Imlloul (entraîneur EN volley) : «Le stage en Pologne nous sera très bénéfique»    Boughali et Nasri passent en revue les moyens d'améliorer l'efficacité parlementaire et de renforcer les mécanismes d'action commune    Zerrouki rencontre les représentants de la Fédération nationale des travailleurs de la poste et des télécommunications    La 10e édition du SIPA organisé du 6 au 9 novembre prochain à Oran    Ghaza: quatorze membres du Conseil de sécurité "préoccupés" par l'usage de famine comme arme de guerre    Journalistes assassinés à Ghaza : la Ligue arabe demande une enquête internationale indépendante    Djelfa: Hamlaoui organise une rencontre avec les acteurs de la société civile    Cyclisme/Tour de Kurpie: victoire au sprint de l'Algérien Yacine Hamza    Foot/ Mondial-2026 (Qualif's/ 5e et 6e journées/ Gr.G) Algérie : la FAF dévoile les arbitres du Botswana et de la Guinée    Les décisions du président de la République dans le secteur des transports, une réelle avancée en matière de sécurité routière    Lancement de la 7e édition de la campagne de nettoiement d'Alger    Batna : décès du moudjahid M'barek Bouder    Une colonie de vacances dédiée aux meilleurs élèves de la langue amazighe à partir de jeudi à Bejaïa    Athlétisme/Championnats arabes U18 : l'Algérie bonifie sa moisson de quatre médailles d'argent    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 62.895 martyrs    Blida: la PC poursuit ses efforts pour éteindre l'incendie de la forêt de Chréa    Pôle pénal national économique et financier: 9 individus placés en détention provisoire pour blanchiment d'argent en bande criminelle organisée    Air Algérie: des perturbations de vols en raison de "contraintes opérationnelles"    Rebiga rend visite au moudjahid Rabah Zerari pour s'enquérir de son état de santé    Des dizaines de milliers de personnes déplacées    Ligue 2 : des difficultés pour qualifier les nouveaux joueurs du WA Tlemcen    «Si un club veut Amoura, il devra répondre à nos exigences»    L'hôpital Nasser bombardé, carnage et énième crime sioniste    Des bouleversements décisifs en vue au Maroc    D'importantes décisions dans le secteur des Transports à l'issue d'une réunion présidée par le président de la République    Derbal souligne l'impératif de faire aboutir la campagne nationale de curage des oueds et des avaloirs    Six personnes blessées dans un dérapage d'une voiture    « L'importation de nouveaux bus et ceux de moins de cinq ans, ouverte aux transporteurs »    Instructions strictes aux opérateurs de téléphonie mobile pour couvrir les axes routiers    Contrefaçon Plus de 24.000 maillots interceptés en juillet dans le Jura    Deux talents algériens en lice    Ouverture de la première édition des spectacles humoristiques    L'Algérie s'engage dans un dossier arabe commun    Fayçal Bousedraya élu nouveau président du Mouvement El Islah    Décès du journaliste et artiste Khaled Louma la DG de la communication à la Présidence de la République présente ses condoléances    9 blessés dans trois accidents en l'espace de 24 heures    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le terroriste Al-Joulani adoubé par la France commet un génocide contre la communauté alaouite
Criante vérité
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 03 - 2025

«Chassez le naturel, il revient au galop». Il est impossible de se défaire de ses tendances maléfiques ou de tenter de les dissimuler. A plus forte raison, quand il s'agit d'un terroriste islamiste. Aucune rédemption ne peut absoudre ses crimes, encore moins épurer son âme damnée, réhabiliter sa personnalité scélérate et sanguinaire.C'est cette criante vérité que le monde découvre avec le terroriste Al-Joulani, hissé au pouvoir de Damas par les puissances impérialistes occidentales, notamment la France.
Moins de trois mois après son intronisation à la tête de l'Etat syrien, Al-Joulani, le poulain présidentiel de l'Elysée, commet depuis quatre jours un génocide contre la population civile. Autrement dit, il a repris sa principale activité : le terrorisme. Mais en sa qualité de chef d'Etat adoubé par la France et l'Union européenne, il ne s'adonne plus au «vulgaire terrorisme individuel» commis par des djihadistes, mais au terrorisme de masse perpétré par des soldats assermentés. Les mêmes anciens djihadistes affublés dorénavant de la tenue militaire officielle syrienne.
En effet, selon des sources locales, en trois jours, les «forces de sécurité» syriennes et des groupes alliés, autrement dit les anciens djihadistes terroristes dirigés par Al-Joulani, désormais installés au pouvoir, ont assassiné plus de 1 300 civils, parmi lesquels de nombreux Alaouites. Des familles entières ont été exécutées. Les rues sont jonchées de cadavres.
