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Beni Yenni se souvient de son enfant prodige
Comm?moration du 20e annivesaire de la mort de Mouloud Mammeri
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 02 - 2009

Des activités commémoratives du 20e anniversaire de la disparition de l'écrivain et chercheur en sciences humaines, Mouloud Mammeri, se tiendront du 25 février au 1er mars simultanément à la maison de jeunes et à l'espace culturel de Beni Yenni, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou.
En souvenir de l'homme et de son œuvre, l'association culturelle «Talwith» de Beni Yenni a concocté un programme riche en activités, prévoyant l'organisation d'un salon du livre amazigh, diverses expositions en rapport avec le parcours de «l'amusnaw» (le penseur) et les thèmes qui ont guidé son inspiration.
Les participants et les visiteurs auront un aperçu sur le patrimoine culturel local, à travers des expositions d'objets artisanaux, dont l'inévitable bijou de Beni Yenni.
Des conférences, des représentations théâtrales, des joutes poétiques, une chorale animée par la troupe «Ahellil» de Timimoun (Adrar) ayant fait l'objet d'un travail de recherches de feu Mammeri et un concours culturel sont, entre autres, parmi les activités consacrées à la mémoire de l'auteur de la Colline oubliée, dont le fleurissement de la tombe aura lieu samedi, en son village natal de Taourirth Mimoun où il dort du sommeil du juste depuis 20 ans, pour reprendre le thème évocateur d'un de ses romans.
Mammeri a vu le jour le 20 décembre 1917 au village de Taourirth Mimmoun, sur les hauteurs de Beni Yenni. Même absent de ce monde, l'illustre écrivain continue d'exister à travers ses œuvres fécondes qui l'ont inscrit au panthéon de la culture nationale. Il est de la trempe des hommes qu'on ne peut effacer, a-t-on estimé auprès des organisateurs. Ses romans, tels que la Colline oubliée, l'Opium et le bâton, le Sommeil du juste et la Traversée ont été traduits en plusieurs langues. Les deux premiers ont été adaptés à l'écran respectivement par Abderrahmane Bouguermouh et Ahmed Rachedi.
C'est à cet éminent linguiste qu'on doit également les Isfra, recueil de poèmes épiques du troubadour Si Muh U M'hand. Nouvelliste, il a écrit, entre autres, le Zèbre, la Meute, le Désert atavique, Escales.
C'est également lui qui a posé les jalons de la grammaire amazighe, à travers l'élaboration de Tadjaroumth N'tamazight. Il s'est consacré aussi à la sauvegarde du patrimoine immatériel, en produisant le recueil des contes anciens Maachahou Telamchahou. Il est l'auteur de la citation disant : «Nous, civilisations, nous savons que nous sommes mortelles.»
Le dramaturge Mammeri s'est distingué par sa trilogie théâtrale formée de pièces du Foehn, le Banquet et la Mort absurde des Aztèques.
Son cursus scolaire, il l'entama en son village natal qui lui a inspiré l'écriture du roman la Colline oubliée, jusqu'à l'âge de 11 ans avant de s'installer chez son oncle au Maroc. Quatre ans plus tard, il rentra au pays et s'inscrit au lycée Bugeau, l'actuel lycée Emir Abd El Kader d'Alger, avant de s'installer à Paris où il prépara le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure.
Recruté sur concours, en 1947 à Paris, comme professeur de lettres, il revint au pays pour enseigner à Médéa de 1947 à 1948. A l'indépendance, il devint professeur à l'université d'Alger où il occupa la première chaire berbère de l'Algérie indépendante, avant d'être directeur du Centre de recherches anthropologiques, historiques et ethnographiques (CRAAPE, ex-musée du Bardo).
Il mourut dans un accident de la route, survenu près de Aïn Defla dans la nuit du 25 au 26 février 1989, alors qu'il revenait du Maroc où il avait participé à un colloque international sur tamazight.


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