Malgré la réglementation en vigueur, le contrôle en mer des jet-skis est sous la responsabilité des services chargés de veiller à l'application de la réglementation relative à la circulation de tout engin flottant et à moteur qui, en principe, ne peuvent naviguer qu'à plus de 100 m de la zone autorisée à la baignade et, par conséquent, loin des baigneurs.L'absence des services habilités par la loi, dans les zones de baignade ou encore près des plages, laisse le problème entier et explique entre autres cette impunité dont bénéficient ces jeunes, souvent inconscients du danger qu'ils représentent pour les estivants. En effet, ces bolides arrivent à une vitesse vertigineuse fendant les eaux et soulevant derrière eux de grosses vagues faisant fuir ainsi les estivants qui se précipitent sur la plage « Les Sablettes », de peur d'être heurtés par ces engins. Pourtant, la loi réglementant l'utilisation de ces véhicules marins est très claire et ne peut être ignorée par les propriétaires exploitant les jet-skis qu'ils louent au prix fort aux jeunes venus d'un peu partout s'essayer à la conduite de ces bolides. Mais il faut reconnaître que cela reste juste une réglementation sans plus et ce, en l'absence de son application ou de contrôle effectif quant à son respect. Ces véhicules, conduits par des jeunes sans aucune expérience, s'approchent dangereusement de la plage juste pour frimer. Le « m'as-tu vu » fait fureur et chaque conducteur essaye d'attirer l'attention sur lui en exécutant des tours et des manœuvres risquées presque au milieu des baigneurs, malgré les cris de ces derniers et les appels des parents restés sur la plage. La solution à ce problème serait un contrôle permanent au niveau des loueurs de jet skis pour vérifier les contrats d'assurance, les permis d'exploitation et de conduire pour ceux qui veulent conduire ces engins et veiller à ce qu'ils respectent effectivement la distance des 100 mètres prévue par la réglementation. L'idéal serait d'instituer une Gendarmerie maritime, comme c'est le cas dans d'autres pays.