Le nouveau wali de Djelfa, M. Djahid Mous, a invité tous les intervenants dans le domaine de la communication, les directeurs de publication, les responsables des bureaux régionaux, les journalistes, les correspondants et d'autres intervenants sur réseaux sociaux, à une collation pour une prise de contact afin d'exprimer sa volonté de servir la wilaya et surtout pour informer ses invités qu'il compte les consulter pour la prise de certaines décisions. Il précisera qu'il sera à l'écoute des journalistes en lisant leurs comptes rendus, reportages et publications. Il a donné par la suite la parole aux journalistes. Ils se sont relayés soit pour soulever des problèmes personnels, soit pour faire part de doléances ou encore de le mettre au courant des grandes problématiques que subit la wilaya ou la population. D'autres, par contre saisissent l'occasion pour tirer à bout portant sur la cellule de communication ou sur le chef de cabinet. Heureusement que ce ne fut qu'un seul intervenant qui est toujours en conflit avec la cellule de communication. Par déontologie, je ne reprends pas mon intervention. Le wali reprendra la parole pour clôturer l'entrevue. On s'est séparé avec un au revoir comme au début de séance il a touché la main à tous ceux qui ont été présents. Il a promis d'appliquer le système d'accréditation et de revoir la réorganisation de la cellule de communication. On s'est séparés ; certains avec de nouvelles convictions, d'autres toujours sceptiques et tous avec le même sentiment : « ça va changer ». D'autant plus que la nouvelle qui s'est répandue comme une trainée de poudre lorsqu'il a apostrophé les députés leur demandant de ne pas lui faire perdre du temps et en s'immisçant dans ses démarches. Il leur demanda à travers un député lors de la visite du Centre anticancéreux de demander au ministre de la Santé qui est leur vis-à-vis de pourvoir la wilaya en spécialistes. Par contre, il leur dira aussi que les seuls partenaires directs sont les élus locaux en général et le président de l'assemblée populaire de wilaya qui peut et doit m'aider. Cette démarche envers les députés laisse perplexe plus d'un. Djelfa est la wilaya qui abrite un grand nombre de journalistes, correspondants et quelques sièges de quotidiens nationaux papier ou numériques. En sus des bureaux régionaux de l'APS, de la radio locale, de l'annexe de l'ENTV et du bureau régional de la NR. De Djelfa sont diffusés via supports numériques plusieurs titres agréés auprès du ministère de la communication. Le site de Djelfa-Infos reste le plus visité parmi tous les sites qui existent. A Djelfa, il y a de grands noms du journalisme et de la littérature. Il y a même les manipulateurs de la polémique acerbe. Pour le nouveau wali, il a du pain sur la planche et en toute modestie il a le choix d'agir soit en fin limier avec des pincettes en essayant de contenir les envies des loups et de protéger les chèvres. C'est un dur challenge. Ou bien il opte pour le deuxième choix, celui qui consiste à recadrer le relationnel entre la corporation et l'administration. Dans ce cas précis il s'agit et ce n'est pas propre pour monsieur Djahid Mous le wali de Djelfa mais pour toutes les wilayas. Si par ailleurs le nombre de correspondants ou journalistes ne dépasse que rarement la dizaine. Dans la capitale de la steppe on est presque une centaine, dont une cinquantaine de jeunes qui agissent en free lance à travers Youtube, les pages du FB ou du tiktok. Il y aura deux aboutissements en cas de durcissement dans la relation et probablement rupture brutale engageant l'ensemble des parties dans des bras de fer. Les résultats ne seront pas bons à comptabiliser. C'est en fin de compte perdants perdant et c'est la wilaya qui sera perdante enfin de compte c'est l'Algérie qui sera la grande perdante. Dans ce cas, la responsabilité incombe au commandeur. C'est possible de vivre en symbiose. Car on n'a pas un autre pays de rechange. C'est vrai, aussi, que la tâche n'est pas difficile mais n'est pas impossible à réaliser.
