Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine El-Mahdi Oualid, a assuré, avant-hier jeudi à Tizi Ouzou, que l'objectif actuel du secteur est de couvrir, de façon précise, les besoins du marché du travail et de relever le taux d'intégration des diplômés des Instituts et Centres de formation et d'enseignement professionnels. Affirmant, au passage, la nécessité d'adapter les offres de formation professionnelle aux besoins du marché du travail de chaque wilaya, afin d'augmenter les opportunités d'emploi pour les diplômés du secteur. S'exprimant en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, Yacine El-Mahdi Oualid est revenu sur la session de formation de février, qui s'ouvrira dimanche prochain. Faisant remarquer que les inscriptions se sont déroulées avec zéro papier, et qu'elle sera marquée par une révision des offres de formation de façon à les rendre plus adaptées aux spécificités du marché du travail de chaque wilaya. «La priorité à Tizi Ouzou sera de couvrir les besoins du marché du travail en main d'œuvre qualifiée, notamment dans le domaine industriel, marqué actuellement par une grande dynamique», a-t-il indiqué. Et ce, a-t-il poursuivi, à travers l'orientation des personnes en quête de formation vers des spécialités techniques, tout en réduisant progressivement les spécialités administratives, quasi saturées actuellement. Evoquant le projet de son secteur portant sur la création de 15 centres d'excellence spécialisés, notamment, dans l'industrie textile (Bouira), la maintenance des appareils électroménagers (Bordj Bou-Arréridj), l'industrie agroalimentaire à Tassala El Merdja (Alger), la mécanique automobile (Oran) et l'industrie pharmaceutique (Constantine), qui sont des pôles régionaux qu'on est en train de déployer au fur et à mesure, l'hôte de la ville des Genêts a fait savoir que ce sont des centres qui prennent en considération la nature des tissus industriels de chaque région et proposeront des formations adaptées. «Ces centres d'excellence s'inscrivent dans le cadre de l'augmentation des opportunités d'intégration du marché du travail pour les stagiaires, en leur assurant une formation adaptée à leurs besoins, mais aussi pour permettre au plus grand nombre de diplômés du secteur d'investir le monde de l'entrepreneuriat et de devenir entrepreneurs », a-t-il dit. Sur un autre registre, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a fait état de la prise, depuis une semaine, par son département ministériel, de mesures relatives à l'entrepreneuriat dans le secteur et au soutien aux jeunes. « Nous permettons aux jeunes de domicilier leurs activités au niveau des établissements de formation professionnelle, tout en leur donnant la possibilité de bénéficier des équipements de ces établissements. A la suite de quoi, ils auront la possibilité de bénéficier d'un financement et d'une formation en auto-entrepreneuriat, une année après l'obtention de leurs diplômes », a-t-il observé.
