Une nouvelle ère pour le marketing sportif algérien ? Merveilleuse initiative que celle d'adopter une nouvelle formule de marketing sportif ! Une dynamique qui promet de mobiliser l'ensemble des entraîneurs nationaux, et demain peut-être, d'atteindre une envergure internationale. Mais au-delà des entraîneurs, ne serait-il pas aussi pertinent de penser aux arbitres ? Une meilleure maîtrise de la rencontre et de ses jugements passe aussi par une reconnaissance de leur rôle essentiel. Pourquoi ne pas instaurer, à l'avenir, un trophée du meilleur arbitre ? Et, dans la même logique, distinguer le meilleur joueur pour sa sportivité, son fair-play et sa connaissance des règles footballistiques. Cette ouverture pourrait également s'étendre aux supporters, véritables acteurs du spectacle, en récompensant ceux qui se distinguent par leur respect des arbitres, des équipes adverses ou encore par le maintien de la propreté des gradins après les matchs. Et pourquoi pas un prix pour le meilleur club formateur, non seulement dans l'apprentissage des techniques de jeu ou la qualité des passes, mais aussi dans la formation humaine et communicationnelle des joueurs ? Savoir rediriger une action, commenter un match, affronter les médias avec aisance et intelligence — voilà des compétences qui devraient accompagner le talent sportif. Le joueur moderne doit être plus qu'un footballeur : un ambassadeur du sport, capable d'exprimer ses idées avec clarté et originalité, loin des déclarations stéréotypées que l'on entend trop souvent. Les distinctions du Fennec d'Or : le talent à l'honneur Après les catégories du "Meilleur joueur", "Meilleur espoir" et "Meilleure joueuse", une quatrième distinction vient enrichir le palmarès : celle du meilleur entraîneur. Miloud Hamdi, l'architecte du succès En Tanzanie, avec les Young Africans, Miloud Hamdi a réalisé un parcours exceptionnel : 16 victoires et un nul en 17 matchs, couronnés par un doublé coupe-championnat. En cinq mois seulement, il a marqué l'histoire du club avant de s'envoler vers Al Ismaïly SC en Egypte pour un nouveau défi. La presse tanzanienne salue encore aujourd'hui son travail exemplaire. Farid Benstiti, le révolutionnaire À la tête de l'équipe nationale féminine, Farid Benstiti a écrit une page historique du football algérien. Il a conduit les Vertes au second tour de la CAN, une première, avant de les qualifier pour une deuxième participation consécutive en éliminant le Cameroun, un exploit jamais réalisé auparavant. Sous sa direction, l'équipe féminine a franchi un cap décisif et gagné le respect du continent. Pour Madjid Bougherra, l'audace reste sa marque de fabrique. Reprendre la sélection A' pour la Coupe Arabe FIFA 2025 est un défi qu'il assume avec conviction. Malgré une élimination précoce au CHAN 2024, ses joueurs n'ont pas concédé la moindre défaite. Le véritable test viendra en décembre prochain au Qatar, où il défendra son titre de champion arabe 2021. Vers une vision globale du sport algérien Ces distinctions ne doivent pas seulement récompenser les performances, mais encourager une culture sportive complète — où excellence, éthique, communication et respect forment un tout. Le football algérien est sur la voie d'un renouveau : celui de la responsabilité collective, du professionnalisme et du rayonnement international.