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L'agriculture a subi un «choc très important» durant la période de stress hydrique
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 01 - 2020

«Toute perturbation provoque un stress et tout stress provoque une diminution du rendement agricole», c'est ce qu'a indiqué le Professeur d'agronomie, Brahim Mouhouche, concernant cette période de stress hydrique et les conséquences qu'elle peut engendrer sur le rendement agricole.
Le stress hydrique vécu par l'Algérie aura un impact négatif sur le rendement agricole, a averti le Professeur, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Il a fait savoir que «l'installation des cultures ne s'est pas faite dans de bonnes conditions», a cause des deux mois de stress hydrique, en ajoutant que le secteur de l'agriculture a subi pendant cette période un «choc très important». «L'Algérie est classé parmi les pays les plus sec du monde puisque elle est au centre de MENA ( Middle East ans North Africain) qui est considéré par tous les spécialistes de la climatologie comme étant l'une des zone les plus sèche du monde», a fait savoir M. Mouhouche en soulignant ainsi que l'Algérie n'a que 5% de la moyen mondiale de l'eau renouvelable par personne et par an, soit 300 m3 par personne et par an, alors que la moyenne mondiale est à 6000 m3. Si il y a un manque d'eau, a-t-il souligné, celui qui va trinquer le premier c'est l'agriculteur et non pas le citoyen, car poursuit-il ce dernier ne consomme en maximum que 1 m3 d'eau par an, alors que l'agriculteur consomme 3 m3 par personne et par jour. Pour ce qui de la construction des barrages, le professeur a indiqué que cette pratique est insuffisante pour que l'Algérie soit à l'abri du phénomène de sécheresse, car explique-il, ces barrages doivent être rempli à un certain niveau chaque année «ce qui n'était pas le cas pour cette année», a-t-il ajouté. Selon l'intervenant, «le taux de remplissage des barrages en Algérie atteint « le tour de 50% jusqu'à 80%», ce qui prouve, poursuit-il, qu'il y a toujours un manque de remplissage des barrages». Ainsi, vu la situation de l'Algérie, il ne faut pas dire qu'on sera à l'abri a noté le professeur en ajoutant qu'à la limite, «on peut diminuer le risque d'une sécheresse, si on s'organise comme il faut pour utiliser toutes les ressources hydriques». M. Mouhouche a indiqué de surcroît que l'avantage qu'a l'Algérie jusqu'à maintenant, c'est la production de près de 1 milliard de m3 d'eau à travers la technique de dessalement, ce qui va compenser un peu le manque de pluviométrie. Il reste, souligne-t-il, le problème de la réutilisation des eaux. «On a un potentiel de 1 milliard de m3 qui est jeté annuellement et moins de 100 millions par an pour l'utilisation tristement en l'agriculture». Selon le même intervenant, si l'Algérie continue à développer l'activité de dessalement, ça va permettre de diminuer et compenser la pression de manque de l'eau potable dans certaines régions mais pas pour l'agriculture, a-il précisé. Pour ce qui est des eaux sous-terrain comme étant les plus grandes réserves d'eau , notamment «la nappe phréatique algérienne», le professeur a expliqué que ce genre de réserve est difficile à utiliser, car il peut arriver jusqu'à 2 km de la profondeur dans certaines régions comme Ouargla et Hassi Massaoud.

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