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De Villepin répond à l'extrême droite française
Relation entre l'Algérie et la France
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 10 - 2024

Exprimant une opinion, favorable à l'Algérie, largement répandue en France, l'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, est allé à contre-courant des attaques répétées des nostalgiques de l'Algérie française contre notre pays, en affirmant lundi sur le plateau de la chaîne ''France Info'' que leurs accusations visant ce «pays ami» (l'Algérie) dépassaient largement toute vérité. A propos du refus du Président Abdelmadjid Tebboune d'effectuer une visite en France dans les conditions actuelles, il a fait observer que «la France ne peut pas ignorer l'Algérie dans sa recherche de solutions à tous les problèmes posés». Pour Dominique de Villepin «malheureusement, depuis plusieurs mois, voire des années, nous voyons la relation avec ce grand frère, ce pays ami qu'est l'Algérie, se détériorer de jour en jour... allant de mal en pis, jusqu'à des accusations qui dépassent la réalité.» Il aborde la question mémorielle en relevant que : «Si nous regardons en arrière – et ce travail a été effectué par de nombreux historiens – il y a des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité», une reconnaissance claire d'un passé que certains politiciens en France cherchent à contourner, à déformer, ou à minimiser avec des termes inadéquats. Il a appelé au retour à la «raison», affirmant qu'il existe aujourd'hui en France «des tentatives pour faire de l'Algérie un bouc émissaire de certains de nos problèmes».
Il a insisté sur le fait que «l'Algérie n'en est pas responsable, et qu'il est impératif de trouver, avec les Algériens, des réponses et des solutions».
L'ancien Premier ministre a abordé la crise actuelle entre l'Algérie et la France, déclenchée en juillet dernier après que le Président français a décidé de soutenir les thèses marocaines sur la question du Sahara occidental, en faisant remarquer qu'«Emmanuel Macron ne devait pas ignorer l'Algérie à ce sujet.»
«Le Président Macron a voulu rétablir le dialogue avec le Maroc en acceptant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», mais qu'il aurait dû «faire tout cela dans le cadre des Nations unies et en coordination avec l'Algérie», a-t-il expliqué. Pour de Villepin «on ne peut pas aujourd'hui œuvrer à une solution diplomatique pour n'importe quelle
question sans inclure tout le monde.» Autre aspect abordé par de Villepin : «L'accord de 1968 et l'exploitation de ce document que certains courants politiques veulent à tout prix annuler. L'agitation autour de cet accord équivaut à vouloir déclencher une guerre avec l'Algérie… une guerre de mémoire», a-t-il estimé.
Pour de Villepin «tout cela n'a pas de sens… Il existe d'autres moyens, comme le travail conjoint et le dialogue». Il exclut «toute solution à la question de l'immigration des Algériens se trouvant dans des centres de rétention administrative, et que l'on souhaite renvoyer chez eux, sans un accord avec l'Algérie». Sa conclusion : «Tout cela repose sur le dialogue, le respect et la capacité à traiter cette histoire commune et extrêmement importante que nous partageons de part et d'autre de la Méditerranée.» Pour de Villepin, l'Algérie, est un «pays ami et frère.» Ce n'est pas la première fois que l'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, prend position courageusement à contre-courant des extrémistes de droite racistes et néo-colonialistes. En mai dernier, il était venu à Alger pour tenir une conférence à l'Institut de journalisme de l'Université d'Alger, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, de diplomates, d'universitaires, de responsables d'organi-
sations de la société civile et de nombreux étudiants. Il avait évoqué les relations entre l'Algérie et la France, estimant que les deux pays avaient «une relation globale». Il ne s'agit pas, avait-il dit, d'une «relation qui a vocation à se déterminer à partir d'intérêts économiques, c'est une relation globale historique, inscrite dans l'histoire qui imprègne nos mémoires et qui a vocation à être une relation d'Etat à Etat, de peuple à peuple, de culture à culture et qui concerne (…) la vision que nous avons du monde». Pour ce qui est de la question mémorielle, il avait dit avoir noté des «progrès» entre les deux Etats, à travers les années, signalant que ce qui a été réalisé sur cette question est aussi le travail d'intellectuels, d'écrivains et d'artistes «qui ont pu soigner, dans l'imaginaire, ce que nous n'arrivions pas à soigner dans le réel».


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