Des vidéos montrent des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d'une maison. Dans une autre vidéo, des hommes en tenue militaire, anciens djihadistes métamorphosés par la grâce occidentale en soldats, ordonnent à trois personnes de ramper en file avant de leur tirer dessus à bout portant.
Ces mêmes sources font état d'«exécutions sur des bases confessionnelles ou régionales». Les amis terroristes de la France, les nouveaux maîtres de la Syrie, ont envoyé vendredi des renforts et lancé d'importantes opérations de ratissage, c'est-à-dire de nettoyage ethnique et d'épuration religieuse. En effet, des milliers de combattants islamistes ont été envoyés par le pouvoir de Damas vers la région alaouite pour «assurer l'ordre», mais en réalité participer à l'opération de nettoyage ethnique et épuration religieuse. Le régime islamiste d'Al-Joulani, adoubé par l'Elysée, montre ainsi son vrai visage génocidaire.
Des centaines de membres de la minorité alaouite ont été assassinés sommairement dans le nord-ouest de la Syrie par des «forces de sécurité» liées au nouveau régime islamiste au pouvoir à Damas. Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, a évoqué des informations «extrêmement inquiétantes» faisant état de familles entières tuées.
Selon le témoignage d'un habitant, «les gens restent enfermés chez eux. Tout le monde a peur. L'arrivée des véhicules militaires et des convois venus de partout n'a rien de rassurant».
Ces massacres de masse de civils syriens sont l'aboutissement d'humiliation et d'exactions subies par la communauté alaouite depuis trois mois, c'est-à-dire depuis l'arrivée au pouvoir des djihadistes du groupe Hay'at Tahrir Al-Sham (HTS), dirigés par Abou Mohammad Al-Joulani.
Ce génocide est commis principalement dans les gouvernorats de Lattaquié, Tartous et Homs, des régions à forte population alaouite. Comble de l'horreur, selon le Parti communiste français (PCF), ce génocide est commis avec des armes françaises. Le terroriste Al-Joulani rejette catégoriquement l'idée d'un gouvernement «inclusif». A plus forte raison, il récuse toute perspective d'autonomie régionale. En tout cas, l'islamiste Al-Joulani ne manifeste aucune tolérance ni respect pour les minorités syriennes, notamment les communautés alaouites, druzes, kurdes et chrétiennes. L'objectif du poulain présidentiel de l'Elysée, Al-Joulani, autoproclamé président de la Syrie, est d'instaurer, par le nettoyage ethnique et épuration religieuse, une République islamiste fasciste, où il sera le nouveau Duce syrien incontesté. Curieusement, pour rendre compte de ces massacres de masse, les médias français parlent d'«opération de sécurité», relayant ainsi le narratif et la rhétorique du nouveau régime islamiste, dirigé par le terroriste Al-Joulani.
Le massacre de masse de plus de 1 300 civils syriens par les forces de sécurité du régime de Damas dominé par le mouvement islamiste devient ainsi, sous la plume et le micro des journalistes français, une «opération de sécurité». Jusqu'au début décembre 2024, pendant des années, quand ces djihadistes, commandés par Al-Joulani, massacraient, pillaient et violaient sans relâche, ils étaient qualifiés de terroristes par le gouvernement et les médias français. Aujourd'hui, leurs actions scélérates et génocidaires sont baptisées «opération de sécurité» par ces mêmes instances françaises. Autrement dit, ces atrocités sont légitimées, exonérées.
Après avoir été le premier pays à accourir à Damas pour serrer la main du terroriste Al-Joulani, adouber son régime islamiste, la France continue à lui apporter son soutien en qualifiant les massacres de masse commis par les troupes du pouvoir de Damas d'«opération de sécurité». Autrement dit, «d'opération militaire légitime menée par les forces armées du nouveau régime légal dirigé par Ahmed Al-Charaa», selon les éléments de langage de l'Elysée et des rédactions parisiennes.
D'aucuns, notamment certains dirigeants français, paraphrasant la célèbre et sinistre réplique diplomatique de Laurent Fabius, pourraient déclarer : «Les nôtres, nos nouveaux amis et alliés du pouvoir islamiste syrien, font du bon boulot.»
Effectivement, du point de vue du nouveau pouvoir de Damas, les troupes militaires islamistes font du «bon boulot». C'est ce que vient de reconnaître le ministère de la Défense syrien. «Le ministère met fin à ces opérations après le succès de nos forces pour réaliser tous les objectifs fixés.» Traduction : les objectifs du massacre de centaines de civils syriens alaouites ont été réalisés avec succès par ses hommes armés islamistes aguerris.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.