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Exploiter les ressources du continent pour concrétiser l'intégration économique Afin de progresser vers une intégration économique dans le cadre de la ZLECAf
Les ambassadeurs du Sénégal, du Mozambique et de l'Ouganda en Algérie, ainsi que le premier secrétaire et le conseiller économique de l'ambassade de Guinée à Alger, ont souligné, dans la soirée d'avant-hier samedi à Oran, la nécessité d'exploiter les importantes ressources du continent pour concrétiser l'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).C'était lors d'une conférence inaugurale tenue dans le cadre de la troisième édition du Salon Africain des Affaires, et l'importance de développer le commerce intra-africain et de renforcer la coopération et la communication entre les pays du continent, afin de progresser vers une intégration économique dans le cadre de la ZLECAf. L'ambassadeur du Sénégal en Algérie, Mbaba Koura N'Diaye, a, à l'occasion, rappelé que l'Algérie a démontré sa volonté de renforcer la coopération avec les pays africains, notamment avec le Sénégal. Faisant savoir que l'inauguration de la ''Banque algéro-sénégalaise'' est une preuve concrète des efforts visant à faciliter les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays, et plus largement en Afrique. « Cette banque vise à soutenir les opérateurs économiques algériens et sénégalais, à encourager les investissements régionaux et à appuyer les initiatives multipartites pour une croissance équitable et inclusive en Afrique », a-t-il indiqué. Appelant à renforcer ce type de coopération dans le cadre de la ZLECAf, l'intervenant a également souligné que l'Algérie, de par son positionnement géographique stratégique et ses projets structurants d'envergure continentale, comme la route transsaharienne, est bien placée pour promouvoir les échanges commerciaux à l'échelle du continent. Pour sa part, l'ambassadeur du Mozambique, Antonio Augusto Eduardo Namporti, a souligné l'importance de mieux exploiter les richesses africaines. Affirmant que beaucoup reste à faire pour atteindre cet objectif. « Le renforcement de la communication entre les Etats africains est essentiel », a fait savoir le diplomate du Mozambique. Citant l'exemple de son pays, qui dispose de vastes terres agricoles inexploitées, estimant que l'Algérie, grâce à ses technologies agricoles, pourrait devenir un partenaire stratégique dans le développement du secteur agricole et minier. De son côté, l'ambassadeur de l'Ouganda en Algérie, Julius Joshua Kefuna, a indiqué que la zone de libre-échange continentale africaine représente l'avenir du continent. « La ZLECAf permettra aux pays africains d'atteindre une forme d'harmonie et de cohérence économiques », a observé Julius Joshua Kefuna. Le premier secrétaire et conseiller économique de l'ambassade de Guinée, Faraban Magassouba, a, quant à lui, qualifié la ZLECAf de rêve de tout Africain. « La ZLECAf permettra la libre circulation des biens et des personnes, et contribuera à une intégration économique africaine qui donnera au continent une place de choix sur la scène mondiale », a-t-il affirmé. Pour rappel, les activités de la troisième édition du Salon africain des Affaires ont débuté, avant-hier samedi à Oran, avec la participation de 20 opérateurs économiques issus de sept pays africains. Dans son discours d'ouverture, la commissaire de cet événement économique, Nouna Mihoubi, a fait savoir que l'objectif de l'organisation du Salon est de créer une plate-forme visant à promouvoir la coopération entre les pays africains. Rappelant, à l'occasion, les initiatives mises en œuvre par les autorités publiques en Algérie pour améliorer le climat des affaires, à l'image de la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement et la mise en place d'une plate-forme numérique intégrée par l'Agence algérienne de promotion de l'investissement. Organisé sur trois jours par l'agence ''Sada'' (Echos), ce salon se tient, selon les responsables, dans un contexte mondial sensible, marqué par une compétition accrue pour accéder au marché africain et à ses ressources naturelles.