Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Souheil Guessoum, a mis en avant, hier, à Alger, les progrès, significatifs, réalisés dans la diversification des exportations. « L'économie nationale connaît aujourd'hui une vitalité, reflétant des progrès tangibles dans divers indicateurs économiques. La valeur des exportations hors hydrocarbures est passée de moins d'un milliard de dollars il y a quelques années à environ 7 milliards de dollars en 2023 », a-t-il indiqué. Assurant que l'objectif fixé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui consiste à atteindre 10 milliards de dollars, voire même 20 milliards de dollars, reste réalisable grâce aux ressources dont dispose l'Algérie. Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale à l'émission ''Invité du matin'', Souheil Guessoum a fait remarquer que le produit intérieur brut est passé de 164 milliards de dollars en 2020 à environ 263 milliards de dollars fin 2024, tandis que le revenu intérieur brut par habitant a connu un bond de 3.744 dollars à 5.631 dollars pendant la même période. Ce qui constitue, a-t-il dit, une preuve d'une croissance significative et rapide en peu de temps. « L'économie algérienne qui occupe actuellement la troisième place en Afrique, dispose de suffisamment d'atouts pour devenir la deuxième ou même la première économie du continent, à condition d'accélérer le rythme des réformes et de multiplier les efforts dans des domaines stratégiques », a-t-il poursuivi. Saluant la nouvelle loi sur l'investissement et l'Agence de promotion des investissements, notamment s'agissant des avantages compétitifs octroyés et la contribution à l'attraction d'un certain nombre d'investisseurs internationaux, l'invité de la Chaîne I de la Radio nationale a fait état de certains défis qui continuent d'entraver le rythme de croissance. Citant la lenteur de la numérisation, qui n'a pas encore dépassé sa phase initiale, en plus des complexités du système financier, qui nécessitent des réformes plus profondes et la nécessité de libérer les opérations d'exportation et de lever les obstacles administratifs. Evoquant la rencontre attendue annoncée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les opérateurs économiques signataires de contrats commerciaux et d'investissement lors de la 4ème édition de la Foire commerciale intra-africaine, le président de la CAPC, a affirmé que la mise en œuvre desdits accords paraphés sera au cœur de ce rendez-vous. « Il s'agira d'examiner les voies et moyens de transformer les mémorandums d'entente signés, d'une valeur estimée à 11 milliards de dollars, dont 5 milliards en investissements directs, en contrats effectifs et leur mise en œuvre sur le terrain », a ajouté Souheil Guessoum. Saluant au passage, le succès éclatant de cette 4ème édition de cet évènement commercial. A l'ouverture de la 56ème FIA-2025, au mois de juin dernier, Souheil Guessoum a souligné l'importance de bâtir une culture pour l'export structuré. « Tous les processus d'exportation doivent d'être clairement définis. Ce n'est pas à l'exportateur de se battre pour trouver des solutions à ses problèmes de logistique, de transport ou de payement », a-t-il indiqué sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale. Il faudrait, rappelle-t-il que nos produits puissent retrouver las chemins et les routes menant vers ces pays où toutes les formalités soient apaisées afin d'y promouvoir le label algérien et se frayer la place qui leur sied.