Certaines « entreprises » chargées des projets d'infrastructure continuent d'exécuter les travaux publics de manière improvisée, sans respecter les normes de qualité les plus élémentaires ni les clauses des cahiers des charges. Le projet d'aménagement de la route reliant le rond-point de la superette Lamri en allant vers la polyclinique du 1er novembre, qui n'a été achevé que depuis quelques mois, a déjà besoin de «réparations» en raison de sa détérioration rapide, prouvant une fois de plus la fragilité des travaux réalisés. Bien que les réserves émises sur le bitumage aient été levées, l'entreprise responsable est revenue pour corriger la situation, mais toujours avec la même approche bâclée et médiocre qui exaspère les habitants et les automobilistes. L'opération de «réparation» ne respecte pas les normes techniques requises, reflétant ainsi un manque flagrant de contrôle de la part des autorités compétentes sur l'exécution des projets locaux. La question qui se pose est jusqu'à quand cette manipulation perdurera-t-elle sans qu'aucune véritable sanction ne soit prise contre les responsables ? Jusqu'à quand les budgets alloués à ces projets continueront-ils à être gaspillés pour des travaux qui ne tiennent que quelques mois avant de redevenir impraticables, voire pires qu'auparavant ? La responsabilité ne repose pas uniquement sur l'entreprise exécutante, mais aussi sur les organismes de contrôle et les services techniques censés superviser ces travaux et imposer des sanctions strictes aux contrevenants. Le simple citoyen, qui espère une amélioration de ses conditions de déplacement, se retrouve une fois de plus face au même scénario : des travaux bâclés, des contrats douteux et un gaspillage incessant des fonds publics, sans aucun contrôle ni responsabilité.La situation exige une intervention sérieuse et ferme des autorités pour mettre un terme à ces abus.