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Quand le discours sur le séparatisme musulman sert à occulter la massive ghettoïsation juive
France
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 09 - 2025

En France, ces dernières années, le terme séparatisme est employé à tort et à travers. De nos jours, la notion de séparatisme désigne tout phénomène de nature communautaire pratiqué par un groupe culturel, ethnique, religieux.
A preuve. Si un prolétaire français «de souche» fréquente et croise quotidiennement des dizaines d'autres prolétaires issus de l'immigration, dans le cadre professionnel, de son voisinage, dans son quartier ou au supermarché, il n'a quasiment aucune chance, au cours de sa vie, de croiser, et encore moins de fréquenter, un compatriote bourgeois, un député, un patron, ou tout autre membre des élites françaises. Encore moins un Français de confession juive. Et pour cause. La communauté juive cultive un séparatisme radical, pour ne pas dire racial. Pourtant, aucun média ni aucun politicien n'en parlent.
Et le séparatisme pratiqué par la communauté juive commence par l'école. Les enfants français de confession juive sont scolarisés en majorité dans les écoles privées hébraïques. Ce séparatisme précoce et radical peut s'expliquer par plusieurs raisons. Il peut avoir des motivations religieuses, socioéconomiques ou les deux à la fois. Le séparatisme juif peut s'appuyer sur la motivation de préservation des traditions religieuses judaïques. Mais, également, il peut s'expliquer par la volonté de la protection et de la pérennisation des privilèges économiques, politiques et culturels capitalisés par les membres de la communauté juive de France. Une stratégie de reproduction sociale appliquée par toutes les classes privilégiées du monde entier dans le cadre de la politique du séparatisme social. Selon une étude publiée par le Fonds social juif unifié (FSJU), menée par le sociologue Erik Cohen, Heureux comme juifs en France ?, deux tiers des enfants juifs ne vont pas à l'école publique. Chiffres confirmés le 29 novembre 2023 par le député Les Républicains Philippe Juvin : «Depuis des années, deux tiers des enfants juifs en France ne vont plus à l'école publique laïque et républicaine.»
Séparatisme atavique juif
Le FSJU évalue à 100 000 le nombre d'enfants juifs en âge d'être scolarisés en France. Autrement dit, 75 000 élèves sont scolarisés dans les écoles privées. Selon l'association, sur 75.000 élèves, quasiment 35.000 sont scolarisés dans des établissements scolaires confessionnels. Or, les programmes scolaires des écoles de confession juive, outre d'être à connotation religieuse, sont calqués sur ceux de l'enseignement des écoles d'Israël. De surcroît, les écoles juives sont réputées, comme toutes les écoles confessionnelles, pour enseigner la Torah, la morale «hébraïque», les rites religieux judaïques. Pour servir une alimentation conforme aux prescriptions judaïques. Pour prôner également la non-mixité et l'interdiction de se «mélanger» aux non-juifs. Cet enseignement hébraïque et ces prescriptions religieuses juives sont souvent liés à un projet clairement identifiable de mise en cause du caractère public de l'école laïque française, de refus de faire société avec tous, de vivre ensemble. La volonté d'entre-soi social, de réussite scolaire, la place donnée au religieux ont renforcé le poids des écoles juive. Ces écoles sont très conservatrices et à la limite aussi du sectarisme, qui rime avec séparatisme. Le poids de la religion et de la culture juive est très fort : la moitié du temps est consacrée à l'apprentissage de la culture juive, apprentissage de l'hébreu, de la Thora et du Talmud, respect des pratiques religieuses. On est loin du respect de la laïcité. Et, surtout, en pleine ghettoïsation revendiquée et assumée.
