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«Si un entraîneur gagne, il est forcément bon, s'il perd...»
Suite de l'interview de Arigo Sacchi :
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 02 - 2024

,Il faudrait que l'on comprenne que la critique conjuguée contre un entraîneur ne repose pas sur les scores mais sur sa volonté de tout réparer.
Le consultant doit apprendre à faire la distinction entre critique technique et critique de l'équipe. Elever le niveau de l'analyse c'est soigner son image ou se taire. c'est la première leçon à tirer de cet entretien de Arigo Sacchi,
entraîneur durant 27 ans en partant de l'avant-dernière catégorie qui existe en Italie. Il a fait toutes les catégories avant d'arriver en Serie B. Pour lui, il a « fait partie de la catégorie des bons entraîneurs». Avant de développer ce qui caractérise le football «C'est comme dans la vie, il y a des tacticiens et des stratèges. Cette catégorie d'entraîneurs, c'est celle des tacticiens et ils sont très bons pour ça. Mais que manque-t-il aux tacticiens ? La beauté, l'harmonie, l'amalgame et les émotions. Les émotions sont très brèves et se reposent plus sur les individualités que sur le collectif». De pareilles situations offrent une formidable occasion a des journalistes et consultants pour ereinter un entraîneur.
Qu'en pense Sacchi ?
«Selon moi, beaucoup de journalistes font de l'opportunisme pour vendre trois journaux en plus» et d'ajouter que «si un entraîneur gagne, il est forcément bon. s'il perd il est forcément pas bon ? Je ne suis pas d'accord. Si tu réfléchis comme ça, tu n'affiches pas ta culture, ta capacité à savoir si tu as gagné avec mérite ou non». Poursuivant sa réflexion, il insistera sur le fait que les résultats ne se trouvent pas dans une pochette surprise. il ya toujours l'environnement qu'il ne faudra surtout pas négliger. «Un jour, l'un de mes joueurs m'a dit qu'on travaillait trop et qu'il ne s'amusait pas. Je lui ai répondu que ce n'est pas en faisant peu qu'on récoltait beaucoup, et que s'il donnait tout, les gens s'en souviendraient toute leur vie. Moi, ça fait 25 ans que je n'entraîne plus et dès que je vais quelque part, on me demande une photo ou un autographe. C'est que j'ai réussi à leur donner quelque chose. N'oubliez pas que le football est la chose la plus importante des choses les moins importantes», devait-il confiait au journaliste.
Une equipe, c'est l'harmonie et la beauté
Invité à donner son avis sur le PSG, le sélectionneur Arigo Sacchi surprendra son monde lorsqu'il déclare qu'il ne regarde pas beaucoup le PSG car cela ne lui plaît pas et d'ajouter que «C'est une équipe qui n'est pas basée sur l'harmonie et la beauté. C'est une équipe qui se repose sur les individualités et la force économique, et qualifie le PSG d'un groupe, pas une équipe». Il explique «Une équipe, c'est quand 11 joueurs parviennent à intérioriser des choses. Cela va au-delà de la tactique et de la technique. On ne voit pas beaucoup d'automatismes au PSG…Un joueur du PSG coûtait plus que toute l'équipe de l'Atalanta ensemble».
Quel est votre regard sur l'équipe de France ?
Une équipe convaincue a continuer son chemin. L'Atalanta jouait déjà comme ça avant, le Napoli de Sarri aussi. Parfois, je vois que les défenseurs sont critiqués, peut-être pour un manque d'attention avec les stades vides. Mais on attaque et on défend à onze. Le grand Milan, l'Ajax, le Barça de Guardiola, c'était l'exaltation du collectif en évolution continue. Tous les joueurs étaient polyvalents et faisaient les deux phases, tous liés par un fil conducteur et invisible qui est le jeu. C'est ce qui fait la différence.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre carrière ?
«J'ai entraîné pendant 27 ans en partant de l'avant-dernière catégorie qui existe en Italie. J'ai fait toutes les catégories avant d'arriver en Serie B. Notre dogme était : gagner, divertir et convaincre. N'oubliez pas que Jules César est parvenu à conquérir la Gaulle avec 50.000 hommes contre 300 000 Gaulois, et tout ça grâce à une stratégie parfaite. C'était une vraie équipe. Le football a toujours été pour moi de l'intelligence collective. Vous savez, j'ai une dette envers la France. France Football m'avait élu troisième meilleur entraîneur de tous les temps derrière Rinus Michels et Alex Ferguson. Et dire que je n'ai entraîné en Serie A que cinq ans… Le stress me tuait. J'ai entraîné ensuite la sélection et j'ai décidé d'arrêter après 27 ans. J'ai donné ma vie au football, le football me l'a bien rendu avec des émotions indescriptibles. Je suis une personne heureuse et je n'ai aucun regret. La deuxième place au Mondial 1994 ? Le Brésil jouait mieux et méritait de gagner. Moi, j'ai toujours voulu gagner au mérite. Chez moi, c'est une valeur».


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