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La sécheresse menace-t-elle le pays ?
Déficit en pluviosité
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2015

Cette saison hivernale est marquée par une température printanière. L'absence de pluie, depuis près de 2 mois, est vue comme une menace sur l'agriculture et les ressources hydriques.
Cette saison hivernale est marquée par une température printanière. L'absence de pluie, depuis près de 2 mois, est vue comme une menace sur l'agriculture et les ressources hydriques.
Peut-on parler de sécheresse qui menacerait l'Algérie ? La question interpelle aussi bien l'opinion publique que les experts. Dernièrement, le directeur du centre climatologique national, Djamel Boucherf, a déclaré que "l'Algérie, de par sa situation géographique et ses caractéristiques environnementales, est fortement affectée par les changements et perturbations climatiques, comme la sécheresse, l'augmentation des températures, la désertification et les inondations".
On parle donc de sécheresse selon les spécialistes dès que le déficit hydrique dépasse les 50 %. Les experts en climat évoquent la sécheresse lorsque le taux de pluviosité est en dessous des 20 %. Mais pour l'heure, ces températures douces qui inquiètent plus d'un sont vues autrement. Le taux de pluviosité en Algérie, selon des spécialistes, en météorologie varie entre 30 et 50 % selon beaucoup de facteurs. Mais l'Office national météorologique affirme que l'Algérie sera en proie à une crise hydraulique aiguë. Le phénomène est-il appelé à durer ou estce une simple conjoncture passagère ?
A coup sûr le déficit en pluviométrie, qui s'étend de plus en plus, va s'aggraver si les précipitations du début d'année ne seront pas au rendez-vous. Pour les experts en climat, l'Algérie n'est pas à l'abri car la sécheresse peut provoquer une extension de la désertification qui peut gagner le nord du pays. Sans omettre les conséquences sur l'eau potable pour la population, l'élevage et l'agriculture saisonnière.
Sur ce plan d'ailleurs, les réponses restent variées. L'un des responsables au ministère des Ressources hydriques confirme que le taux de remplissage des barrages est actuellement de 66 %, ce qui du reste ne constitue pas une alarme. Mais la peur d'un stress hydrique prolongé pourrait affecter les ressources végétales et agricoles qui dépendent de l'approvisionnement en eaux stockées par les barrages ou bassins hydrographiques.
A contrario, le DG de l'OAIC relève "qu'il est trop tôt pour parler de sécheresse" concernant les récoltes céréalières attendues pour la fin de cette année. L'Algérie est-elle à l'abri sur ce plan lorsque l'on sait que les importations en céréales sont d'un coût faramineux. En tous cas, il n'est pas permis de s'inquiéter sur ce plan, même si les responsables du ministère de l'Agriculture ne se sont pas encore prononcés. Toutefois certaines projections comme celle du FMI peuvent semer confusion sur l'état du climat à l'avenir.
Selon cette institution, la région qui englobe l'Afrique du Nord sera sujette à la rareté des ressources en eau d'ici à 2050. C'est à long terme que cette ressource précieuse qu'est l'eau commencera à s'amenuiser. L'Algérie a prévu, dans ce cadre, une série de mesures pour pallier ce manque. Le meilleur moyen reste la multiplication des barrages et retenues collinaires et le recyclage du maximum d'eau dans les steppes ainsi que l'exploitation des nappes phréatiques du Grand Sud.
Peut-on parler de sécheresse qui menacerait l'Algérie ? La question interpelle aussi bien l'opinion publique que les experts. Dernièrement, le directeur du centre climatologique national, Djamel Boucherf, a déclaré que "l'Algérie, de par sa situation géographique et ses caractéristiques environnementales, est fortement affectée par les changements et perturbations climatiques, comme la sécheresse, l'augmentation des températures, la désertification et les inondations".
On parle donc de sécheresse selon les spécialistes dès que le déficit hydrique dépasse les 50 %. Les experts en climat évoquent la sécheresse lorsque le taux de pluviosité est en dessous des 20 %. Mais pour l'heure, ces températures douces qui inquiètent plus d'un sont vues autrement. Le taux de pluviosité en Algérie, selon des spécialistes, en météorologie varie entre 30 et 50 % selon beaucoup de facteurs. Mais l'Office national météorologique affirme que l'Algérie sera en proie à une crise hydraulique aiguë. Le phénomène est-il appelé à durer ou estce une simple conjoncture passagère ?
A coup sûr le déficit en pluviométrie, qui s'étend de plus en plus, va s'aggraver si les précipitations du début d'année ne seront pas au rendez-vous. Pour les experts en climat, l'Algérie n'est pas à l'abri car la sécheresse peut provoquer une extension de la désertification qui peut gagner le nord du pays. Sans omettre les conséquences sur l'eau potable pour la population, l'élevage et l'agriculture saisonnière.
Sur ce plan d'ailleurs, les réponses restent variées. L'un des responsables au ministère des Ressources hydriques confirme que le taux de remplissage des barrages est actuellement de 66 %, ce qui du reste ne constitue pas une alarme. Mais la peur d'un stress hydrique prolongé pourrait affecter les ressources végétales et agricoles qui dépendent de l'approvisionnement en eaux stockées par les barrages ou bassins hydrographiques.
A contrario, le DG de l'OAIC relève "qu'il est trop tôt pour parler de sécheresse" concernant les récoltes céréalières attendues pour la fin de cette année. L'Algérie est-elle à l'abri sur ce plan lorsque l'on sait que les importations en céréales sont d'un coût faramineux. En tous cas, il n'est pas permis de s'inquiéter sur ce plan, même si les responsables du ministère de l'Agriculture ne se sont pas encore prononcés. Toutefois certaines projections comme celle du FMI peuvent semer confusion sur l'état du climat à l'avenir.
Selon cette institution, la région qui englobe l'Afrique du Nord sera sujette à la rareté des ressources en eau d'ici à 2050. C'est à long terme que cette ressource précieuse qu'est l'eau commencera à s'amenuiser. L'Algérie a prévu, dans ce cadre, une série de mesures pour pallier ce manque. Le meilleur moyen reste la multiplication des barrages et retenues collinaires et le recyclage du maximum d'eau dans les steppes ainsi que l'exploitation des nappes phréatiques du Grand Sud.


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