Une pétition contre l'expulsion des Palestiniens de Masafer Yatta (sud de la Cisjordanie occupée) et la démolition de leurs maisons a été lancée mardi par des membres du Congrès et des citoyens américains, selon l'agence palestinienne de presse, WAFA. Lancée parallèlement avec une campagne sur les réseaux sociaux intitulée «Save Masafer Yatta», la pétition sera adressée au Secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken, l'exhortant à intervenir pour arrêter la démolition des maisons du village et l'expulsion de ses quelques 1.300 habitants. La pétition, signée par des Américains et adressée aux membres du Congrès, intitulée : «Arrêtez l'expulsion collective des Palestiniens à Masafer Yatta», fait référence à l'approbation sioniste de l'un des plus grands projets de déplacements forcés de Palestiniens de leurs terres depuis 1967. Selon les signataires, le président Biden avaient le pouvoir d'empêcher cela, qualifiant de «crime de guerre», cette décision, et dénonçant «un nettoyage ethnique». Un membre du Congrès Houry Bush, cité par WAFA, avait adressé, plus tôt, une lettre à M. Blinken lui demandant d'intervenir pour empêcher la démolition des maisons de Masafer Yatta, l'appelant à faire pression sur l'entité sioniste pour mettre fin à ses séries de violations contre les Palestiniens. L'entité sioniste tue un adolescent palestinien et attaque une mosquée Le ministère de la Santé a annoncé, tôt ce matin, le décès d'un adolescent palestinien des suites de ses blessures graves subies par des tirs israéliens à Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée. Le garçon de 16 ans, Ghaith Rafiq Yamin, a été grièvement blessé par des balles réelles de l'occupation à la tête et a été emmené à l'hôpital gouvernemental de Rafidia, où les médecins ont annoncé plus tard sa mort des suites de ses blessures subies dans la région du tombeau de Yusuf à Naplouse. Dans un autre contexte, 88 Palestiniens ont été blessés hier soir et aujourd'hui à l'aube, par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc et par l'asphyxie lors de confrontations avec les forces d'occupation israéliennes dans la région Est dans la ville de Naplouse, note l'agence de presse palestinienne Wafa. Ahmed Jibril, directeur des ambulances et urgences dans la société du Croissant-Rouge palestinien à Naplouse, a dit à WAFA que 19 Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc et 67 autres suffoqués par inhaler le gaz lacrymogène. Il a ajouté qu'un citoyen a subi aussi des brulures après avoir été blessé par une bombe à gaz et qu'un a été tombé au sol lors des confrontations. M. Jibril a dit que les forces d'occupation ont également agressé directement l'équipe des ambulances du Croissant-Rouge alors qu'elle a transporté une femme en état d'accouchement, étouffant l'équipe, indiquant que la femme a été emmenée à l'hôpital de Rafidia. Les forces d'occupation avaient pris d'assaut la région Est de la ville de Naplouse pour assurer la protection aux colons qui ont envahi le tombeau de Yusuf, ce qui a conduit au déclenchement des affrontements, au cours desquels, les forces d'occupation ont tiré intensivement les balles et les grenades à gaz lacrymogènes. Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leurs crimes en Cisjordanie occupée depuis le début de l'année. Elles ont tué des dizaines de civils palestiniens et blessé des centaines autres, au milieu d'une inaction de la part de la communauté internationale. Des colons israéliens ont attaqué hier une mosquée et un bulldozer dans le village d'Urif, au sud de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon des sources locales. Ghassan Daghlas a noté que les colons ont attaqué le village d'Urif, et la mosquée al-Ribat. Daghlas a noté que des affrontements ont éclaté après que les habitants ont riposté aux colons, qui ont jeté des pierres sur des véhicules sur une route voisine. Bien que la violence et le vandalisme des colons israéliens soient monnaie courante tout au long de l'année, les attaques et les actes de vandalisme des colons israéliens se sont intensifiés la semaine dernière dans toute la Cisjordanie occupée.
