Les appels ''anonymes'' à des manifestations annoncées pour vendredi passé en Algérie, ont eu pour écho l'indifférence des Algériens. Sans surprise, calme et sérénité ont caractérisé l'ambiance dans les villes algériennes ce vendredi.Tout le monde, en Algérie, sait que, derrière les appels relayés par des médias français, il y a le Makhzen marocain et des blogueurs algériens à son service qui diffusent de fausses informations sur notre pays. Un commentaire de l'APS a dévoilé la manœuvre du Makhzen moribond. Les habitués des réseaux sociaux et des sites et blogs numériques ne s'y sont pas trompés et ont appelé les Algériens à vérifier l'authenticité de ces appels et à éviter de les partager. Les Algériens forment un peuple conscient qui sait que leur Etat est social par excellence, dans les faits pas seulement en paroles. La preuve : malgré les défis, l'Etat algérien continue d'assurer des subventions généralisées, des aides aux familles, l'accès gratuit aux soins et à l'éducation. Il suit la démarche novembriste dictée par la fidélité au serment des chouhada qui ont lutté les armes à la main contre le colonialisme français pour libérer le pays et pour instaurer la justice sociale. C'est de là que découle le devoir de l'Etat de protéger les couches vulnérables et d'éliminer les injustices. De ce fait, l'Algérie est classée parmi les pays les plus avancés du continent en matière de développement humain. La récente rentrée scolaire a vu plus de 12 millions d'élèves rejoindre les bancs de l'école, bénéficiant du transport scolaire et d'une cantine obligatoire et gratuite pour tous les enfants, mais aussi de manuels scolaires distribués gratuitement, symbole d'une politique de redistribution équitable. Tout récemment, lors de la rencontre qu'il a présidée au Centre International de Conférences (CIC) ''Abdelatif Rahal'', avec les opérateurs économiques, le Président Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé l'attachement de l'Etat à la gratuité de l'enseignement, renouvelant son engagement à préserver le caractère social de l'Etat. En dépit du poids financier que cela représente pour le budget de l'Etat, «l'Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l'enseignement», a-t-il insisté. Il a, en outre, mis en exergue les acquis importants réalisés grâce aux efforts consentis par le pays dans le domaine de l'enseignement, rappelant notamment les efforts considérables ayant permis d'éradiquer l'analphabétisme en Algérie, «alors qu'il avoisinait les 90% au lendemain de l'indépendance». C'est cela, l'Algérie. Et pas que : l'Algérie a engagé une politique ambitieuse en faveur de l'innovation et des Start-ups, avec la création d'un fonds national dédié au financement des Start-ups et des projets innovants, l'ouverture de plusieurs incubateurs et la mise en place de mesures fiscales incitatives. Les jeunes talents trouvent leur compte : ils ont un espace pour développer leurs idées et contribuer à la diversification de l'économie. Quant au système de santé, il reste entièrement gratuit et universel, avec un réseau hospitalier en expansion, la construction de nouvelles infrastructures modernes et la prise en charge intégrale de pathologies lourdes. Ce n'est pas tout : des programmes de logement social ambitieux permettent à des millions de familles d'accéder à un toit décent, consolidant ainsi la stabilité sociale. L'Etat social algérien n'admet pas la marginalisation et la pauvreté. Il veille à la cohésion nationale et lutte contre les inégalités. Depuis l'indépendance, en 1962, l'Algérie a refusé de suivre la voie qui conduit au néo-colonialisme. Au contraire, le peuple marocain a été contraint par ses dirigeants de vivre dans un pays soumis au néo-colonialisme. Résultat : le Maroc traverse une crise sociale profonde. Dans les quartiers populaires, de nombreuses familles peinent à assurer un repas complet par jour, tandis que l'école publique souffre d'un manque criant de moyens, avec des classes surchargées et des taux d'abandon scolaire alarmants. Le chômage des jeunes, particulièrement élevé, alimente ce sentiment d'exclusion et d'injustice. Les manifestations de jeunes, l'aggravation de la pauvreté et la contestation des choix politiques en témoignent chaque semaine. Dans plusieurs villes, les protestataires scandent des slogans qui traduisent un malaise généralisé: «Pas de Coupe du monde sans hôpitaux !», «Du pain, pas des stades!», «Justice sociale avant le football !», «L'école et la santé pour nos enfants, pas des milliards pour la FIFA !». A cela s'ajoute le rejet populaire des accords d'Abraham et de la présence sioniste au Maroc.