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Une ville qui tarde à décoller… économiquement et socialement
Bordj-Menaïel
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 09 - 2025

La commune de Bordj Menaïel, chef-lieu de daïra, est située à l'est de la wilaya de Boumerdès dont elle dépend administrativement. Elle est limitée à l'est par la wilaya de Tizi Ouzou, à l'ouest par la wilaya d'Alger, au sud par la wilaya de Bouira et au nord par la daïra de Boumerdès.
A chaque élection, des municipalités et cela depuis des années, les présidents d'APC de Bordj-Menaïel ainsi que les élus, ceux par qui le renouveau arrivera, n'est jamais arrivé. La nouvelle équipe municipale dont il en ont la responsabilité, sera-t-elle en mesure de prendre en charge les projets de première nécessité pour le bien-être de la population ?
Les élus locaux seront-ils capables de mener à bien leurs missions et d'entamer immédiatement les travaux et de les accélérer afin de respecter leur programme électoral afin de diminuer les souffrances des habitants de la ville et des villages de la région de Bordj-Ménaïel ? Autant de question qui méritent des réponses mais pour l'heure, il est trop tôt pour y répondre, laissons les savourer leur prise de responsabilité et attendant la suite. La situation stratégique de la région de Bordj-Menaïel, les capacités humaines dont elle dispose et son emplacement dans un contexte rapproché de la wilaya d'Alger (capitale), de celles de Tizi-Ouzou et de Bouira ainsi que du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès et dont la ville est associée à l'histoire de la Guerre de libération nationale, son rapprochement de 17 kilomètres du bord de mer Cap-Djenet, d'où elle puise son charme, ne lui ont pas pour autant permis de développer et promouvoir une activité industrielle, commerciale, touristique, culturelle et sportive en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population qui subit les conséquences désastreuses d'une stagnation chronique dans laquelle, elle végète depuis l'époque coloniale. La région de Bordj-Menaïl ne possède en aucun cas d'une zone industrielle si ce n'est que trois zones d'activités tels les tolerie, les lavage graissage, la vente de céramique et divers autres activités, car comment se fait-il qu'une commune comme Bordj-Menaïl n'ait bénéficié en tout et pour tout depuis l'indépendance que de quelques logements sociaux et de quelques autres infrastructures insignifiantes devant les sacrifices de ces meilleurs enfants durant la Guerre de libération nationale ? Aujourd'hui, Bordj-Menaïel est laissée dans l'abîme de l'oubli et accuse un retard dans tous les domaines, d'ordre social, culturel, sportif ou encore dans celui des infrastructures de base tels que les routes, l'eau potable, la santé, les télécommunications, les infrastructures scolaires et le transport. Bordj-Menaïel a été érigée en commune en 1870. Elle fait partie de la wilaya de Boumerdès dont elle est distante de 17 kilomètres. De par sa situation géographique, Bordj-Menaïl est considérée comme un point stratégique à vocation essentiellement agricole grâce aux plaines dont elle dispose. Sa population de plus de 120 000 habitants, dont 60% sont jeunes, souffre du problème du chômage. Des atouts non exploités. La commune de Bordj-Menaïel, chef-lieu de daïra, est située à l'est de la wilaya de Boumerdès dont elle dépend administrativement. Elle est limitée à l'est par la wilaya de Tizi-Ouzou, à l'ouest par la wilaya d'Alger, au sud par la wilaya de Bouira et au nord par la wilaya de Boumerdès, mais le plus important est que la commune a la chance de posséder un relief montagneux très boisé du côté de Characher et Baghlia.
Avec son air pur et son climat idéal pour un tourisme de montagne, la commune de Bordj-Menaïl peut espérer devenir une région de tourisme d'envergure nationale au vu de sa situation de porte sur le bord de mer Cap-Djenet 17 km, Zemmouri 19 km et Dellys 30 km. Cependant, l'inexistence d'un hôtel dans cette charmante ville ne joue pas en faveur des citoyens ménaïlis. C'est un autre atout touristique à développer dans l'immédiat. Sachant au préalable, l'importance que constitue l'élément d'investissement dans de domaine de l'hôtellerie et vu les potentialités énormes dont dispose la commune qui se distingue par son cachet de ville hospitalière depuis 1962, date de l'indépendance, Bordj-Menaïel n'a connu aucun développement dans le domaine du tourisme (centres d'hébergement station…), ce qui aurait pu être d'un apport considérable (création d'emplois, protection de l'environnement…) et le logement. Pourquoi a-t-on laissé pourrir la situation du logement depuis 1962 ? Aujourd'hui, à la veille de la fin de l'an 2012, comment voulez-vous attribuer des logements pour une commune de plus de 120 000 habitants alors que plus des 4 000 demandeurs attendent avec un impatience une solution à leur problèmes. Les citoyens de la ville de Bordj-Menaïel se retiennent difficilement en évoquant un à un les problèmes et les carences vécues par cette commune depuis 1962. Certains élus se sont bien servis avant de servir le citoyen. La satisfaction de la demande du citoyen en matière de logement social constitue, sans l'ombre d'un doute, le plus important auquel les collectivités