Dans un rapport marquant le premier anniversaire de la guerre, le Centre Dameer pour les droits de l'homme a signalé «un niveau élevé de naissances de bébés malformés et de fausses couches». Le centre a aussi signalé que l'utilisation de munitions radioactives et toxiques par l'armée israélienne dans Ghaza a entraîné une détérioration notable de la santé des Palestiniens. Le rapport était fondé sur une enquête ayant révélé que la santé et les conditions environnementales dans la bande de Ghaza se détériorent de jour en jour à la suite de l'agression sioniste et de la fermeture des frontières par les forces d'occupation pour la troisième année consécutive. Dans le même temps, des chercheurs italiens ont révélé que le sol de Ghaza contient maintenant des particules cancérigènes et des toxines en raison de l'utilisation par le régime sioniste, au cours de la dernière guerre contre Ghaza, d'armes interdites au niveau international. Dans une conférence de presse tenue dans la ville de Ghaza, ces experts ont souligné que ces toxines et ces agents cancérigènes représentaient un risque élevé pour les enfants à venir, et a demandé au ministère palestinien de la Santé de soumettre à un test tous les Palestiniens vivant dans les zones bombardées. Ces Italiens qui ont effectué le travail de terrain dans ces même zones, ont en outre averti que de nombreux résidents de Ghaza souffraient de maladies gastro-intestinales et respiratoires chroniques. Selon ces experts, les tests qui ont été réalisés dans la bande de Ghaza ont montré que 12 types de toxine et produit radioactif ont été libérés (dans l'air et dans les sols) par la large utilisation par le régime sioniste d'armes internationalement interdites. Ces armes ont entraîné l'amputation de nombreux blessés. Encore plus de faits troublants ont été divulgués. Le Centre Adala pour les droits de l'homme a révélé de son côté que l'on trouve aujourd'hui dans la bande de Ghaza le plus grand nombre de personnes handicapées dans le monde. Environ 4 % des Palestiniens dans la bande de Ghaza, soit 70 000 personnes, ont une certaine forme de handicap. Leur souffrance est encore compliquée par le refus par des sionistes d'autoriser le transfert des médicaments et des équipements de rééducation nécessaires. Dans le même temps, ces derniers empêchent tous ces handicapés d'aller à l'étranger chercher une assistance médicale. Alors que les Palestiniens marquent le premier anniversaire de la guerre, les Israéliens finissent par révéler les vraies raisons à l'origine du traitement sauvage des Palestiniens par leur armée durant le conflit. (Suivra)