Dans son allocution d'ouverture des travaux de la première session du Comité intergouvernemental entre l'Algérie et la Slovénie, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a salué «l'essor remarquable» que connaissent les relations algéro-slovènes, qui «témoigne de la volonté politique forte des dirigeants des deux pays de hisser les relations bilatérales aux plus hauts niveaux», soulignant «la nécessité d'orienter cette forte dynamique vers ce qui est à même de garantir sa pérennité, et de traduire son potentiel en résultats concrets au bénéfice des deux parties». «Aujourd'hui, nous avons l'honneur de procéder ensemble à l'activation d'un nouveau mécanisme dans le socle de nos relations bilatérales, à savoir le Comité intergouvernemental algéro-slovène, chargé d'encadrer la coopération entre nos deux pays, d'en définir les priorités cruciales et de préparer le terrain pour garantir son développement conformément à nos aspirations communes», a déclaré Ahmed Attaf. Il a évoqué la visite d'Etat effectuée par le Président Abdelmadjid Tebboune, en Slovénie en mai dernier, laquelle «a constitué un tournant décisif dans le parcours des relations bilatérales», ainsi que la visite officielle du Premier ministre slovène, Robert Golob, en Algérie, qui «a largement ouvert la voie à de nouvelles perspectives de coopération entre nos deux pays». A cette occasion, le ministre d'Etat a déclaré que les relations bilatérales «ont connu une célérité sans précédent en matière d'échange de représentation diplomatique, couronnée par l'ouverture de nos ambassades à Ljubljana et Alger et la nomination d'ambassadrices à leur tête». Il a également rappelé la coïncidence des mandats des deux pays au Conseil de sécurité durant ces deux dernières années, qui a conféré «une nouvelle dimension à ce rapprochement prometteur entre les deux pays amis, ayant impacté positivement le travail de cet organe central des Nations unies.» Ahmed Attaf a vivement salué la position de principe, honorable de la Slovénie concernant les graves développements de la question palestinienne en cette conjoncture sensible, notamment son rôle de premier plan assumé l'an dernier, en tant que l'un des premiers pays européens à reconnaître l'Etat frère de Palestine. Il a par ailleurs salué, «la position ferme de la Slovénie concernant la question sahraouie et son soutien constant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale et à la charte des Nations unies en matière de décolonisation».