Selon plusieurs enquêtes, si beaucoup de parents français de confession juive refusent d'inscrire leurs enfants dans une école publique, c'est parce qu'elle est laïque. Autrement dit, ils manifestent une défiance à l'égard de la laïcité. Et pourtant aucun média ne dénonce cette défiance à l'égard de la laïcité manifestée par la communauté juive. Ne condamne ce séparatisme communautaire, le refus du «vivre ensemble». En effet, nous sommes en plein séparatisme juif, au regard de la définition fournie par le site gouvernemental français : «Démarche idéologique visant à couper l'individu-citoyen de son cadre national. [...] C'est l'action qui consiste à détruire ou à affaiblir la communauté nationale en vue de remplacer celle-ci par de nouvelles formes d'allégeance et d'identification.» Cette allégeance et cette identification à Israël se confirment à la majorité de l'étudiant, puisque de nombreux jeunes Français de confession juive vont faire leur service militaire en Israël. Preuve. Depuis le déclenchement de la guerre génocidaire menée par Israël contre les populations civiles palestiniennes plus de 4 100 citoyens français de confession juive se battent dans l'armée israélienne d'occupation. Autrement dit, en toute impunité, plus de 4 100 Français.es sont engagé.es dans l'armée israélienne qui commet des crimes de guerre à Gaza. Le nombre des populations françaises et immigrées de confession musulmane est estimé à 7 millions. Que dirait-on si près de 70% des enfants de ces 7 millions de musulmans étaient scolarisés dans des écoles privées confessionnelles islamiques ? Effectuaient leur service militaire dans leur pays d'origine ? S'engageaient dans une armée islamique qui commet des crimes de guerre ?
La réponse est que les musulmans placent l'islam au-dessus des lois de la République. Pis, ils se placent en dehors de l'Etat français, ils participent à une entreprise d'extermination par leur enrôlement dans une armée étrangère qui commet des crimes de guerre.
Pourtant, telle est la réalité sociologique d'une majorité des Français de confession juive : majoritairement scolarisés dans les écoles privées confessionnelles hébraïques, un bataillon de plusieurs milliers est engagé dans l'armée israélienne génocidaire. Outre le séparatisme scolaire pratiqué massivement par les juifs de France, il faut évoquer la ghettoïsation maritale. La France est le pays d'Europe qui compte le plus de mariages mixtes : 27 % des mariages français sont des mariages mixtes. Et les mariages mixtes placent les Algériens en tête du classement, accusés pourtant de ne pas s'intégrer. En France, où les unions interconfessionnelles sont ainsi courantes, en revanche le mariage mixte entre un juif et une non juive est rare.
Contrairement aux Français et immigrés musulmans, notamment les Algériens, les Tunisiens et les Marocains qui s'engagent couramment dans des relations conjugales mixtes, notamment avec des femmes françaises, d'obédience chrétienne ou sans aucune appartenance religieuse, les juifs se marient essentiellement avec des juives. Le judaïsme interdit les mariages entre juifs et non juifs. Cette interdiction repose sur des fondements religieux judaïques respectés fanatiquement par la majorité des Français de confession juive. Le mariage mixte est perçu comme une menace à l'identité juive. La conception communautaire juive du mariage est l'établissement d'un contrat entre deux juifs qui s'engagent à fonder un foyer juif. Certains juifs orthodoxes comparent carrément les mariages mixtes à la shoah. De là s'explique la pérennisation de la coutume de ghettoïsation juive en France, opérée par l'école confessionnelle hébraïque et le mariage intracommunautaire. Ghettoïsation massivement suivie par les Français de confession juive. Dans un article publié sur le site Tora-Box, l'auteur de l'article, Rav Lionel Cohn, fait l'apologie du séparatisme positif juif qu'il distingue du séparatisme musulman, qualifié de négatif car, selon lui, la religion islamique est dominatrice et conquérante. « Il faut absolument distinguer le facteur négatif de l'aspect positif, constructeur du séparatisme », écrit-il. « Objectivement, l'expression, telle qu'elle est utilisée aujourd'hui dans les médias, implique une idée négative, un refus d'intégration dans la société française, une sorte de repli sur soi de la communauté musulmane. Ce refus est perçu de façon négative et est à la source de tous les conflits sociaux, humains, qui caractérisent les relations entre les musulmans et la population française. (...) L'Islam cherche à dominer le temps et l'espace. C'est ce qui apparaît comme la source du séparatisme, leur prosélytisme et leur difficulté de s'intégrer dans la société moderne. Cependant, il convient, dans la perspective de la sainteté (juive), de dégager ce que peut signifier un séparatisme positif, c'est-à-dire non pas un refus, mais une acceptation, une protection contre les dangers de l'assimilation. Non pas un combat, un affrontement, mais un paravent, permettant un éloignement fondamental, protecteur, au-delà duquel se cache l'être d'Israël. Ici se situe le paradoxe de la différence fondamentale entre le séparatisme musulman et la séparation d'Avraham. L'attitude séparatiste du Juif est de ne pas s'intégrer dans le temps : c'est ce que Levinas nomme exactement l'anachronisme d'Israël », rappelle-t-il avec insistance à ses coreligionnaires tentés par l'assimilation.
