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« L'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) demeure notre référence commune » Anniversaire de la création de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)
La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Selma Bakhta Mansouri, a indiqué, dimanche à Alger, que l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) demeure notre référence commune, étant, a-t-elle dit, le plan stratégique adopté pour un continent uni, prospère et pacifique.C'était au siège de l'ambassade de Madagascar à Alger, à l'occasion de la célébration du 45ème anniversaire de la création de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). La SADC, a poursuivi Mme Selma Bakhta Mansouri, est devenue aujourd'hui un modèle d'intégration régionale grâce à des projets transfrontaliers ambitieux dans les domaines des infrastructures, de l'énergie, des transports et de l'industrialisation. « Ces initiatives renforcent les chaînes de valeur régionales et confortent, également, la position de l'Afrique sur les marchés mondiaux, ce qui renforce la croissance durable et la résilience économique », a-t-elle fait remarquer. Réitérant, à l'occasion, l'engagement de l'Algérie à soutenir les efforts de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) visant à renforcer l'intégration régionale et la transformation économique en Afrique, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des Affaires africaines a fait remarquer que l'intérêt porté à la compétitivité, à la diversité et à l'innovation intervient à un moment très important d'autant que notre continent cherche à se repositionner dans une économie mondiale marquée par une mutation effrénée. Rappelant que l'Algérie accueillera la Foire commerciale intra-africaine (IATF), du 4 au 10 septembre prochain, un événement exceptionnel qui constituera une plateforme sans précédent pour les entreprises africaines, les innovateurs, les jeunes et les femmes entrepreneures afin d'explorer les opportunités, de renforcer les partenariats et d'accélérer l'avancement vers un marché africain véritablement unifié, la diplomate a salué la présidence par le Zimbabwe de la SADC à Alger l'année dernière, une présidence qui a été marquée par une vision claire outre l'engagement et le dévouement. De son côté, l'ambassadeur du Zimbabwe en Algérie, Vusumuzi Ntonga, a fait savoir, au nom de la SADC, que la célébration du 45ème anniversaire de la création de la Communauté régionale sous le thème Promouvoir l'industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente, traduit notre ferme détermination à ériger la région de l'Afrique australe en puissance économique compétitive et intégrée à travers l'industrialisation, l'innovation technologique, la valorisation du capital humain et la transformation agricole durable. Pour sa part, la Chargée d'affaires auprès de l'ambassade de Madagascar à Alger, Jeannie Rafalimanana, dont le pays préside la SADC cette année, a souligné l'importance de la solidarité et de la responsabilité partagée de la Communauté quant à la promotion de l'industrialisation et de la transition énergétique pour atteindre une communauté de développement résiliente et ériger, ainsi, l'Afrique australe en puissance économique compétitive et intégrée. Le jour-même, soit avant-hier dimanche, Elias Mpedi Magosi, secrétaire exécutif de la SADC a exhorté, à Antananarivo, les Etats membres à adopter des stratégies régionales visant à renforcer la productivité agricole et la résilience climatique, en mettant l'accent sur l'agriculture intelligente face au climat, l'irrigation, les ressources côtières et la croissance économique régionale. « 60 millions de personnes, soit 17% de la population de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) étaient en situation d'insécurité alimentaire en 2024 », a-t-il dit. Estimant que cette transformation de l'agriculture devrait permettre d'assurer la sécurité alimentaire, créer d'emplois décents ainsi que stimuler la croissance économique. L'agriculture, a-t-il poursuivi, contribue d'ailleurs à environ 33% du PIB de la SADC, dont 62% de la population y tirent leurs moyens de subsistance. Mettant en avant la nécessité d'investissements adéquats et la modernisation du secteur, essentiels, a-t-il fait observer, pour libérer tout son potentiel.