locales sont confrontées. C'est exactement ce qui se passe dans la commune de Bordj-Menaïel où les logements squattés sont toujours au stade du statu quo, cela dure depuis presque deux années et ils n'ont toujours pas connu leur épilogue. Nous savons tous en effet qu'après une période de grâce qui aura duré des mois, les indus-occupants ont fait l'objet d'une plainte déposée, paraît-il, par les services de l'OPGI. Ils ont été entendus et ils ont dû répondre à un questionnaire traitant des motivations de leur action ainsi que de leur situation social. Cette action a donné espoir autant aux squatters qu'aux postulants dont les demandes d'un logement social n'ont pas été satisfaites encore. Les premiers sont dans l'attente d'une hypothétique régularisation, alors que les seconds espèrent que les demandes seront récupérées par la commission habilitée après étude des dossiers. Les deux parties devront cependant prendre leur mal en patience. Voulant en savoir plus sur l'état d'avancement du dossier, nous avons appris que l'affaire est toujours entre les mains de la justice. Alors la question se pose : que font les autorités face à ce problème ? Chacun se jette la balle et dans tout cela, c'est le citoyen qui se voit pénalisé. Les logements sociaux à Bordj-Menaïel sont-ils l'affaire de la justice ou de la wilaya ? A en croire ces familles, la responsabilité incombe aux élus qui n'arrivent pas à dégager la liste des bénéficiaires. La tâche est trop délicate. Santé Bordj-Menaïel dispose d'un hôpital de grande envergure de par son importance. Construit, selon le plan de Constantine de 1958, il ne répond plus aux besoins et exigences des malades.
L'hôpital civil de Bordj-Menaïel est en pleine agonie sur le plan tant social qu'organisationnel et les responsable doivent œuvrer pour y instaurer une certaine stabilité. Le secteur sanitaire de Bordj-Menaïel souffre le martyr en ce qui concerne le service gynécologie. Des décès en été enregistrés, notamment des femmes enceintes qui tentaient de rejoindre Aïn Taya ou parnet. Cette situation ne peut plus durer. Au niveau des urgences, le personnel médical n'arrive pas à surmonter le nombre impressionnant de malades qui viennent se faire soigner. La situation est trop dramatique car les agressions à l'arme blanche deviennent monnaie courante. Le secteur sanitaire de la ville de Bordj-Menaïel active dans les pires difficultés. Certes, les pavillons des malades sont d'une propreté exemplaire, mais le manque en produits médicamenteux fait cruellement défaut. La malade est obligée d'acheter les médicaments en dehors de l'hôpital, y compris les seringues injectables. De toute façon, le secteur sanitaire de Bordj-Menaïel manque de médecine spécialistes, malgré la présence de chirurgiens orthopédistes, et autres qualifiés chacun dans son domaine.
L'hôpital vit au rythme d'un profond malaise. Culture, loisirs et sport, absence totale dans ce domaine pour cause de manque flagrant d'infrastructures nécessaires pour l'heure, un semblant d'une maison de jeunes et d'une salle omnisports qui ne répondent nullement aux besoins culturels et sportifs. Les rares activités culturelles et sportives s'exercent dans les pires difficultés. Le handball et le basket-ball n'existent pas à Bordj-Menaïel. Quelle que soit la volonté des présidents des associations sportives, il est important de signaler qu'elles fonctionnent avec un budget dérisoire. La JSBM broie du noir en division II. Le complexe omnisports dont les travaux de construction sont à l'arrêt depuis plusieurs années, alors que des milliards ont été jetés, n'est pas près de voir le jour. Il a été abandonné en 1988 pour soi-disant terrain inadéquat. Bordj-Menaïel est une région à vocation agricole, mais depuis quelque années, la situation a complètement basculé. Manque de moyens d'irrigation, disparition des sources, baisse du niveau des eaux de puits, mauvaises semences, cherté des engrais… Bordj-Menaïel passe d'une situation jadis florissante dans ce domaine à une situation catastrophique.
L'extraction du sable le long des oueds et à Cap-Djenet cause des ravages incommensurables que l'APW et d'autres institutions ont déjà dénoncée, mais en vain. La nappe phréatique reçoit déjà un mauvais coup qui risquerait de devenir plus dramatique avec la pollution des eaux usées qui s'y déversent. La sonnette d'alarme est tirée. L'agriculture attend du secours et l'APC doit envisager de créer un marché de gros au niveau de la ville. Routes et eau potable Les routes sont dans un état lamentable. Les habitants souffrent énormément, surtout ceux des lotissements phase I et II, la cité La Caper, la cité Baudeo. L'Etat doit impérativement se pencher sur le sort de cette ville dont les habitants sont désemparés. Les autorités locales doivent s'inquiéter davantage car la situation que vivent les citoyens de cette localité n'est pas reluisante. Pour l'eau potable, elle fait défaut dans plusieurs villages. Ce problème perdure et ajoute au désespoir des citoyens déjà trop meurtris qui nous rappelle la fameuse chanson de Ougroute, plus connu par «Achour el Achar» (Dja el ma nouz tghamer), la population de Bordj-Menaïel souffre le martyre avec les bidons d'eau à remplir chaque jour.


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