Surpris par les tentatives malsaines de certaines voix qui se sont élevées ces derniers jours à travers les réseaux sociaux, reprochant à l'Etat d'avoir manqué et négligé la cause Palestinienne, plusieurs dirigeants des organisations nationales non-gouvernementales ont largement condamné cet état de fait, rappelant que le peuple algérien et son Etat ont toujours fait de cette cause, l'une des premières priorités.Dans un communiqué rendu public, l'Organisation nationale des étudiants libres (ONEL) a indiqué avoir été surpris de lire un article sur les réseaux sociaux intitulé «Renoncer à hausser le ton sur la cause palestinienne par crainte de perdre des acquis», dans lequel l'Algérie est citée «d'une manière laissant supposer un manquement au soutien de la Palestine». En réponse au contenu de cet article, l'organisation a affirmé que «la position de l'Algérie, peuple et gouvernement, n'a jamais dévié de son soutien absolu à la Palestine, l'Algérie demeurant dans tous les forum internationaux et régionaux une voix libre qui refuse la normalisation et défend le droit du peuple palestinien à la libération et au retour». De son côté, l'Organisation nationale pour la contribution à la prospective et au renforcement du développement durable a souligné que «les associations algériennes, issues de la société et de sa conscience authentique, réaffirment leur conviction profonde et constante que la cause palestinienne n'est pas une simple priorité conjoncturelle, mais bel et bien la priorité des priorités pour le peuple algérien, son Etat et ses institutions, profondément enracinée dans la conscience de la nation algérienne». Cette organisation a également dénoncé les allégations de certaines voix prétendant que l'Algérie aurait baissé le plafond de ses ambitions concernant cette cause cruciale, relevant que «la position du peuple algérien n'a nul besoin d'une nouvelle démonstration» à l'égard de cette cause centrale. L'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) a, de son côté, estimé que les pseudo-analyses relayées sur les réseaux sociaux au sujet d'un prétendu manquement dans le soutien à la cause palestinienne «n'est qu'une campagne sournoise et systématique, dissimulant une haine viscérale contre l'Algérie», citant, à titre d'exemple, l'instrumentalisation et l'amplification d'un incident isolé de migration de mineurs, «que certaines parties ont tenté de résumer la situation générale du pays dans une vision sombre et obscure totalement éloignée de la réalité sur le terrain». L'Union a souligné que «ce type de désinformation et de dénigrement, visant à semer le doute sur les positions et les réalisations de l'Etat algérien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, est désormais devenu flagrant et risible». Dans un communiqué intitulé «L'Algérie, pays des chouhada, ne peut être réduite à une image, ni atteinte par une rumeur», le Conglomérat des étudiants algériens libres a, pour sa part, affirmé que «l'Algérie, qui a arraché sa liberté par le sang d'un million et demi de martyrs, n'est ni faible, ni incapable de résister, et n'a nul besoin de témoignage des rancuniers pour s'imposer».