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La sportivité doit «écraser» la violence !
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 04 - 2010

Le cas de Chaouchi est l'exemple- type qui mérite méditation. Voilà que Zamamouche a fait ce jeu dangereux lors de la dernière rencontre de foot où il est allé protester auprès de l'arbitre la validation du but. Ce phénomène amplifie nettement, au grand regret de la sportivité, le risque de voir la violence apparaître dans les gradins. «L'arbitrage, souligne un ex-joueur, parlons-en, est facile, dans les stades où l'on se braque contre l'arbitre qui est seul. Lorsque vous gagnez vous êtes content, lorsque vous perdez, il devient presque un «criminel.» L'arbitre ne peut pas interférer sur le jeu et lorsque l'on est meilleur (même si l'arbitre est contre vous), on gagne. Evitez de chercher des ennuis aux arbitres, car vous même vous ne sauriez pas arbitrer. Un autre confère étranger dira, «bravo l'arbitre ! Le fair-play commence par là. Il y aurait moins d'arbitres abusés, s'il y avait moins de joueurs qui cherchent constamment à plonger pour chercher la faute, alors que 5 minutes plus tard, ils vont très bien ; cela s'appelle de la triche. Le pire, lorsque l'arbitre ne marche pas dans la combine, les joueurs râlent après lui. Les supporters, sous prétexte d'une écharpe différente, s'amusent à lancer des fumigènes ou des bouteilles sur l'adversaire. Plus bas et stupides, on ne peut faire. Fort heureusement, nombreux sont les joueurs qui optent pour la carte disciplinaire et représentent aujourd'hui des cas d'exemple. Pourquoi alors tant de gestes, de protestations, de menaces ? Pourquoi ces joueurs ne travailleraient-ils pas leur image ? Pourquoi ne seraient-ils pas une référence, un exemple pour la génération future ? Regrettable et dommage de voir en direct un, deux, trois ou quatre joueurs foncer sur l'arbitre qui venait de siffler la faute ou le but et vouloir se faire justice après le but. Les gestionnaires du foot devraient y réfléchir un jour, à classer les clubs par rapport aux comportements des joueurs et de leur supporteur sur les terrains. Cela devrait aussi permettre aux clubs de s'entraîner pour décrocher le ballon d'Or de la sportivité. Notre recherche nous permet de lire ceci dans un média tunisien : «En Tunisie, il suffit de rappeler les événements de 1961 qui ont précipité la dissolution de l'ESS et de 1971 celle de l'EST.» En Europe, la catastrophe du Heysel de Bruxelles, le soir de la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, Juventus Liverpool en 1985 est encore vivace dans les esprits. Alors est-ce que le football provoque la violence ou c'est la société moderne qui devient violente pour plusieurs raisons ? Ce fait vécu en avril 2008 à Séville, est un exemple parmi tant d'autres dans le monde : à la 57e minute, Frédéric Kanouté, le meilleur réalisateur de la Liga, vient d'ouvrir le score sur la pelouse du Bétis, les hommes de Luis Fernandez doivent désormais inscrire deux buts pour se qualifier, la vox populi enrage, les Socio Verdiblanco n'en peuvent plus, ils vont se faire sortir par l'ennemi juré. Soudain, vole une bouteille qui atterrit sur le crâne de Juande Ramos, l'entraîneur du FC Séville. Le technicien espagnol s'effondre, les médecins du Bétis viennent à son secours, l'arbitre stoppe le match, nous venons de basculer dans l'horreur. «Tout ce que l'Italie, la France ou l'Allemagne ont tenté de corriger cette année a fini par toucher l'Espagne. Le football est censé rendre les gens heureux, il déchaîne les passions mais il verse trop souvent dans le cauchemar, la honte (comme a titré Marca), l'abject. Le football doit rester un jeu, qui apporte des joies et aussi parfois des peines, mais il ne doit pas être un exutoire à toutes les dérives de notre société (irrespect, insultes, violence, fraude, abus…). Et d'ajouter : «Si un homme avait balancé sa bouteille sur la tête d'un entraîneur, il aurait été pris par l'une des nombreuses caméras du stade, aurait été arrêté à sa sortie puis serait passé tout de suite en jugement. Enfin, tous ceux qui auraient été auprès de lui dans la tribune, auraient été condamnés à payer une forte amende et interdits de stade sur le champ. La non-assistance à personne en danger est un délit, tout comme le fait de laisser un individu lancer une bouteille vers autrui, à côté de soi sans réagir.» Cela oblige les supporters à faire la police au sein même des tribunes.
H. Hichem
A voir
n Canal + Sport : Chelsea – Bolton à 20h 50


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