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Le recteur de la Mosquée de Paris agit-il en tant qu'émissaire à Alger pour libérer l'agent Sansal ?
Mandaté par qui ?
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 04 - 2025

Le Président Macron et son ministre Retailleau se perdent en conjectures sur le « dossier » algérien et sur le sort de leur agent Sansal qui s'est pris dans son propre piège croyant jouir d'une
« immunité », sous la protection politique et diplomatique de la France. Les agressions incessantes contre l'Algérie, son armée, ses institutions, son intégrité territoriale, ses symboles se sont multipliés, et constamment alimentées depuis la France.
Sansal est Algérien. À 75 ans, il se voit octroyer récemment, en guise de « cadeau », une seconde nationalité pour ses « bons et loyaux services (?) » en tant « qu'indigène » qui soutient et justifie tous les méfaits de son ex-colonisateur et, par extension, ceux des sionistes israéliens contre les Palestiniens.
Débusqué agent au service de forces étrangères au détriment des intérêts de son pays, il a été arrêté en Algérie pour « atteinte à la sécurité nationale » et à « l'intégrité territoriale », conformément aux lois.
Insulter de façon récurrente les martyrs, la Révolution algérienne contre le colonialisme français, les musulmans, l'Islam jusqu'à aboutir à attenter à la sécurité et à l'intégrité de son pays par ses déclarations et ses écrits, il y a une limite que la raison et la sagesse ne peuvent admettre et supporter. Aucun pays, même sans souveraineté ne laissera passer ces choses sans réaction ! Que feront les autorités françaises si une personnalité française quelconque remet en cause l'appartenance à la France de territoires ou de départements ? « Liberté d'expression » ? Elle sera arrêtée manu militari, traduite en justice et condamnée !
Il a été un haut fonctionnaire de l'Etat algérien dans un secteur stratégique occupant le poste de directeur général de l'Industrie jusqu'au jour où son nouveau ministre a mis fin à ses fonctions après avoir été surpris de constater ses absences fréquentes pour des « missions » (anormales), ses allers et retours étranges, constants, en France sans que sa hiérarchie ne soit au courant y compris son ministre. Convoqué par ce dernier pour s'expliquer, Sansal a répondu avec insolence, que ses voyages s'inscrivaient dans le cadre de missions officielles « au-dessus des compétences du ministre ». On saura plus tard qu'il était en intelligence avec des forces étrangères en particulier la France et Israël, lorsque des documents ont ''fuité'' en plus de ces déclarations documentées sur vidéos.
Mal lui en a pris. Se sentant invulnérable par ce qu'il a cru être fort du soutien de la doxa parisienne, il s'est aventuré (piégé par ses ''amis'' français ?) en débarquant à Alger, par bravade, sans penser qu'il sera arrêté sur-le-champ pour répondre devant la justice algérienne de tous ces faits et gestes portant atteinte à l'Algérie !
Et c'est le branle-bas de combat en France pour sauver leur agent « victime d'une injustice » en y évoquant les atteintes à la
« liberté d'expression », de la part de la « dictature d'Alger », du « régime des généraux », de la « nomenklatura algéroise » et tutti quanti ! On vit toute la caste politico-médiatique (du Président jusqu'au militaire en retraite en passant par une « armée » de sous-fifres) attaquer et insulter l'Algérie, ses institutions, ses gouvernants, son Armée, sa justice en usant de tous les qualificatifs y compris de ce qu'ils sont eux-mêmes, à savoir des « voyous », et ce, dans le but et l'espoir de le faire libérer « rapidement » au risque d'enclencher des « sanctions » contre ce « régime totalitaire » qui gouverne l'Algérie !
Rien n'y fait ! Ce qui est fait et à faire est irréversible en Algérie quand il est conforme à la loi ! Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il grêle le dernier mot revient à la justice ! Et la justice a jugé en le condamnant à la prison ferme !
Comme l'arrogance et l'insolence des dirigeants Français sont inguérissables, considérant les pays africains encore comme leur dépendance ou des Républiques « bananières », ils croient que quelques sanctions avec une « hausse de ton » peuvent faire céder les Algériens. Rien n'y fait encore ! Ils n'avaient pas suffisamment de leviers de sanctions face aux fortes contre-sanctions qu'ils ont pressenti recevoir en réponse.