Ironie de l'histoire, jusqu'au XIXe siècle, à l'instar des musulmans contemporains de France, les juifs étaient systématiquement stigmatisés, accusés de troubler l'ordre public, de ruiner les Français avec leurs pratiques de l'usure. Ainsi que le rappelle Gérald Darmanin dans son opuscule le Séparatisme islamiste : « la politique de Napoléon « s'intéressa à régler les difficultés touchant à la présence de dizaine de milliers de juifs en France. Certains d'entre eux pratiquaient l'usure et faisaient naître troubles et réclamations ». Dans le même ouvrage, il cite une lettre du 22 juillet 1806 de l'empereur des Français destinée à son propre ministre de l'Intérieur : « Notre but est de concilier la croyance des juifs avec les devoirs des Français et de les rendre citoyens utiles, étant résolu de porter remède au mal auquel beaucoup d'entre eux se livrent au détriment de nos sujets. ». Autrement dit, ils étaient accusés de délinquants, de criminels. Gérald Darmanin reconnaît explicitement dans son livre que la présence de «milliers de juifs en France fut une difficulté à régler». Et de se réjouir de cette «lutte pour l'intégration avant l'heure». Autrement dit, la France avait dû batailler durement pour arracher les juifs de leur esprit communautaire, leur séparatisme atavique, leur instinctive ghettoïsation.
Pour conclure. La bourgeoisie française amalgame délibérément séparatisme et «parquisme», et, par une forme d'inversion accusatoire sociologique, plante le séparatisme délibérément sur la mauvaise implantation communautaire et sociale.
Cela étant, cette Loi Séparatisme révèle la stratégie politique machiavélique du gouvernement Macron : diviser et réprimer les prolétaires de France pour affermir l'Etat. Cette Loi Séparatisme participe d'un renforcement totalitaire du contrôle de l'ordre social. Enfin, comble du cynisme, la question du séparatisme, comme celle de la laïcité, est instrumentalisée par des personnalités dépourvues de toute probité morale, de toute honnêteté intellectuelle. Pire, elles sont les premières à les piétiner. La laïcité, devenue paravent de stigmatisation et instrument de criminalisation de l'islam, est curieusement, fanatiquement, défendue par des personnalités politiques françaises qui ont, pour une large part, suivi leur scolarité dans des écoles privées catholiques ou juives. Les laïcards français pourfendeurs de la religion musulmane ont tous usé leurs fonds de culotte sur les bancs de l'école confessionnelle catholique ou juive. Ils ont tous été baptisés ou circoncis. Ces imposteurs parisiens (pharisiens) ne sont animés dans leurs hypocrites prêches laïques que par la haine de l'islam, pour ne pas dire le racisme antimusulman. La laïcité leur sert d'alibi pour cracher leur venin antimusulman.Pareillement, ces personnalités politiques et médiatiques prêchent l'universalisme et le cosmopolitisme au petit peuple français pour le diluer dans un magma de citoyens déracinés, tandis qu'elles cultivent, elles, leurs particularismes ethnique et religieux pour préserver leurs traditions anachroniques et réactionnaires, pérenniser leur identité archaïque tribale. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !
Suite et fin


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