En fixant mieux les « boulons » des structures sanitaires, en secouant plus fort les plus hauts fonctionnaires, et en s'encquérant sur l'état des lieux du plan logistique, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, est en train de mener les derniers ajustements pour faire face à la quatrième vague du Covid-19 et l'inquiétant mutant Omicron qui s'annoncent cruciaux. Les leçons de la 3e vague sont tirées par la tutelle. Interdisant tous refus d'accueil des citoyens dans des structures hospitalières pour des soins à la Covid-19, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a été catégorique et ferme, avant-hier, lors d'une réunion via la technique de la vidéoconférence, avec les directeurs des hôpitaux et les directeurs locaux de la Santé. «Les structures hospitalières disposent de tous les moyens matériel et humain pour bien accueillir les patients et faire face à la Covid-19. Il est impardonnable de refuser un accueil des malades ou de procéder à leur transfert vers un autre hôpital sous prétexte d'un manque de lits. Nous sommes intransigeant sur ces questions», avertit Benbouzid les hauts fonctionnaires du ministère de la Santé. « Dans les cas exceptionnels, l'hôpital est tenu d'effectuer des appels pour garantir un lit au malade dans un autre hôpital en prenant en charge son transfert via ambulance », a noté le ministre. Parlant de la quatrième vague du Covid-19, Abderrahmane Bouzid, a rappelé les responsables de son département des leçons tirées des précédentes vagues du Covid-19 « lesquelles vont servir aujourd'hui à mieux faire face à la quatrième », dira-t-il. Le ministre a insisté sur l'impératif « d'éviter les erreurs et les lacunes enregistrées par son secteur durant la 3e vague du virus, tout en reconnaissant « certaines erreurs rencontrées dans le passé étaient dues à la mauvaise gestion ». Il a également appuyé sur la nécessité d'« une disponibilité de tous les moyens matériels et humains nécessaires pour faire face à la pandémie ». Aussi, il a rappelé les participants sur la problématique d'oxygène rencontrée lors de l'été, une erreur à ne pas reproduire à l'avenir, prévient Benbouzid. Le premier responsable du secteur qui a appelé les directeurs des hôpitaux à « se mobiliser et à mettre en place les quantités suffisantes, notamment avec la hausse de la production par rapport aux périodes précédentes, en sélectionnant la qualité, outre la fourniture d'un nombre suffisant des lits de réanimation ». Relevant « la possibilité de recourir à des lits ordinaires de réanimation en cas de disponibilité des quantités suffisantes d'oxygène dans le souci d'éviter le manque enregistré dans les hôpitaux durant la 3e vague », le ministre de la Santé a reconnait que « certaines erreurs rencontrées dans le passé étaient dues à la mauvaise gestion ». Par ailleurs, Abderrahmane Benbouzid a donné des instructions aux directeurs des hôpitaux et autres directeurs locaux de la santé pour doter tous les structures hospitalières d'un stock de médicaments nécessaires, notamment les anticoagulants, soulignant la disponibilité du ministère à les accompagner.
