lit-on : «Sauvez-nous ou noyez-nous». Les pieds en l'air et la tête clouée au sol....à l'heure ou nous mettons sous presse, certaines sources avancent la venue du Duo Bouzekri et Maidi pour driver la barre technique et une vingtaine de joueurs du terroir convoqués selon Ben Ahmed Baghdad afin d'éviter toute sanction pour le club avant d'ajouter que la porte est ouverte aux candidats pour la presidence du club…