La Cour internationale de justice (CIJ) devrait rendre mercredi un arrêt concernant le blocus imposé par l'entité sioniste à l'aide humanitaire à destination de la bande de Ghaza, une mesure qui dure depuis plusieurs mois et constitue une violation du droit international. Les juges de la plus haute instance judiciaire des Nations unies doivent également présenter une évaluation des attaques menées par l'entité sioniste contre le personnel et les installations des Nations unies dans la bande de Ghaza, lors de son agression génocidaire lancée en octobre 2023. La Cour devrait publier un avis consultatif juridique susceptible d'accentuer la pression internationale sur l'entité sioniste afin qu'elle coopère avec les Nations unies et autorise l'entrée des aides humanitaires à Ghaza. Il s'agira du troisième arrêt de la CIJ concernant les actions de l'occupant sioniste depuis le début de son agression brutale et meurtrière contre Ghaza, il y a plus de deux ans. En juillet dernier, la Cour avait déjà statué que l'occupation par l'entité sioniste des territoires palestiniens est illégale. La CIJ avait également rendu une décision dans l'affaire du génocide, ordonnant à l'entité sioniste de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la perpétration d'un génocide à Ghaza. Cette nouvelle demande d'avis consultatif provient de l'Assemblée générale des Nations unies. Le jugement devrait aussi aborder la question de savoir si l'entité sioniste est tenue de coopérer avec l'UNRWA, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Il y a quelques jours, le gouvernement sud-africain a réaffirmé sa détermination à poursuivre sa plainte contre l'entité sioniste devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide à Ghaza, malgré l'annonce d'un cessez-le-feu entre le mouvement Hamas et l'entité sioniste. Pretoria souligne que la responsabilité juridique ne disparaît pas avec la fin des opérations militaires, mais demeure essentielle pour garantir justice au peuple palestinien. Pour rappel, en décembre 2023, l'Afrique du Sud avait saisi la CIJ en accusant l'entité sioniste de commettre des actes assimilables à un génocide contre les civils de Ghaza. La Cour de La Haye avait ensuite ordonné des mesures provisoires, demandant à l'entité sioniste de prendre d'urgence des mesures pour protéger la population de l'enclave et garantir l'acheminement de l'aide humanitaire.