D'anciens dirigeants de l'organisation terroriste ''MAK'' ont décidé de s'en affranchir en saisissant la main qui leur a été tendue par l'Etat, à l'initiative du Président Abdelmadjid Tebboune. Des cadres dissidents de ce mouvement terroriste ont livré leurs témoignages dans un documentaire diffusé lundi dernier par la Télévision algérienne intitulé ''S'affranchir de l'organisation terroriste MAK''. Ils expliquent la cascade de défections de plusieurs cadres dirigeants et membres influents du pseudo «gouvernement provisoire kabyle» par leur refus de marcher dans des plans subversifs visant à porter atteinte à l'Etat algérien. Ces cadres, qui ont choisi la fidélité à leur patrie, ont révélé les plans occultes et les complots ourdis par des cercles marocains et sionistes afin d'influencer les décisions souveraines de l'Algérie, d'affaiblir ses institutions et de tenter de saper le tissu social algérien, à travers le financement de campagnes médiatiques hostiles qui menacent l'unité nationale et l'intégrité territoriale. Ils ont donné les preuves de la manipulation du ''MAK'' par les cercles de la sécurité extérieure marocaine pour frapper la sécurité nationale de l'Algérie. Ainsi, Zahir Benadjaoud, ancien cadre dirigeant de l'organisation, a indiqué que la première raison qui l'a amené à faire défection au ''MAK'', en 2016, était l'annonce par la direction du mouvement terroriste d'un «plan visant à envoyer des combattants suivre un entraînement militaire chez l'entité sioniste». Il a qualifié le chef du mouvement, Ferhat Mehenni, de ''traître'' ayant radicalement changé de ton pour adopter un discours relevant du terrorisme sanguinaire appelant ouvertement à la violence. «Alors que les enfants des dirigeants du mouvement bénéficient d'avantages et d'importants investissements en France, de nombreuses familles en Kabylie sont divisées à cause de cette organisation terroriste», a-t-il dit, soulignant que ce mouvement terroriste est gangrené par la corruption. Il a rétabli la vérité à propos de la désinformation qui a prétendu que certains de ses membres ont été reçus au niveau de l'ONU, alors qu'en réalité des éléments du ''MAK'' se sont infiltrés en se dissimulant au sein de la délégation d'une association marocaine. Idem pour la prétendue réception au Parlement français, qui a été immédiatement démentie. Zahir Benadjaoud a confirmé que le Makhzen marocain contrôle le ''MAK'', depuis que Ferhat Mehenni a reçu une invitation officielle du Royaume du Maroc, suivie, un an plus tard, par le déclenchement des événements du printemps noir. Le documentaire a rappelé un ancien témoignage du président du mouvement ''Maroc de Demain'', Mustapha Aziz, signataire d'un accord de coopération avec le ''MAK'', en 2024, révélant qu'il avait été chargé par les services de renseignement marocains de missions secrètes en Afrique et en Europe pour nuire aux intérêts de l'Algérie. D'anciennes déclarations du dissident Idir Djouder ont également été rappelées. Il a affirmé que le Makhzen marocain finance Ferhat Mehenni à hauteur de 250.000 euros par mois et lui fournit des fonds considérables au nom de son fils, qui possède d'importants investissements en France. Autrefois désigné par Ferhat Mehenni comme «ministre chargé de la sécurité et de l'administration» au sein du prétendu gouvernement du ''MAK'', qu'il avait rejoint en 2013, Mohand Belloucif a confié que son retour en Algérie après dix ans d'absence était l'occasion de présenter ses excuses à sa famille et aux habitants de sa région, et de se réconcilier avec son pays. Lui et plusieurs autres membres ont perdu confiance dans les responsables de l'organisation après avoir découvert son projet subversif et pris conscience que cette voie était sans issue, a-t-il expliqué. Il a révélé avoir des informations confirmées selon lesquelles «plusieurs membres sont sur le point de faire défection à l'organisation pour bénéficier des mesures de la main tendue». Mohand Belloucif a, par ailleurs, salué les facilités offertes par les autorités de son pays et par ses représentations diplomatiques en France pour accueillir les dissidents de l'organisation et faciliter leur retour au pays, révélant une information confirmée également par le dissident Kamel Matoub, qui était chargé d'organiser les manifestations et les marches. Noureddine Laarab, qui faisait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux, a appelé les éléments dévoyés par le ''MAK'' à saisir la main tendue par le président de la République. Lakhdar A.