La Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Selma Bakhta Mansouri, a réaffirmé, avant-hier vendredi, au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la position constante de l'Algérie en faveur d'un rétablissement de l'équité au sein du Conseil de sécurité.A travers une représentation juste, permanente et équitable de l'Afrique, conformément aux principes contenus dans la Déclaration de Syrte et le Consensus d'Ezulwini, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. Intervenant aux travaux du 6ème Sommet du Comité des Dix de l'Union africaine, tenu par visioconférence et consacré à la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Selma Bakhta Mansouri, représentant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné l'importance de renforcer l'unité africaine et d'intensifier les efforts diplomatiques collectifs, en vue d'une réforme globale de la gouvernance mondiale qui garantisse un ordre international plus juste, équilibré et fondé sur les principes d'équité et de responsabilité partagée. Insistant sur la nécessité d'une unité africaine renforcée et d'une intensification des efforts, Mme Selma Bakhta Mansouri a plaidé pour une réforme globale du Conseil de Sécurité. « Une telle réforme est essentielle pour rééquilibrer le système international sur des bases de justice et d'équité, garantissant ainsi que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue et respectée sur la scène mondiale », a observé la représentante du chef de l'Etat. Présidée par le Président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, la réunion a été consacrée à l'adoption d'un modèle de réforme consolidant la position africaine commune, en vue de sa soumission au président de l'Assemblée générale des Nations unies, dans le cadre des négociations intergouvernementales en cours. Une occasion d'évaluer le progrès réalisé dans le processus des négociations sur la réforme du Conseil de sécurité et de coordonner les positions africaines dans le cadre du processus gouvernemental international de la réforme du Conseil de sécurité. Au mois d'août dernier, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane, a appelé, à New York, à la nécessité de redresser le tort historique infligé au continent qui manque d'une représentation efficiente au Conseil. Exprimant, au passage, la conviction de l'Algérie quant au besoin du Conseil de sécurité aujourd'hui de la voix africaine, la voix de la sagesse, de l'engagement et de la responsabilité, rappelant la position africaine basée sur les principes contenus dans le Consensus d'Ezulwini et la ''Déclaration de Syrte'', étant le seul et principal cadre référentiel. C'était lors de sa participation à un débat de haut niveau au Conseil de sécurité de l'ONU intitulé ''Redresser le tort historique et renforcer la représentation efficiente de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies'', présidé par le président de la République de Sierra Leone, Julius Maada Bio, en sa qualité de président du Conseil de sécurité pour le mois d'août 2024. Appelant à la nécessité de redresser le tort historique infligé au continent qui manque d'une représentation efficiente au Conseil, Lounès Magramane a présenté une analyse de la conjoncture régionale et internationale, lourde de défis et de risques menaçant la paix et la sécurité internationales, face, a-t-il dit, à une paralysie quasi totale du Conseil de sécurité de l'ONU incapable de mettre un terme ou de freiner, au moins, les politiques du fait accompli et les mesures unilatérales. Le continent africain, a-t-il déploré, a tant souffert de cette triste réalité qui s'impose notamment dans la région du Sahel. Rappelant dans le même contexte la souffrance continue du peuple du territoire du Sahara occidental occupé depuis plus de 50 ans, et la tragédie que vivent nos frères Palestiniens dont la situation s'aggrave, de jour en jour, au vu de la guerre génocidaire menée par les autorités de l'occupation contre le peuple palestinien depuis plus de 10 mois consécutifs, à cause de l'incapacité du Conseil de sécurité à dissuader l'occupant israélien pour ses crimes.