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G?teaux, v?tements, embouteillage, accidents et bagarres
Fin du Ramadhan ? Bordj Bou-Arreridj
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 09 - 2008

La date Aïd El-Fitr 2008 sera objet d'une déclaration officielle la veille. Plusieurs jours avant l'annonce de l'avènement de l'Aïd, les ménages se mettent déjà dans l'ambiance et se préparent à recevoir le premier jour de Choual dans la pure tradition.
Dans les ruelles de la ville, les senteurs des gâteaux et autres friandises qui titillent notre sens olfactif se dégagent des maisons où les femmes s'activent à reproduire les recettes traditionnelles dont certaines sont particulièrement laborieuses et requièrent une préparation en plusieurs étapes. Les souks, marchés populaires et magasins de la ville connaissent une dynamique particulière durant la semaine qui précède l'avènement de l'Aïd. Les aliments de base servant à la préparation des gâteaux et plats traditionnels, les coloris des épices aux fortes senteurs, la farine sous toutes ses formes, le beurre, la margarine, l'huile et les fruits secs dominent les étals des marchands dont certains tiennent à allumer quelques tiges d'encens pour marquer l'ambiance et inviter les clients à faire les emplettes.
Côté spirituel, les dix derniers jours du mois de Chaâban connaissent une forte affluence dans les mosquées où se font les cérémonie de lecture collective du Saint Coran. Les fidèles et adeptes des différentes zaouïas font honneur à cette période par les rituels du dhikr et de panégyriques.
Ces derniers jours, c'est également une forte affluence des fidèles sur les mosquées, notamment pour la prière d'El Icha et les Tarawih. Certains parents tiennent à accompagner leurs enfants vêtus en tenue traditionnelle pour l'accomplissement des Tarawih. Des enfants dont certains sont fiers d'avoir accompli le défi d'observer leur première journée de jeûne.
Le milieu culturel se met aussi à l'ambiance ramadhanesque à Tanger à travers les soirées artistiques, culturelles et musicales. Toutefois, la régression de ces manifestations culturelles nocturnes et la disparition de certaines activités d'animation durant ces derniers jours du Ramadhan.
Dans cette ambiance fêtarde, d'autres phénomènes de société s'intensifient périlleusement au détriment du citoyen et rendent cette fin du mois insupportable, voire invivable. Et comme tout le monde est à moitié réveillé durant le mois de carême, la tâche ne sera que facile pour les opportunistes du jour. Faire ses emplettes dans les rues de la ville de Bordj Bou-Arréridj est une aventure qui nécessite autant d'audace du fait que si l'on échappe aux conséquences indirectes d'une mêlée qui, parfois, est délibérément provoquée par des chenapans, on ne sort pas indemne d'un vol sous toutes ses formes. Dès l'aube, des marchands de fruits et légumes trient leurs marchandises, mettent la meilleure en façade et la mauvaise juste à la portée de la balance. D'autres mélangent le premier choix avec le second, pour vendre le tout au même prix fort. Les maîtres du stationnement affûtent leurs gourdins et délimitent leurs territoires. Ils cèdent un peu de place pour placer les tables de vente de pétards et jouets pour enfants. Les magasins de vêtements ouvrent tôt aussi, car les mamans font leurs achats le matin et rentrent vers 14 heures à la maison pour préparer le f'tour et surtout les gâteaux. Profitant de l'enthousiasme des citoyens à faire leurs courses dans ces endroits précis, souk Lagraphe, les 500, le centre ville, 217 et autres quartiers de la ville, en raison de la disponibilité de denrées ou autres effets vestimentaires à des prix plus ou moins abordables, les pickpockets n'épargnent personne notamment ceux qui affichent un relâchement ou une peur. Même les commerçants de ces endroits ou les passants n'ont le courage de réagir. «Les commerçants et les vendeurs ambulants ont peur des représailles de ces groupes qu'ils connaissent bien», dira un passant. Sur les trottoirs et devant tous les édifices publics se dresse une fresque saisonnière d'êtres scandaleusement enchevêtrés dans la sphère de la mendicité.
Des bouchons inextricables provoqués par des usagers sans scrupules confèrent à la capitale des Bibans une image désolante, notamment au niveau des carrefours où le non-fonctionnement des feux tricolores exaspère la situation. Les véhicules de tous les genres tissent leur toile avec des embouteillages tout au long de la journée. Des centaines de constats à l'amiable ou des centaines de PV d'agents de police sont dressés. Chaque coin est truffé de pétards. Des jeunes et même des pères de famille se donnent, cette année, à ce commerce qui était réservé uniquement aux jeunes. Soit dans le marché ou ailleurs, les gens sont à bout de nerf. Chaque mot mal compris ou mal interprété cause une bagarre qui s'achève généralement par des coups et des accolades. D'autres se terminent, aussi, au commissariat.
Le mois de Ramadhan est une aubaine pour les petits revendeurs de kif qui font le plein durant cette tranche de l'année, à cause des veillées et la fermeture des débits de boissons alcoolisées. Ils s'activent avant le f'tour et après dans ces lieux publics.


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