Au vu d'un échec retentissant et humiliant, ils changent alors de tactique qu'ils pensent moins provocantes, plus sensées, plus convaincantes et conciliantes.
Ils usent alors, en dernier recours (?), paradoxalement et curieusement, du religieux en l'occurrence l'Islam en faisant appel au représentant des musulmans de France en la personne de Chems-Eddine Hafiz recteur de la Mosquée de Paris !
Se sentant investi d'une mission « humanitaire » pour le détenu et pour sa femme « malade », ce recteur prend son bâton de pèlerin pour commencer sa tâche afin de débloquer la situation et d'espérer résoudre le problème par la libération du « soldat Sansal » des ''griffes'' de la justice algérienne !
Il commence par la presse française (Le Monde, Sud Radio...) afin de préparer les esprits algériens avec des propos mielleux, religieux, sur la « bonté » de l'Islam, le mois sacré « miséricordieux » du Ramadhan et le jour « béni » de l'Aïd en souhaitant un geste humanitaire du Président Tebboune par une « grâce » en conformité avec les préceptes de l'Islam, dont la « mansuétude ». Un Islam qui devient curieusement et subitement une référence, un recours, une chance par les tenants du pouvoir en France ? Toutes les astuces et fourberies sont bonnes ? Question subsidiaire : Pourquoi ce recteur n'est-il pas été invité à intervenir lorsque ce sinistre Sansal accablait l'Algérie en portant atteinte à sa sécurité et à son intégrité nationale, quand il insultait les musulmans, l'Islam, les martyrs et la Révolution algérienne ?
À notre avis, c'est sans compter sur les principes, l'histoire de l'Algérie, l'engagement (ou pacte) avec les martyrs, les combattants de la liberté morts ou vivants, leurs ayants droit, leurs descendants, qui ont fait et qui font que l'Algérie est indépendante et souveraine.
Le recteur de Paris connaît bien tout cela. Il nous semble qu'il a fait ce qu'on lui a demandé de faire sachant que ce n'est pas sa fonction d'autant que derrière cette ultime action des dirigeants français, il y a un manque de considération voire une volonté de discréditer les dirigeants en les poussant à faire des entorses aux lois voire à désavouer ou saborder le verdict de la justice.
C'est une affaire qui n'est pas légère en Algérie. Le « gracier » (ou le « libérer ») mettra dans la confusion le peuple algérien, dont tous les journalistes et analystes algériens qui ont pris parti dans cette affaire en ne cessant de défendre l'Algérie, sa justice et ses principes par des centaines d'articles et commentaires !
Le recteur a dit qu'Emmanuel Macron, a envoyé des émissaires à Alger, sans donner de détails. Il dit être en contact avec le Président Tebboune, sans s'étaler davantage, voulant probablement éviter de parasiter des pourparlers qui seraient en cours.
C'est ce que veulent précisément ces dirigeants français… la « discrétion ». S'ils réussissent, ils laisseront leurs fantasmes s'exprimer dans leur presse pour l'opinion française au détriment de l'opinion algérienne ! Ils crieront haut et fort leur victoire, à leur tête le bougre Retailleau ! S'en moquant du risque de faire perdre à l'Algérie son capital en crédibilité dans la mesure où ils considèrent leurs ex-colonies comme des « quasi-Etats ».
Certains spéculent en avançant même l'idée de l'échanger contre d'autres Algériens recherchés par la justice algérienne ! C'est un sale procédé ! Cela donne l'impression d'une transaction « donnant-donnant » entre malfaiteurs impliquant une forme de prise d'otage ! C'est cette perception que les autorités françaises semblent véhiculer concernant l'affaire Sansal, plutôt qu'une question de violation des lois. Les principes, l'Etat de droit, les lois imposent que tous doivent répondre de leurs actes, tôt ou tard, devant la justice algérienne où qu'ils se trouvent sans aucune condition !
Que les dirigeants français s'occupent de leur France, de leur peuple, de leur justice, de leurs lois et de leur Grande Mosquée. C'est une affaire pénale qui concerne la justice algérienne et non la France. L'Algérie n'est pas la France et vice-versa.
Qu'ils admettent la réalité en cessant de babiller avec insolence et orgueil, de rêvasser sur une Algérie indolente, amorphe et suiviste, faute de quoi ils peuvent s'attendre à de regrettables surprises !


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